Changement climatique ?
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Re: Changement climatique ?
</B>Trente mille anomalies climatiques prouvent que le réchauffement de la planète est en train de changer notre monde
La nasa, vient de communiquer le resultat d'une étude..parut dans "Nature"
Les données de l'étude montrent, entre autres, que les glaciers s'amincissent, que le "permafrost", la couche de terrain normalement glacée toute l'année, en Sibérie et au Canada, fond désormais en été causant la chute des arbres, que la température moyenne des lacs, fleuves et mers fermées comme la Méditerranée a augmenté, que des milliers d'espèces végétales fleurissent de plus en plus tôt au printemps, que les oiseaux migrateurs partent de plus en plus tard et reviennent de plus en plus tôt, s'ils "n'oublient" tout simplement de migrer vers les pays "chauds", que des espèces de poissons tropicales se déplacent vers le Nord…
Des signes tellement accablants que d'autres coauteurs de l'étude précisent: "Il s'agit d'un panorama tellement riche de cas, d'une portée tellement étendue, et tellement strictement corrélable à l'augmentation des températures moyennes que l'on peut observer dans chaque continent de la Terre, qu'on ne peut pas justifier [ces anomalies] avec les oscillations naturelles du système climatique". Il s'agit en fait de changements extrêmement rapides, qui n'ont aucun précédent depuis quelques centaines de milliers d'années.
Hausse du méthane dans l'atmosphère
Par ailleurs, des chercheurs britanniques croient que la hausse de méthane mesurée l'an dernier dans l'atmosphère terrestre est d'origine biologique. La concentration de ce gaz à effet de serre dans l'atmosphère était stable depuis une décennie, lorsqu'il a commencé à augmenter l'an dernier.
La US National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a en effet noté une augmentation de 0,5 % des concentrations globales de méthane dans l'atmosphère terrestre.
Selon une équipe de chercheurs britanniques, qui a mesuré des émissions de méthane supérieures à la moyenne dans les zones nordiques de la Scandinavie en 2007, ce puissant gaz à effet de serre pourrait provenir du dégel du pergélisol et des sols humides des régions qui entourent l'Arctique.
Vingt-cinq fois plus dommageable que le CO2, le méthane est produit dans le sol par l'action de bactéries et de matières en décomposition. Or, comme les sols qui entourent l'Arctique sont gelés depuis des siècles, voire des millénaires, le gaz emmagasiné dans ces sols commence à se libérer dans l'atmosphère, lorsque la terre dégèle.</FONT>
La nasa, vient de communiquer le resultat d'une étude..parut dans "Nature"
Les données de l'étude montrent, entre autres, que les glaciers s'amincissent, que le "permafrost", la couche de terrain normalement glacée toute l'année, en Sibérie et au Canada, fond désormais en été causant la chute des arbres, que la température moyenne des lacs, fleuves et mers fermées comme la Méditerranée a augmenté, que des milliers d'espèces végétales fleurissent de plus en plus tôt au printemps, que les oiseaux migrateurs partent de plus en plus tard et reviennent de plus en plus tôt, s'ils "n'oublient" tout simplement de migrer vers les pays "chauds", que des espèces de poissons tropicales se déplacent vers le Nord…
Des signes tellement accablants que d'autres coauteurs de l'étude précisent: "Il s'agit d'un panorama tellement riche de cas, d'une portée tellement étendue, et tellement strictement corrélable à l'augmentation des températures moyennes que l'on peut observer dans chaque continent de la Terre, qu'on ne peut pas justifier [ces anomalies] avec les oscillations naturelles du système climatique". Il s'agit en fait de changements extrêmement rapides, qui n'ont aucun précédent depuis quelques centaines de milliers d'années.
Hausse du méthane dans l'atmosphère
Par ailleurs, des chercheurs britanniques croient que la hausse de méthane mesurée l'an dernier dans l'atmosphère terrestre est d'origine biologique. La concentration de ce gaz à effet de serre dans l'atmosphère était stable depuis une décennie, lorsqu'il a commencé à augmenter l'an dernier.
Photo: Centre d'études nordiques Le réchauffement du pergélisol pourrait être responsable de l'augmentation du méthane dans l'atmosphère terrestre. |
Selon une équipe de chercheurs britanniques, qui a mesuré des émissions de méthane supérieures à la moyenne dans les zones nordiques de la Scandinavie en 2007, ce puissant gaz à effet de serre pourrait provenir du dégel du pergélisol et des sols humides des régions qui entourent l'Arctique.
Vingt-cinq fois plus dommageable que le CO2, le méthane est produit dans le sol par l'action de bactéries et de matières en décomposition. Or, comme les sols qui entourent l'Arctique sont gelés depuis des siècles, voire des millénaires, le gaz emmagasiné dans ces sols commence à se libérer dans l'atmosphère, lorsque la terre dégèle.</FONT>
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
A long terme.....Non aprés-demain:
30 mai 2008
Le réchauffement climatique pourrait libérer les énormes quantités de méthane emprisonnées dans les sols gelés, provoquant en quelques décennies un processus d’emballement incontrôlable de l’effet de serre. Une nouvelle étude publiée par Nature indique que ce scénario catastrophe s’est peut-être déjà déroulé par le passé.
Alexis Madrigal, Wired, 28 mai 2008
Un nouvelle étude publiée jeudi par la prestigieuse revue scientifique Nature décrit le pire scénario d’emballement de l’évolution du climat dans lequel la Terre pourrait perdre la totalité de ses glaces en l’espace d’une génération.
