[Crise économique] (1)

SurvivalFred a écrit:Ha, ils osent enfin le dire et utiliser le Fameux Mot : RECESSION ...

Il leur en a fallut du temps ; pourtant le temps est précieux et mieux vaut être informé tôt que tard, n'est-il pas ? Ca fait plusieurs mois (plus d'un an pour certains) que les catastrophistes donnent tant bien que mal de la voix, étouffés sous le flot des messages rassurants et noyés sous la montagne des infos insignifiantes ; mais comme d'hab, les cassandres crient et la caravane passe.

Ne paniquez pas, ayez confiance qu'on nous disait ; il n'y a pas de risque de récession que nous clamait madame Lagarde...mouais !

Bref, mieux vaut donc être toujours vigilent et prêt à toute éventualité, que de se mettre la tête dans le sable et ignorer les avertissements ; la vigie a toujours une longueur d'avance, sinon deux, voir même trois, sur l'autruche.

Wall Street tombe de 3%, emportée par les craintes de récession économique

La Bourse de New York a chuté mardi, frappée de plein fouet par un regain des craintes de récession économique aux Etats-Unis, après la première contraction de l'activité dans les services en presque cinq ans: le Dow Jones a lâché 2,93% et le Nasdaq a abandonné 3,08%.

En janvier, l'indice ISM d'activité dans le secteur des services a chuté à 41,9%, au plus bas depuis le mois d'octobre 2001, au lendemain des attaques du 11 septembre 2001. C'est aussi la première fois depuis mars 2003 qu'il passe sous la barre des 50%, signe d'une contraction de l'activité.
Cette dégringolade de l'indice a pris les marchés par surprise, puisque les analystes tablaient sur un indice à 53%.
"C'est une preuve supplémentaire que l'économie ralentit et va continuer à ralentir", a expliqué Peter Cardillo, analyste d'Avalon Partners.
"L'économie est rentrée dans le mur en janvier. La chute extraordinaire de l'opinion des directeurs d'achats pose clairement le risque que nous soyons en récession", a estimé l'économiste indépendant Joel Naroff.

Les Bourses mondiales replongent, plombées par les craintes de récession

Dans son sillage, la Bourse de Mexico est tombée de 4,56%, celle de Buenos Aires de 1,42%.

Quelques heures auparavant, les principales Bourses européennes avaient été plombées par le ton pessimiste des marchés américains et ont terminé en forte baisse. A la clôture de la séance, l'indice DAX de la Bourse de Francfort a perdu 3,36%, le CAC-40 à Paris 3,96% et le FTSE à Londres 2,63%.

les publications de ces mauvais indicateurs ont fait baisser des Bourses fragilisées par un climat d'incertitudes: Francfort (-3,36%), Madrid (-5,19%), Amsterdam (-3,34%), Zurich (-3,02%), Milan (-3,05%) et Stockholm (-3,16%), Lisbonne (-3,48%) Bruxelles (-3,17%).

de mauvais chiffres européens ont également contribué leur repli: les ventes du commerce de détail dans la zone euro ont continué à baisser en décembre, tandis que l'indice PMI d'activité a affiché en janvier son plus bas niveau depuis novembre 2004, donnant de nouveaux signes du ralentissement économique européen,

La prochaine crise bancaire

Write-downs for high-risk, high-yield corporate debt, known as ’junk,’ could dwarf losses in the mortgage mess. And that’s when this financial crisis will finally hit bottom.

USA : forte contraction de l’activité des services

the Institute for Supply Management reported that its January nonmanufacturing index moved to a reading of 41.9, from December’s 54.4.

L’Iran prévoit d’ouvrir une bourse du pétrole en février

Le Ministre des Finances Davoud Danesh-Jafari a annoncé l’ouverture de la bourse iranienne du pétrole le 11 février.

Les jours du billet vert sont comptés !