Si la température du globe continue d’augmenter, d’énormes quantités de méthane pourraient être libérées par les 10 000 gigatonnes de gaz gelé qui sont à l’heure actuelles emprisonnées dans les profondeurs des océans et le pergélisol. Le franchissement de ce seuil de basculement du climat aurait pour conséquence que le réchauffement de la planète serait alors bien pire et bien plus rapide que ce qu’envisagent aujourd’hui les prévisions des scientifiques.
Cette nouvelle étude suggère que c’est précisément ce type de processus libérant les réserves de méthane qui a provoqué un réchauffement rapide de la Terre il y a 635 millions d’années de cela, durant lequel un âge glaciaire a laissé place à une période de chaleur tropicale. Le principal auteur de l’étude indique que ce phénomène pourrait se reproduire, et rapidement. Il ne s’agirait pas d’une évolution sur des milliers ou des millions d’années, mais peut-être à l’échelle du siècle.
« C’est un une préoccupation majeure, car il est possible qu’un réchauffement de faible ampleur puisse libérer ce méthane piégé », déclare Martin Kennedy, qui est professeur à l’Université Californienne Riverside. « La libération de ces réserves de méthane pourrait réchauffer la Terre de dizaines de degrés Farenheit [1] , et ce mécanisme pourrait être très rapide, à l’échelle géologique. »
Le méthane est un gaz dont l’effet de serre est 25 fois plus puissant que celui du dioxyde de carbone. Et ces réservoirs de gaz gelé sont deux fois plus importants en volume que les réserves de combustibles fossiles connues.
Les scénarios des évolutions futures du climat, comme ceux qui ont été élaborés par le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur les Changements Climatiques, ressemblent souvent à des courbes régulières progressant du même pas que celle de l’élévation des niveaux de dioxyde de carbone. C’est le résultat de l’usage des modèles mathématiques linéaire qui sous-tendent ces graphiques. Mais M. Kennedy, tout comme d’autres géologues, tout en reconnaissant l’importance des gaz à effet de serre dus à de l’activité humaine, affirme que les modélisations ne peuvent rendre compte des changements climatiques très marqués qui se produisent en quelques décennies.
« Aucune de ces choses n’est linéaire. C’est du non-linéaire », constate M. Kennedy.
Le travail de M. Kennedy publié par Nature étudie la période de déglaciation rapide qui s’est déroulée voici 635 millions d’années, et s’efforce de déterminer quel a été le « déclencheur » à l’origine du réchauffement massif qui a eu lieu dans le monde entier.
Dans le scénario proposé par son étude, le méthane à l’état solide - emprisonné avec des molécules d’eau dans des formations cristallines nommées « clathrates » - a d’abord été décongelé aux latitudes des tropiques et a commencé à se répandre dans l’atmosphère. Le réchauffement induit par ce gaz a déclenché une cascade de déstabilisation des clathrates, remontant peu à peu vers les pôles, agissant comme un mécanisme de rétroaction produisant un emballement qui a rapidement transformé un climat glacial en période tropicale.
Kennedy a choisi d’étudier la période connue sous le nom de déglaciation Marinoan parce qu’il voit un parallèle entre cet événement lointain et l’augmentation rapide de température que connaît maintenant la Terre en raison du « forçage radiatif » induit par l’élévation des niveaux de gaz à effet de serre.
« Que va-t-il se passer si l’on double ou triple les niveaux de CO2 ? » s’interroge-t-il.
A l’heure actuelle, les clathrates sont présentes dans le pergélisol de la région Arctique et dans les fonds marins près des continents. Le professeur s’inquiète que la hausse des niveaux de CO2 puisse provoquer un réchauffement suffisant pour déstabiliser ces réservoirs de clathrates. Sur la base de son analyse des données géologiques, cela pourrait entraîner une évolution du climat plus rapide que ce que la plupart des scientifiques prévoient. Il serait alors difficile pour l’humanité d’y faire face.
« Si la Terre évolue vers un nouvel état, cela se déroulera très rapidement », avertit M. Kennedy.
D’autres géologues partagent également ses inquiétudes. Jim Kennett, un professeur de géologie et de paléobiologie à l’Université de Santa Barbara, déclare que la recherche des éléments déclencheurs des évolutions climatiques et des points de basculement est devenu le plus important problème scientifique de notre époque.
« Les travaux de Martin Kennedy sont très important et je pense qu’il est sur la bonne voie », déclare M. Kennett.
M. Kennett, comme M. Kennedy, fait valoir que la libération des clathrates de méthane est la seule explication possible pour le déclenchement de changements climatiques massifs intervenant en quelques décennies seulement.
Pour autant, tous les scientifiques n’admettent pas l’hypothèse selon laquelle le méthane gelé ferait peser une grave menace pour le climat. Larry Smith, un professeur au département des sciences de la terre et de l’espace de l’UCLA, déclare que des recherches antérieures avaient dissipées les craintes de voir les clathrates de méthane se déstabiliser et libérer leur méthane.
« Les conditions requises pour déstabiliser les clathrates ne semble pas réalistes dans les scénarios futurs probables, » observe M. Smith.
David Archer, professeur de sciences de la terre à l’Université de Chicago, a fait valoir l’an dernier dans une étude (Pdf) que la libération de méthane semble devoir être « régulière plutôt que de catastrophique » et se dérouler sur une échelle comparable à celle de la combustion de combustibles fossiles.
De nombreux scientifiques estiment que toute une gamme d’autres facteurs, comme les variations dans l’albédo (la réflectivité) de la Terre pourraient expliquer l’ampleur et la rapidité des changements climatiques qui se sont produits à travers l’histoire.
Déterminer laquelle parmi ces théories est pertinente pourrait avoir un impact majeur à la fois sur les priorités de recherche et les décisions des politiques. Si Kennedy a raison, la hausse des températures dans les latitudes septentrionales où se trouve le pergélisol serait un très mauvais signe pour le climat de la planète.
En effet, Larry Smith, expert dans ce domaine, note que les températures du pergélisol ne cessent de s’élever dans l’hémisphère Nord. Cela a conduit l’ONU à publier une mise en garde au début de l’année avertissant que les clathrates sont l’une des principales inconnues pour l’évolution du climat. Le mois dernier, des scientifiques Russes ont publié des données indiquant que la déstabilisation des hydrates est d’ores et déjà une réalité dans l’océan Arctique.
Cependant, l’absence de données fiables sur la quantité de méthane libérée dans l’atmosphère par le réchauffement du pergélisol et des fonds marins ne permet pas de produire les chiffres qui pousseraient les gouvernements à prendre conscience et à changer de cap.
« Les fuites de méthane du pergélisol, c’est quelque chose qui existe », rappelle M. Kennedy. « Le défi aujourd’hui, c’est que nous ne pouvons pas les mesurer, donc nous nous contentons de les ignorer allègrement. »
Sur le web :
Nature Snowball Earth termination by destabilization of equatorial permafrost methane clathrate
Le méthane pourrait-il déstabiliser le climat en l’espace d’une génération ?
Le réchauffement climatique pourrait libérer les énormes quantités de méthane emprisonnées dans les sols gelés, provoquant en quelques décennies un processus d’emballement incontrôlable de l’effet de serre. Une nouvelle étude publiée par Nature indique que ce scénario catastrophe s’est peut-être déjà déroulé par le passé.
Alexis Madrigal, Wired, 28 mai 2008
Un nouvelle étude publiée jeudi par la prestigieuse revue scientifique Nature décrit le pire scénario d’emballement de l’évolution du climat dans lequel la Terre pourrait perdre la totalité de ses glaces en l’espace d’une génération.
Si la température du globe continue d’augmenter, d’énormes quantités de méthane pourraient être libérées par les 10 000 gigatonnes de gaz gelé qui sont à l’heure actuelles emprisonnées dans les profondeurs des océans et le pergélisol. Le franchissement de ce seuil de basculement du climat aurait pour conséquence que le réchauffement de la planète serait alors bien pire et bien plus rapide que ce qu’envisagent aujourd’hui les prévisions des scientifiques.
Cette nouvelle étude suggère que c’est précisément ce type de processus libérant les réserves de méthane qui a provoqué un réchauffement rapide de la Terre il y a 635 millions d’années de cela, durant lequel un âge glaciaire a laissé place à une période de chaleur tropicale. Le principal auteur de l’étude indique que ce phénomène pourrait se reproduire, et rapidement. Il ne s’agirait pas d’une évolution sur des milliers ou des millions d’années, mais peut-être à l’échelle du siècle.
« C’est un une préoccupation majeure, car il est possible qu’un réchauffement de faible ampleur puisse libérer ce méthane piégé », déclare Martin Kennedy, qui est professeur à l’Université Californienne Riverside. « La libération de ces réserves de méthane pourrait réchauffer la Terre de dizaines de degrés Farenheit [1] , et ce mécanisme pourrait être très rapide, à l’échelle géologique. »
Le méthane est un gaz dont l’effet de serre est 25 fois plus puissant que celui du dioxyde de carbone. Et ces réservoirs de gaz gelé sont deux fois plus importants en volume que les réserves de combustibles fossiles connues.
Les scénarios des évolutions futures du climat, comme ceux qui ont été élaborés par le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur les Changements Climatiques, ressemblent souvent à des courbes régulières progressant du même pas que celle de l’élévation des niveaux de dioxyde de carbone. C’est le résultat de l’usage des modèles mathématiques linéaire qui sous-tendent ces graphiques. Mais M. Kennedy, tout comme d’autres géologues, tout en reconnaissant l’importance des gaz à effet de serre dus à de l’activité humaine, affirme que les modélisations ne peuvent rendre compte des changements climatiques très marqués qui se produisent en quelques décennies.
« Aucune de ces choses n’est linéaire. C’est du non-linéaire », constate M. Kennedy.
Le travail de M. Kennedy publié par Nature étudie la période de déglaciation rapide qui s’est déroulée voici 635 millions d’années, et s’efforce de déterminer quel a été le « déclencheur » à l’origine du réchauffement massif qui a eu lieu dans le monde entier.
Dans le scénario proposé par son étude, le méthane à l’état solide - emprisonné avec des molécules d’eau dans des formations cristallines nommées « clathrates » - a d’abord été décongelé aux latitudes des tropiques et a commencé à se répandre dans l’atmosphère. Le réchauffement induit par ce gaz a déclenché une cascade de déstabilisation des clathrates, remontant peu à peu vers les pôles, agissant comme un mécanisme de rétroaction produisant un emballement qui a rapidement transformé un climat glacial en période tropicale.
Kennedy a choisi d’étudier la période connue sous le nom de déglaciation Marinoan parce qu’il voit un parallèle entre cet événement lointain et l’augmentation rapide de température que connaît maintenant la Terre en raison du « forçage radiatif » induit par l’élévation des niveaux de gaz à effet de serre.
« Que va-t-il se passer si l’on double ou triple les niveaux de CO2 ? » s’interroge-t-il.