Agence Iranienne Press TV : La bourse du pétrole permettra de commercer dans des devises autres que le dollar et de nombreux analystes estiment qu’elle pourrait porter un coup à un dollar déclinant.

La bourse du pétrole iranienne est un vieux serpent de mer. Déjà annoncée à plusieurs reprises comme imminente, elle n’a toujours pas vu le jour.

De nombreuses théories « conspirationnistes » courent à ce sujet. L’ouverture de ce marché est vue par certains comme le coup de grâce porté au dollar, tandis que d’autre considérent qu’il s’agirait d’ un casus belli pour les USA.

Il convient de rappeler que :

L’Iran vend d’ores et déjà la quasi totalité de son énergie en euro.
Une bourse n’a d’impact sur les marchés que si elle est fréquentée, c’est à dire si les opérateurs lui font confiance. Le chroniqueur « Jérome à Paris » a fort bien détaillé sur Energy Bulletin les raisons pour lesquelles la bourse iranienne - si elle est effectivement mise sur pied - ne concurrencerait que fort peu les places de marché existantes.

Bref, cette opération nous semble relever plus de la gesticulation et des rodomontades qu’affectionne l’Iran, plutôt que d’un véritable enjeu géopolitique.

Mais les lecteurs friands des théories du complot et des frissons qu’elles procurent pourront consulter Mike Withney, qui semble les faire sienne, en rapprochant bourse iranienne, coupures internet, escale d’un navire US en Israël, manoeuvres prévues dans le golfe, et en conclut que l’hypothèse d’une attaque américaine n’est pas à écarter.

Par ailleurs, Energy Bulletin consacre également un dossier à la bourse iranienne.

La dette en Europe : Un terrain de plus en plus glissant.

Le niveau d’endettement global et celui des ménages reste inférieur à celui des USA et de l’Angleterre (environ 100% du PIB pour la dette des ménage de ces deux pays) même si 4 pays se rapprochent du niveau atteint aux USA avec 80% du PIB.
La France à 47% du PIB est moins endettée, mais quand même à des niveaux jamais atteints auparavant dans son histoire.

Le point le plus important en 2007 est l'accélération spectaculaire de la croissance du crédit en Europe

Un dernier petit calcul intéressant pour la France : la dette globale a augmenté de 545,7 milliards d’euros en 2007. Si on rapporte ces chiffres à un ménage de 4 personnes (un couple et deux enfants), cela représente environ 2850 euros mensuels de dette en plus. Environ 2 SMICs…données qui laissent songeur sur la « solidité » du système actuel.

Avec toi Kraveunn, on fait les trois huit dans le nid-de-pie Comme ça je prends mon petit dèj' en lisant les fraîches news.

May-day....May-day...We have a severe problem with our economy ! Please send some helicopters.

Petite anecdote : un de mes ex-clients, devenu un ami, est le patron d'une grande banque italienne.
Hier je discute sur MSN avec sa compagne et elle m'annonce que son homme ne dort plus a cause de la situation économique actuelle...

Sachant que cette personne est dans la finance depuis son plus jeune age (c est de famille), est richissime et vat sur ses 75 ans...il en a pourtant vu d'autre et je le connais comme quelqu'un de calme et capable de prendre du recul par apport a n'importe quoi et d'avaler de grosses pertes sans broncher ni meme cesser de sourire
Ceci dit il semble VRAIMENT en train de paniquer...

Le Celte

Alors pas besoin de paniquer si les autres le font pour nous !

Canis Lupus a écrit:Alors pas besoin de paniquer si les autres le font pour nous !

Libre à toi de le voir comme ca, tu vois que tu es un optimiste en fin de compte!

Le Celte

tu pourrais pas en savoir un peu plus sur les raisons de sa panique ??

Bonsoir à tous,

pour compléter ce que vous dites, lire ceci : La FED a échoué
Ambrose Evans-Pritchard

Bonne nuit
Philippe

La Nouvelle Réalité rapporte cette vidéo de CNN :

CNN Warns Americans A New Great Depression Is Coming

Une petit vidéo sur une chaîne américaine de premier plan qui parle de la crise économique.