A l’heure actuelle, les clathrates sont présentes dans le pergélisol de la région Arctique et dans les fonds marins près des continents. Le professeur s’inquiète que la hausse des niveaux de CO2 puisse provoquer un réchauffement suffisant pour déstabiliser ces réservoirs de clathrates. Sur la base de son analyse des données géologiques, cela pourrait entraîner une évolution du climat plus rapide que ce que la plupart des scientifiques prévoient. Il serait alors difficile pour l’humanité d’y faire face.
« Si la Terre évolue vers un nouvel état, cela se déroulera très rapidement », avertit M. Kennedy.
D’autres géologues partagent également ses inquiétudes. Jim Kennett, un professeur de géologie et de paléobiologie à l’Université de Santa Barbara, déclare que la recherche des éléments déclencheurs des évolutions climatiques et des points de basculement est devenu le plus important problème scientifique de notre époque.
« Les travaux de Martin Kennedy sont très important et je pense qu’il est sur la bonne voie », déclare M. Kennett.
M. Kennett, comme M. Kennedy, fait valoir que la libération des clathrates de méthane est la seule explication possible pour le déclenchement de changements climatiques massifs intervenant en quelques décennies seulement.
Pour autant, tous les scientifiques n’admettent pas l’hypothèse selon laquelle le méthane gelé ferait peser une grave menace pour le climat. Larry Smith, un professeur au département des sciences de la terre et de l’espace de l’UCLA, déclare que des recherches antérieures avaient dissipées les craintes de voir les clathrates de méthane se déstabiliser et libérer leur méthane.
« Les conditions requises pour déstabiliser les clathrates ne semble pas réalistes dans les scénarios futurs probables, » observe M. Smith.
David Archer, professeur de sciences de la terre à l’Université de Chicago, a fait valoir l’an dernier dans une étude (Pdf) que la libération de méthane semble devoir être « régulière plutôt que de catastrophique » et se dérouler sur une échelle comparable à celle de la combustion de combustibles fossiles.
De nombreux scientifiques estiment que toute une gamme d’autres facteurs, comme les variations dans l’albédo (la réflectivité) de la Terre pourraient expliquer l’ampleur et la rapidité des changements climatiques qui se sont produits à travers l’histoire.
Déterminer laquelle parmi ces théories est pertinente pourrait avoir un impact majeur à la fois sur les priorités de recherche et les décisions des politiques. Si Kennedy a raison, la hausse des températures dans les latitudes septentrionales où se trouve le pergélisol serait un très mauvais signe pour le climat de la planète.
En effet, Larry Smith, expert dans ce domaine, note que les températures du pergélisol ne cessent de s’élever dans l’hémisphère Nord. Cela a conduit l’ONU à publier une mise en garde au début de l’année avertissant que les clathrates sont l’une des principales inconnues pour l’évolution du climat. Le mois dernier, des scientifiques Russes ont publié des données indiquant que la déstabilisation des hydrates est d’ores et déjà une réalité dans l’océan Arctique.
Cependant, l’absence de données fiables sur la quantité de méthane libérée dans l’atmosphère par le réchauffement du pergélisol et des fonds marins ne permet pas de produire les chiffres qui pousseraient les gouvernements à prendre conscience et à changer de cap.
« Les fuites de méthane du pergélisol, c’est quelque chose qui existe », rappelle M. Kennedy. « Le défi aujourd’hui, c’est que nous ne pouvons pas les mesurer, donc nous nous contentons de les ignorer allègrement. »
Sur le web :
Nature Snowball Earth termination by destabilization of equatorial permafrost methane clathrate
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
Si on libere 10 000 gigatonne de methane dans l'air, il faudrait savoir de combien ca augmente le % de methane dans l'air.
Ca doit pouvoir se calculer.
Apres, il faut trouver le % critique pour la respirabilité de cet air par l'homme.
Sur wikipedia, nous avons la composition de l'air:
****
L'air sec est composé d'environ :
</li>
À la température de 40°C, l'air peut contenir de 0 à 7 % de vapeur d'eau. La proportion de vapeur d'eau dépend du taux d'hygrométrie de l'air et de sa température. Elle est limitée par la pression de vapeur saturante de l'eau. Les météorologues s'intéressent de près aux variations de ce composant dans l'atmosphère.
Le taux de dioxyde de carbone
varie avec le temps. D'une part, elle subit une variation annuelle
d'environ 6,5 ppmv d'amplitude. D'autre part, le taux moyen annuel
augmente de 1,2 à 1,4 ppmv par an. De l'ordre de 384 ppmv (0,0384 %) à
mi-2008, il était de 278 ppmv à avant la révolution industrielle, de 315 ppmv en 1958, de 330 ppmv en 1974 et de 353 ppmv en 1990. Ce gaz à effet de serre joue un rôle important dans le réchauffement climatique de la planète.
Le méthane est un autre gaz à effet de serre majeur dont le taux augmente avec le temps : 800 mm3/m3 (0,8 ppmv ) à l'époque préindustrielle, 1585 mm3/m3 en 1985, 1663 mm3/m3 en 1992 et 1676 mm3/m3 en 1996.
La composition de l'air varie avec l'altitude. Elle change également lors de la respiration : l'air exhalé est plus riche en eau et en dioxyde de carbone que l'air inhalé.
NomFormuleProportion
1 ppm (partie par million) = 0,0001 %
Les proportions massiques peuvent être évaluées approximativement en
multipliant les proportions volumiques par le rapport de la masse
molaire du gaz considéré divisé par la masse molaire de l'air soit
28,95 g environ, par exemple dans le cas du CO2 ce rapport n' est pas négligeable puisqu'il vaut 44/28,95 = 1,52 d'ou la teneur massique en CO2 dans l'air égale à 382 * 1,52 = 580 ppmm.
****
D'apres ca, on peut voir que pour l'instant, la quantité de methane dans l'air est plutot "faible" puisqu'il represente 0.00017% de l'air.
Ca doit pouvoir se calculer.
Apres, il faut trouver le % critique pour la respirabilité de cet air par l'homme.
Sur wikipedia, nous avons la composition de l'air:
****
L'air sec est composé d'environ :
- environ 78 % de diazote en volume,
- environ 21 % de dioxygène en volume,
- environ 1 % d'autres gaz dont :
- les gaz rares (principalement de l'argon),
- d'autres gaz (dioxyde de carbone, ...).
- et vapeur d'eau
</li>
À la température de 40°C, l'air peut contenir de 0 à 7 % de vapeur d'eau. La proportion de vapeur d'eau dépend du taux d'hygrométrie de l'air et de sa température. Elle est limitée par la pression de vapeur saturante de l'eau. Les météorologues s'intéressent de près aux variations de ce composant dans l'atmosphère.
Le taux de dioxyde de carbone
varie avec le temps. D'une part, elle subit une variation annuelle
d'environ 6,5 ppmv d'amplitude. D'autre part, le taux moyen annuel
augmente de 1,2 à 1,4 ppmv par an. De l'ordre de 384 ppmv (0,0384 %) à
mi-2008, il était de 278 ppmv à avant la révolution industrielle, de 315 ppmv en 1958, de 330 ppmv en 1974 et de 353 ppmv en 1990. Ce gaz à effet de serre joue un rôle important dans le réchauffement climatique de la planète.
Le méthane est un autre gaz à effet de serre majeur dont le taux augmente avec le temps : 800 mm3/m3 (0,8 ppmv ) à l'époque préindustrielle, 1585 mm3/m3 en 1985, 1663 mm3/m3 en 1992 et 1676 mm3/m3 en 1996.
La composition de l'air varie avec l'altitude. Elle change également lors de la respiration : l'air exhalé est plus riche en eau et en dioxyde de carbone que l'air inhalé.
NomFormuleProportion
Composition de l'air sec | ||
Diazote | N2 | 78,08 % vol |
Dioxygène | O2 | 20,95 % vol |
Argon | Ar | 0,934 % vol |
Dioxyde de carbone | CO2 | 382 ppmv |
Néon | Ne | 18,18 ppmv |
Hélium | He | 5,24 ppmv |
Monoxyde d'azote | NO | 5 ppmv |
Krypton | Kr | 1,14 ppmv |
Méthane | CH4 | 1,7 ppmv |
Dihydrogène | H2 | 0,5 ppmv |
Protoxyde d'azote | N2O | 0,5 ppmv |
Xénon | Xe | 0,087 ppmv |
Dioxyde d'azote | NO2 | 0,02 ppmv |
Ozone | O3 | 0 à 0,01 ppmv |
Radon | Rn | 6,0×10-14 ppmv |
1 ppm (partie par million) = 0,0001 %
Les proportions massiques peuvent être évaluées approximativement en
multipliant les proportions volumiques par le rapport de la masse
molaire du gaz considéré divisé par la masse molaire de l'air soit
28,95 g environ, par exemple dans le cas du CO2 ce rapport n' est pas négligeable puisqu'il vaut 44/28,95 = 1,52 d'ou la teneur massique en CO2 dans l'air égale à 382 * 1,52 = 580 ppmm.
****
D'apres ca, on peut voir que pour l'instant, la quantité de methane dans l'air est plutot "faible" puisqu'il represente 0.00017% de l'air.
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
En tapant "toxicite du methane" sur google, j'ai trouvé un site qui met des chiffres. http://www2.ulg.ac.be/cwbi/projets/atlas/principes/incidence.htm
Tableau 4 : Normes et recommandations pour les concentrations
respirables dans l'air (NIOSH, 1998 ; Gendebien, 1992)
Si j'ai bien compris, le methane est mortel quelque soit le temps d'exposition si on arrive a 850 00 ppm. Nous sommes pour l'instant à 1,7 ppm .
Tableau 4 : Normes et recommandations pour les concentrations
respirables dans l'air (NIOSH, 1998 ; Gendebien, 1992)
Exposition continue | exposition à court terme | ||||||||
TWA | IDLH | STEL | |||||||
SUBSTANCE | Belgique | ACGIH TLV | OSHA PEL | NIOSH | NIOSH | ACGIH OSHA | CONCENTRATION DANS LE GAZ | CONVERSION | |
ppm | ppm | ppm | ppm | ppm | ppm | moyenne (ppm) | maximum (ppm) | 1 ppm = ? mg/m³ | |
CH4 | asphyxiant | 6E5 (60%) | 850000 | ||||||
CO2 | 5000 | 5000 | 5000 | 5000 | 40000 | 30000 | 4E5 (40%) | 880000 | 1,8 |
CO | 50 | 25 | 50 | 35 | 1200 | 200-400 | 10 | 30000 | 1,15 |
H2S | 10 | 10 | 100 | 10-20 | 10 | 70 | 1,4 | ||
Benzène | 10 | 10 | 10 | 0,1 | 500 | 1 | composés en trace 10000-20000 (1%-2%) | 35 | 3,19 |
Toluène | 100 | 50 | 200 | 100 | 500 | 150-300 | 125 | 3,77 | |
Xylènes | 100 | 100 | 100 | 100 | 900 | 150 | 110 | 4,34 | |
chloroéthylène | 5 | 5 | 5 | lowest | 100 | 2,56 | |||
H2 | asphyxiant | 36000 | |||||||
O2 | si <10% : dégâts au cerveau ; si <16% : respiration augmente ; idéal : >18% à P atmosphérique | 2,1E5 (21%) | |||||||
N2 | asphyxiant | 7,9E5 (79%) | |||||||
ACGIH: | American Conference of Gouvernemental Industrial Hygienists | PEL: | Permissible Exposure Limit | ||||||
NIOSH: | National Institute for Occupational Safety and Health | TWA: | Time -Weighted Average | ||||||
OSHA: | Occupational Safety and Health Administration | TLV: | Threshold Limit Value | ||||||
IDLH: | Immediately Dangerous to Life or Health concentration value | mg/m³: | milligramme par mètre cube d'air | ||||||
STEL: | Short -Term Exposure Limit | ppm: | parts par million de parts d'air (en volume) |
Si j'ai bien compris, le methane est mortel quelque soit le temps d'exposition si on arrive a 850 00 ppm. Nous sommes pour l'instant à 1,7 ppm .