Ca me chagrinait depuis pas mal de temps et je viens de vérifier un petit truc : dans Yahoo! Mail, les titres des news économiques n'ont pas bougé depuis le 7 février !! Il faut cliquer sur "Autres infos" pour découvrir que pareil, les news du secteur Economie de Yahoo! Actualités commencent par des articles du 7 février sur l'affaire Kerviel, et puis ensuite seulement il y a les vrais news.
En gros, si tu te contentes des titres proposés dans Yahoo! Mail, tu n'es pas au courant de la crise qui empire. C'est louche.

Canis Lupus a écrit:Ca me chagrinait depuis pas mal de temps et je viens de vérifier un petit truc : dans Yahoo! Mail, les titres des news économiques n'ont pas bougé depuis le 7 février !! Il faut cliquer sur "Autres infos" pour découvrir que pareil, les news du secteur Economie de Yahoo! Actualités commencent par des articles du 7 février sur l'affaire Kerviel, et puis ensuite seulement il y a les vrais news.
En gros, si tu te contentes des titres proposés dans Yahoo! Mail, tu n'es pas au courant de la crise qui empire. C'est louche.

Passes à google, tout y est !
Même la mobilisation générale de l'armée Syrienne ! ca va peut être péter...
Quelques liens :
Contreinfo
Un site à ne pas louper tous les 15 de chaque mois : ici

Amicalement,
Philippe

quelques articles pompés sur le net plutot réalistes

Selon LEAP/E2020, la fin du 3° trimestre 2008 marquera un nouveau point
d’inflexion dans le développement de la crise systémique globale. A
cette date en effet, l’impact cumulé de l’ensemble des différentes
séquences de la crise (voir tableau ci-dessous) attendra sa puissance
maximale et affectera donc de manière décisive le coeur même des
systèmes concernés, au premier rang desquels se trouvent les
Etats-Unis, épicentre de la crise actuelle. Aux Etats-Unis, ce nouveau
point d’inflexion se traduira par un effondrement de l’économie réelle,
ultime étape socio-économique de l’explosion en série des bulles
immobilières et financières [1] et de la poursuite de la chute de la
valeur du Dollar. L’effondrement de l’économie réelle US représente
tout simplement l’arrêt quasiment complet de la machine économique
américaine : faillites privées et publiques en très grand nombre,
fermetures massives d’entreprises et de services publics [2], ...

Signe avant-coureur, il est intéressant de noter qu’à partir de Mars
2008, le gouvernement américain interrompra la publication de ses
indices économiques pour des raisons de contraintes budgétaires [3].
Les lecteurs du GEAB N°2 et de l’alerte connexe, gardent certainement
en mémoire notre anticipation qui avait notamment corrélé la chute à
venir du Dollar avec la fin de la publication de M3 par la Réserve
fédérale US. Voici à notre avis un nouveau signal clair que les
dirigeants américains s’attendent dorénavant à de bien sombres
perspectives économiques pour leur pays.


Perspective temporelle des 7 séquences de la phase d’impact de la crise
systémique globale, anticipée depuis la mi-2007 - Source LEAP/E2020,
GEAB N°18 (10/2007)
Dans ce GEAB N°22, les experts de LEAP/E2020 tentent notamment
d’anticiper les conséquences concrètes de cet effondrement de
l’économie réelle américaine sur les Etats-Unis eux-mêmes, et sur les
autres régions de la planète. Parallèlement, notre équipe développe une
série de cinq recommandations stratégiques et opérationnelles pour se
prémunir face à l’aggravation de la crise systémique globale des mois à
venir.