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
La toxicité du méthane quand on le respire me parait secondaire (pour le moment), par rapport au RC...
Le méthane est aussi un gaz à effet de serre, 25 fois plus puissant que le CO2. C'est cette propriété qui peut accélérer de façon dramatique, l'effet de serre, donc le réchauffement.
On sait qu'on a eut 0,6°C de réchauffement depuis 1 siècle.
On sait aussi que l'Europe dépasse ce chiffre moyen (1°C) et que plus on monte dans l'émisphère nord, plus la T°C moyenne grimpe et fait fondre les pôles ( 3,5° aux pôles !)
Mais tout ça avec des émissions plus basses car produites au début de l'ère industrielle (1850-1950)
Nous subissons actuellement un réchauffement qui provient d'émission des années 60/70. Sachant que la "pollution" s'est fortement accélérée depuis 20 ans, l'équation devient réellement inquiétante...
En plus de cette inertie, les puits de carbone arrivent à saturation. Que se soient les océans et les forêts.
Sans compter le réfléchissement des rayons solaires qui diminue pour cause de surface "blanche" de glace qui diminue...
Et maintenant la libération en masse du méthane... toundra qui dégèle (400 GigaT de CH4) clathrates (10.000 GigaT de CH4)
Il se pourrait même que les modifications du climats nous réservent d'autres très mauvaises surprises...
Pour preuves, le pôle nord fond plus vite que prévu. L'année dernière on nous annonçait qu'il aurait fondu en 80 ans. Aujourd'hui, on nous annonce 7 à 8 ans.
Mais ce qui est plus grave, c'est que le pôle sud qu'on croyait épargné, fond aussi vite... Et là, il s'agit d'un continent couvert de glace : s'il fond, la glace se transforme en eau et rejoint l'océan qui montera de 80 mètres ! (précédemment on nous annonçait 7 mètres en 2100)...
Aujourd'hui, les scientifiques revoient leurs chiffres très largement à la hausse. Ils avouent même les avoir "réduits" fortement pour rester crédibles et ne pas affoler.
Si le méthane vient aggraver la situation, c'est par 25 qu'il faudra peut être multiplier les chiffres d'origine...
Le méthane est aussi un gaz à effet de serre, 25 fois plus puissant que le CO2. C'est cette propriété qui peut accélérer de façon dramatique, l'effet de serre, donc le réchauffement.
On sait qu'on a eut 0,6°C de réchauffement depuis 1 siècle.
On sait aussi que l'Europe dépasse ce chiffre moyen (1°C) et que plus on monte dans l'émisphère nord, plus la T°C moyenne grimpe et fait fondre les pôles ( 3,5° aux pôles !)
Mais tout ça avec des émissions plus basses car produites au début de l'ère industrielle (1850-1950)
Nous subissons actuellement un réchauffement qui provient d'émission des années 60/70. Sachant que la "pollution" s'est fortement accélérée depuis 20 ans, l'équation devient réellement inquiétante...
En plus de cette inertie, les puits de carbone arrivent à saturation. Que se soient les océans et les forêts.
Sans compter le réfléchissement des rayons solaires qui diminue pour cause de surface "blanche" de glace qui diminue...
Et maintenant la libération en masse du méthane... toundra qui dégèle (400 GigaT de CH4) clathrates (10.000 GigaT de CH4)
Il se pourrait même que les modifications du climats nous réservent d'autres très mauvaises surprises...
Pour preuves, le pôle nord fond plus vite que prévu. L'année dernière on nous annonçait qu'il aurait fondu en 80 ans. Aujourd'hui, on nous annonce 7 à 8 ans.
Mais ce qui est plus grave, c'est que le pôle sud qu'on croyait épargné, fond aussi vite... Et là, il s'agit d'un continent couvert de glace : s'il fond, la glace se transforme en eau et rejoint l'océan qui montera de 80 mètres ! (précédemment on nous annonçait 7 mètres en 2100)...
Aujourd'hui, les scientifiques revoient leurs chiffres très largement à la hausse. Ils avouent même les avoir "réduits" fortement pour rester crédibles et ne pas affoler.
Si le méthane vient aggraver la situation, c'est par 25 qu'il faudra peut être multiplier les chiffres d'origine...
Armageddon974- Membre
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Re: Changement climatique ?
La toxicité du méthane quand on le respire me parait secondaire (pour le moment), par rapport au RC...
Ha bon.
Et un air irrespirable, c'est donc moins dangeureux que 80 metres d'eau suplementaire?
Je n'ai pas la reponse sur la respirabilité de l'air si tant de methane etait rejeté dans l'atmosphere en tres peu de temps, mais je pense qu'il y a un ordre d'importance aux problemes, surtout qu'on parle là de changement "en quelques decennies".
On fuit l'eau qui monte, pas l'air.
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
Si çà continue faudra penser à consacrer une partie du forum reservée à la publication des bonnes nouvelles...
....
....
________________________________________________________
"J'arrêterais de faire de la politique le jour où ceux qui font de la politique arrêteront de faire les guignols....."
Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Re: Changement climatique ?
Rechoungpa a écrit:La toxicité du méthane quand on le respire me parait secondaire (pour le moment), par rapport au RC...
Ha bon.
Et un air irrespirable, c'est donc moins dangeureux que 80 metres d'eau suplementaire?
Je n'ai pas la reponse sur la respirabilité de l'air si tant de methane etait rejeté dans l'atmosphere en tres peu de temps, mais je pense qu'il y a un ordre d'importance aux problemes, surtout qu'on parle là de changement "en quelques decennies".
On fuit l'eau qui monte, pas l'air.
Excuses moi, mais j'avais compris qu'on avait une marge conséquente :
Citation :
Si j'ai bien compris, le methane est mortel quelque soit le temps d'exposition si on arrive 850 00 ppm. Nous sommes pour l'instant à 1,7 ppm .
La différence est énorme à côté des chiffres du CO2 et RC qui est déjà présent. Je crois qu'on est déjà à un réchauffement de 0,6° avec 385 ppm et qu'on aurait jamais dû dépasser ce chiffre qui nous promet avec la tendance des rejets à dépasser les 400 ppm et atteindre les 4° sans tenir compte du méthane qui, je le rappelle est 25x plus "réchauffant".
Ou bien j'ai loupé un métro ? peut-être la fatigue (il est 23h43 heure Réunion)
Armageddon974- Membre
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Re: Changement climatique ?
J'ai relu l'article de Semper (sur contreinfo)...
Les scientifiques sont très inquiets des propriétés du méthanes concernant le RC mais pas de l'empoisonnement de l'air pour le moment.
Ceci dit, l'empoisonnement de l'air est un sujet sérieux. Je me pose la question suivante :
Connait-on la quantité de pollution réelle qu'on respire ?
Dans l'océan, dans les décharges, on voit les déchets solides s'accumuler inexorablement...
Pourquoi n'en serait-il pas de même pour l'air, sans qu'on puisse le détecter visuellement ? Sachant tout ce qu'on rejette ...
Les scientifiques sont très inquiets des propriétés du méthanes concernant le RC mais pas de l'empoisonnement de l'air pour le moment.
Ceci dit, l'empoisonnement de l'air est un sujet sérieux. Je me pose la question suivante :
Connait-on la quantité de pollution réelle qu'on respire ?
Dans l'océan, dans les décharges, on voit les déchets solides s'accumuler inexorablement...
Pourquoi n'en serait-il pas de même pour l'air, sans qu'on puisse le détecter visuellement ? Sachant tout ce qu'on rejette ...
Armageddon974- Membre
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Date d'inscription : 19/02/2008
Re: Changement climatique ?
Bonsoir,
il faut savoir que si seulement 10% des réserves de méthane étaient libérées dans l'atmosphère, l'effet serait équivalent à une augmentation d'un facteur 10 du CO². (source Science et Vie Hors série de septembre 2007)
Il ferait alors déjà très chaud avant que les eaux ne montent ou que l'air devienne irréspirable...
il faut savoir que si seulement 10% des réserves de méthane étaient libérées dans l'atmosphère, l'effet serait équivalent à une augmentation d'un facteur 10 du CO². (source Science et Vie Hors série de septembre 2007)
Il ferait alors déjà très chaud avant que les eaux ne montent ou que l'air devienne irréspirable...
jardinbio- Membre
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Date d'inscription : 23/05/2008
Re: Changement climatique ?
jardinbio a écrit:Bonsoir,
il faut savoir que si seulement 10% des réserves de méthane étaient libérées dans l'atmosphère, l'effet serait équivalent à une augmentation d'un facteur 10 du CO². (source Science et Vie Hors série de septembre 2007)
Il ferait alors déjà très chaud avant que les eaux ne montent ou que l'air devienne irréspirable...
Je ne connaissais pas ce chiffre, mais c'est l'idée que je voulais exprimer. Après, tout est une question d'inertie. Mais c'est d'abord la chaleur qui apparaitra... et amplifiera les autres phénomènes.
Armageddon974- Membre
- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: Changement climatique ?
C'est sur que une augmentation de chaleur consequente n'est pas au top, mais ca peut se gerer, tout comme l'augmentation du niveau des mers.
Concernant l'air irespirable, on a le chiffre pour que l'air devienne lethal, mais quel est le chiffre pour des maux de tetes permanent, une irritation des poumons ou que sais je moi, des halucinations...
Ce que je veux dire c'est qu'il y a un moment ou sans etre lethal, la concentration de ce methane dans l'air sera tres dangereuse, et c'est ce chiffre qu'il faut trouver.
C'est vrai qu'intuitivement, on peut se dire qu'il y a une grosse marge, mais sans chiffre, on est sur de rien. Le corps reagit peut etre tres mal à une legere augmentation.
Je pars dans deux jours, je ne pense pas avoir le temps de fouiller le sujet, et j'espere ne pas dire trop de conneries, mais là, cette histoire de methane, je crois qu'on a pas pire situation.
Concernant l'air irespirable, on a le chiffre pour que l'air devienne lethal, mais quel est le chiffre pour des maux de tetes permanent, une irritation des poumons ou que sais je moi, des halucinations...