A l’occasion du deuxième anniversaire de la publication de sa fameuse «
Alerte crise systémique globale » qui avait fait le tour de la planète
en Février 2006 [4], LEAP/E2020 souhaite néanmoins rappeler que nous
entrons désormais de plain-pied dans une période sans aucun précédent
historique. Comme l’a souligné à maintes reprises depuis deux ans notre
équipe de chercheurs, les comparaisons avec les crises précédentes de
l’économie moderne sont fallacieuses. Il ne s’agit en effet ni d’un «
remake » de la crise de 1929 ni d’une répétition des crises pétrolières
des années 1970 ou boursières de 1987. Il s’agit bel et bien d’une
crise systémique globale, c’est-à-dire affectant l’intégralité de la
planète et touchant directement aux fondements du système international
qui sous-tend l’organisation planétaire depuis des décennies.

Pour LEAP/E2020, il est également édifiant de constater que deux ans
après la publication de sa fameuse « Alerte crise systémique globale »
qui avait simultanément suscité l’intérêt de millions de lecteurs dans
le monde entier et l’ironie condescendante de la plupart des « experts
» et « responsables » du monde économique et financier, tout le monde
est désormais convaincu qu’il y a bien une crise, qu’elle est bien
globale et pour la plupart qu’elle est peut-être bien systémique.
Cependant, notre équipe reste toujours étonnée par l’incapacité qu’ont
ces mêmes experts et responsables à appréhender la nature même du
phénomène que nous vivons actuellement. A les lire, cette crise
systémique globale ne serait qu’une sorte de crise, « classique » mais
en plus « gros ». C’est ainsi que les médias financiers reflètent
d’ailleurs les interprétations dominantes de la crise en cours. Pour
notre équipe c’est là une démarche non seulement intellectuellement
paresseuse [5] mais moralement coupable car elle a pour principale
conséquence de ne pas permettre aux lecteurs (qu’ils soient simples
citoyens, investisseurs individuels ou responsables d’institutions
privées ou publiques) de se préparer aux chocs à venir [6].

Ainsi, contrairement à ce que l’on peut lire ces dernières semaines
dans les médias dominants, toujours prompts à tenter de camoufler la
réalité pour servir les intérêts qui les dominent, LEAP/E2020 souhaite
rappeler que c’est avant tout aux Etats-Unis que cette crise systémique
globale prend avant tout une forme sans précédent (la « Très Grande
Dépression US » comme l’a appelée notre équipe dès Janvier 2007 [7])
puisque c’est autour d’eux, et d’eux seuls, que s’est progressivement
organisé le monde issu de la Seconde Guerre Mondiale. Les différents
numéros du GEAB ont largement expliqué cette situation. Pour résumer,
nous jugeons utile de souligner que ce n’est ni l’Europe ni l’Asie qui
ont un taux d’épargne négatif, une crise immobilière généralisée jetant
à la rue des millions de citoyens, une devise en chute libre, des
déficits publics et commerciaux abyssaux, une économie en récession et
pour couronner le tout, des guerres coûteuses à financer.

Ce ne sont donc ni l’Asie ni l’Europe (plus exactement ‘la zone Euro’)
qui subiront les conséquences les plus brutales, les plus durables et
les plus négatives de la crise en cours ; mais bien les Etats-Unis et
les pays/économies fortement corrélé(e)s aux Etats-Unis (ce que nos
experts appellent désormais le « risque américain ») [8]. Il y a bien
en effet « découplage » entre l’économie US et celles des autres
grandes régions du monde. Mais « découplage » ne signifie pas «
indépendance ». Il est bien évident, comme l’a anticipé LEAP/E2020
depuis de nombreux mois, que l’Asie et l’Europe seront affectées par la
crise. « Découplage » signifie en revanche que les évolutions de
l’économie US et celles des autres grandes régions du monde ne sont
désormais plus synchronisées, que l’Asie et l’Europe évolueront
dorénavant selon des trajectoires qui ne seront plus déterminées par
celles de l’économie US.

La crise systémique globale marque en fait le début du « découplage »
entre l’économie US et celles du reste de la planète. Les économies non
« découplées » seront d’ailleurs celles qui vont être entraînées dans
la spirale négative américaine.


Chute brutale du nombre des emplois indépendants aux Etats-Unis -
Source Bureau of Labor Statistics / Merril Lynch (les zones ombrées
représentent les périodes de récession)
Les exemples d’explosion des bulles immobilière (2006) et financière
(2007) sont éloquents. En effet, l’immense majorité des opérateurs
(non-spécialistes du secteur concerné) a découvert que la « fête était
finie » bien après le renversement de tendance. Durant toute la période
de retournement (qui dure en général 6 mois à 1 an maximum), la parole
dominante a continué à prétendre que rien ne changeait et que les
incertitudes naissantes n’avaient aucune raison d’être ; puis, que les
problèmes resteraient confinés au secteur concerné et aux seuls
Etats-Unis. Ceux, aux Etats-Unis et dans le reste du monde, qui ont
écouté ce discours s’en mordent les doigts aujourd’hui car ils sont
désormais prisonniers de maisons invendables (ou en passe d’être
saisies) ou voient chaque jour un peu plus que la veille la valeur de
leurs actions s’effriter [9].

Concernant les marchés boursiers, notre équipe avait anticipé dès
Octobre 2007 que les bourses mondiales perdraient entre 20% et 60%
selon les régions au cours de l’année 2008. Aujourd’hui, nous devons
réévaluer nos anticipations en direction d’une baisse encore plus forte
puisque, d’une part, les places boursières ont en général déjà perdu
entre 10% et 20% depuis le début de l’année [10], et que, d’autre part,
l’effondrement de l’économie réelle aux Etats-Unis d’ici la fin de
l’été 2008 va entraîner toutes les bourses mondiales dans une spirale
infernale. Pour LEAP/E2020, c’est vers une baisse de 50% en moyenne par
rapport à 2007 que s’orientent désormais les bourses mondiales (y
compris dans les pays émergents) [11].

Ce type de réévaluation est typique du travail d’anticipation réalisé
par LEAP/E2020. Nous cherchons chaque mois à discerner les tendances
qui se renforcent ou au contraire s’affaiblissent afin d’en tirer les
conséquences nécessaires pour améliorer la pertinence de nos
évaluations. Nous ne cherchons pas à « avoir raison » [12], à « vendre
» ou « promouvoir » quoi que ce soit. Nous cherchons simplement et sans
a priori à décrire à l’avance les conséquences concrètes des grandes
tendances à l’oeuvre dans notre monde du début du XXI° siècle et à
faire part à nos lecteurs des moyens permettant de se prémunir des
conséquences les plus négatives.

Dans ce numéro 22 du Global Europe Anticipation Bulletin, avec
notamment notre alerte sur l’effondrement de l’économie réelle aux
Etats-Unis à partir de Septembre 2008, nous tentons à nouveau de
prévenir ceux qui sont concernés par les conséquences de cet événement
majeur qui va générer des troubles socio-politiques très graves aux
Etats-Unis [13] dont l’économie est véritablement en train de
s’écrouler [14], ce qui aura bien entendu des retombées très lourdes
sur l’ensemble des marchés financiers et monétaires et pour l’économie
mondiale. Nous n’avons toujours pas atteint le coeur de la crise. Selon
LEAP/E2020, il sera atteint dans la deuxième moitié de 2008.

Panique à bord !

Rammstein

***

LISBONNE, 11 mars (Reuters) - L'agitation visible sur les marchés financiers a pris un virage dangereux ces dernières semaines et s'est étendue au-delà du secteur du crédit hypothécaire, a déclaré mardi à Lisbonne Vitor Constancio, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).

Il a également indiqué que le niveau actuel des taux d'intérêt permettait de maîtriser efficacement les risques d'inflation.

"La situation actuelle est très compliquée et potentiellement grave", a déclaré Constancio lors d'une conférence tenue devant des banquiers portugais. "Elle s'est dégradée ces dernières semaines et ces derniers jours. C'est une crise qui transcende largement le problème du subprime", a-t-il poursuivi.

"Jusqu'à présent, nous avons étudié les risques de turbulence financière et les taux d'intérêt ont été considérés comme adéquats pour maîtriser le risque d'inflation à l'heure actuelle."

Il a estimé que la conjoncture aurait un impact sur l'économie réelle, de même que la faiblesse du billet vert, qui a touché mardi un nouveau plus bas record face à la monnaie européenne , avant de remonter à la suite de l'annonce d'une nouvelle opération concertée des banques centrales pour apaiser les tensions sur le marché du crédit.

La Banque centrale européenne a laissé la semaine dernière ses taux inchangés mais a revu ses projections, faisant état d'une croissance à la baisse et d'une inflation en augmentation pour 2008 et l'année prochaine./NDE

Cela donne une idée de l'état de santé de l'Empire:

Depuis le début de l'année fiscale, commencée en octobre, le déficit budgétaire américain s'établit à 263 milliards de dollars, financé à hauteur de 213 milliards de dollars par recours à l'endettement, selon le communiqué.
Sur l'ensemble de l'année, il est prévu qu'il atteigne 410 milliards.

Dans le monde merveilleux de l'entreprise cela s'appelle une faillite Totale.
(AWP/12 mars 2008)

Première victime de la crise financière :
Le fonds Carlyle Capital Corpoation va être liquidé
Lien

Carlyle, mais aussi les fonds KKR et Backstone, sont de gros débiteurs de nos banques francaises.

Il va y avoir de la casse !

Rammstein

Et paf ! L'économie réelle francaise à son tour touchée par la crise des subprimes !

Rammstein

***

Menace de plan social chez Natixis

Selon les informations de La Tribune ce jeudi, la banque envisagerait de supprimer plusieurs centaines d'emplois. Objectif : économiser 250 à 500 millions d'euros, afin de faire face à la crise du subprime.
Natixis va mal. Touchée de plein fouet par la crise du subprime, la banque pourrait de fait lancer un plan social prévoyant plusieurs centaines de suppressions d'emplois. Selon des informations de source syndicale recueillies par La Tribune ce jeudi, la filiale de l'Ecureuil et des Banques Populaires souhaiterait se séparer de "plusieurs centaines d'équivalent temps plein", soit entre 400 et 500 personnes sur les 6.400 salariés du groupe.

L'annonce aurait été faite mercredi lors d'un comité de groupe par le directeur général de Natixis, Dominique Ferrerro. Les modalités du plan de rigueur resteraient toutefois à définir, mais trois étapes sont envisagées : limiter les recours aux consultants et prestataires extérieurs, réduire encore les bonus des traders et limiter les dépenses de fonctionnement.

Objectif : économiser entre 250 et 500 millions d'euros. Des économies nécessaires pour Natixis si elle veut rivaliser avec ses rivales BNP Paribas, Société Générale et Calyon. Pour rappel, en 2007, la banque a vu son bénéfice net être divisé par deux à seulement un peu plus de 1 milliard d'euros.

latribune.fr

Doit-on fermer nos comptes à la Caisse d'Epargne et à la Banque Populaire ?

''Objectif : économiser entre 250 et 500 millions d'euros. Des économies nécessaires pour Natixis si elle veut rivaliser avec ses rivales BNP Paribas, Société Générale et Calyon. Pour rappel, en 2007, la banque a vu son bénéfice net être divisé par deux à seulement un peu plus de 1 milliard d'euros.''
Pour le moment pas de panique.
Ils ont encore de la marge vu le benef.
Mais il en veulent toujours plus, résultat, en virant les employés, les banques travaillent à long terme à leur propre destruction.
Ce qui nous conforte hélas dans nos positions.

On pourrait ouvrir un forum spécial pour les patrons de banques survivalistes ...hein....?

Ca chauffe sévèrement et la peur est palpable... puisqu'on parle clairement de la crise même dans la presse "officielle" : Liens

PS : J'ai retiré mes (maigres) économies de la banque et j'achète du matos de "survie" et de la nourriture. ça ne sert à rien d'avoir de l'argent en banque si on manque de tout dans les mois (ou semaines) qui viennent.

Sur i télé,eh oui j'ai la théhainethé à l'amende,l'historien Nicolas baverez,économiste de surcroit je crois, a fichu la trouille à tous les invités de l'émission en décrivant la conjuguaison de trois facteurs (y pas besancenot)qui destabilise l'économie planétaire.La grippe immobilière épidémique planétaire,une déflation majeure encore embryonnaire,et l'effondrement du crédit qui fut d'après lui
une des allumettes de l'incendie de 1929,rien que ça!Un pot pourri jamais égalé,il a jeté un froid glacial sur le plateau et à conseillé à petite voix...de se mettre au cash?ou en cash...
J'aurais aimé plus de précisions...

La semaine prochaine promait d'être décisive dans les mauvaises nouvelles financières...

La FED se porte au secours de la 5° banque des USA : Bear Stearns
Lien

Wall Street en régime de crise
Lien

Le GEAB N°23 est disponible aujourd'hui : LEAP/Europe 2020

Voici quelques extraits parmi les plus importants :

Crise systémique pour fin 2008 et déroute des fonds de pension de toute la planète : Les retraites ne seront plus payées !!!

Les banques US n'ont plus d'argent. Faillites en cascades avant l'été 2008. Tou le système financier mondial est mortellement atteint...

Les rumeurs d'une action concertée des banques centrales pour mettre fin à la chute de la devise américaine n'ont aucun fondement : une telle action ne peut plus être mise en œuvre, les banques centrales ayant des intérêts désormais divergents du fait du découplage entre les grandes régions économiques mondiales.

La prise de conscience désormais généralisée que le monde fait face à une crise d'une ampleur et d'une nature nouvelles... en ce qui concerne les estimations sur la valeur du Dollar US par rapport aux trois autres monnaies mondiales stratégiques, à savoir l'Euro, le Yen et le Yuan, LEAP/E2020 estime désormais que le taux EURUSD atteindra 1,75 à la fin 2008 ; Mais LEAP/E2020 souligne que si les Etats-Unis et Israël lancent une attaque sur l'Iran cette année, leurs estimations sont encore plus négatives pour la valeur du Dollar US d'ici la fin 2008.

Ben, c'est le commencement de la fin ... non ?

C'est indéniable,nous avons du souci à nous faire sur le plan financier et économique,mais je suis septique(malgré des signes préoccupants)sur l'opportunité d'une attaque sur l'Iran, ou alors,il y a des éléments propres à la politique Américaine qui m'échappent ou que je ne veux pas voir, tellement ça me parait absurde!Avez vous pensez aux parades urgentes pour protéger votre famille dans l'hypothèse d'un tel séisme?hormis les conseils plus pessimistes des survivalistes...

Citation: Ben, c'est le commencement de la fin ... non ?

Citation:Avez vous pensez aux parades urgentes pour protéger votre famille dans l'hypothèse d'un tel séisme?
Qu'entend tu par parades urgentes?

Un faisceaux de pics convergent, crise alimentaire, RC, ressources naturelles, biodiversité, économie en récession, explosion démographique et sur-armement.(la liste est sans fin).

Disont plutot que c'est le début d'une époque charniére, ou l'energie va étre rare et chére, la nourriture aussi, et par lien de cause à effet l'économie des 30 glorieuses va prendre du plomb dans l'aile....

Ne pas paniquer, observer cela, en se disant: comment vais je m'adapter.(et se préparer dans tous les sens du terme)

Reste à s'avoir à quel vitesse les évenements vont se dérouler...lente mutation ou Crash tout Azimuts?

Moi je dirai plutot que c'est la fin du commencement et le début de la suite.

Armageddon: quand tu dit le début de la fin, peut tu dévellopper ton intime conviction.?