Ce que je veux dire c'est qu'il y a un moment ou sans etre lethal, la concentration de ce methane dans l'air sera tres dangereuse, et c'est ce chiffre qu'il faut trouver.
C'est vrai qu'intuitivement, on peut se dire qu'il y a une grosse marge, mais sans chiffre, on est sur de rien. Le corps reagit peut etre tres mal à une legere augmentation.
Je pars dans deux jours, je ne pense pas avoir le temps de fouiller le sujet, et j'espere ne pas dire trop de conneries, mais là, cette histoire de methane, je crois qu'on a pas pire situation.
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
en tout cas un prof qui donnais des cours sur la désertification (Mr.Carl Horao) nous avait dit qu'avec la libération de la taïga des glaces, on aurait beaucoup, beaucoup de méthane libéré, et qu'une fois toute la taïga en putréfaction, on serait sacrément mal barré, et définitivement. ça sent très, très mauvais...
________________________________________________________
J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure.
Hippolyte Taine
Re: Changement climatique ?
Vague de chaleur sur la côte est des Etats-Unis, inondations au centre
NEW YORK - La première vague de chaleur depuis août 2006 sur la côte est des Etats-Unis pourrait se traduire par des températures record à New York, tandis que le centre du pays était inondé après de violents orages qui se poursuivaient lundi.
Selon les medias locaux, les intempéries ont fait au moins huit morts, et des centaines de milliers de personnes étaient affectées par les inondations et les coupures d'électricité.
Dans certaines régions, toutes les routes sont coupées, selon Pat Slattery, porte-parole du service météorologique national. Plusieurs ponts ont été fermés et un pont suspendu dans l'Iowa (centre) s'est effondré, a-t-il dit.
Plusieurs violentes tornades se sont abattues en fin de semaines dans neuf Etats allant du Texas (sud) au Minnesota (nord).
Le gouverneur de l'Indiana (nord) a fait appel à la garde nationale pour construire des digues temporaires et l'état d'urgence a été déclaré dans 23 comtés.
Sur la côte est des Etats-Unis une vague de chaleur a commencé samedi dernier, et la météo prévoyait pour New York un record depuis 1933 avec 98° Fahrenheit (36,7 degrés Celsius).
"Il y a de bonnes chances de battre le record de température pour un 9 juin," atteint en 1933 avec 97 degrés Fahrenheit, a déclaré à l'AFP Gary Conte, météorologiste du Service Météorologique National.
A Washington, la température était de 93 degrés Fahrenheit lundi, a indiqué à l'AFP Calvin Meadows, un responsable des services météorologiques de la capitale fédérale. Le record pour Washington a été atteint en 1874 avec 102° Fahrenheit, a-t-il précisé.
"Nous rappelons à nos clients d'éteindre leurs climatiseurs quand ils ne sont pas chez eux, de fermer leurs rideaux et d'utiliser plutôt des ventilateurs", a déclaré Alfonso Quiroz, porte-parole de c*n Edison, qui fournit la ville de New York en électricité.
Des coupures de courant sont intervenues à Brooklyn, et le courant devait être rétabli en fin de journée, a indiqué un porte-parole. Quelques rames de métro ont également été arrêtées, notamment une partie de la ligne G à Brooklyn, qui ne circulait plus depuis le début de la matinée après une panne électrique.
La vague de chaleur est définie par trois jours consécutifs avec une température au-delà de 90 d&egrés Fahrenheit.
L'indice de chaleur, qui prend en compte l'humidité pour exprimer la sensation de température, pourrait atteindre 107 degrés Fahrenheit (41,7 degrés Celsius) dans l'après-midi.
Dimanche, 600.000 New-Yorkais se sont rendus à la plage, et 3.000 ont fait des haltes dans quelques 40 centres de rafraîchissement installés à travers la ville, a rapporté la chaîne de télévision NY1.
(©AFP / 09 juin 2008 20h05)
NEW YORK - La première vague de chaleur depuis août 2006 sur la côte est des Etats-Unis pourrait se traduire par des températures record à New York, tandis que le centre du pays était inondé après de violents orages qui se poursuivaient lundi.
Selon les medias locaux, les intempéries ont fait au moins huit morts, et des centaines de milliers de personnes étaient affectées par les inondations et les coupures d'électricité.
Dans certaines régions, toutes les routes sont coupées, selon Pat Slattery, porte-parole du service météorologique national. Plusieurs ponts ont été fermés et un pont suspendu dans l'Iowa (centre) s'est effondré, a-t-il dit.
Plusieurs violentes tornades se sont abattues en fin de semaines dans neuf Etats allant du Texas (sud) au Minnesota (nord).
Le gouverneur de l'Indiana (nord) a fait appel à la garde nationale pour construire des digues temporaires et l'état d'urgence a été déclaré dans 23 comtés.
Sur la côte est des Etats-Unis une vague de chaleur a commencé samedi dernier, et la météo prévoyait pour New York un record depuis 1933 avec 98° Fahrenheit (36,7 degrés Celsius).
"Il y a de bonnes chances de battre le record de température pour un 9 juin," atteint en 1933 avec 97 degrés Fahrenheit, a déclaré à l'AFP Gary Conte, météorologiste du Service Météorologique National.
A Washington, la température était de 93 degrés Fahrenheit lundi, a indiqué à l'AFP Calvin Meadows, un responsable des services météorologiques de la capitale fédérale. Le record pour Washington a été atteint en 1874 avec 102° Fahrenheit, a-t-il précisé.
"Nous rappelons à nos clients d'éteindre leurs climatiseurs quand ils ne sont pas chez eux, de fermer leurs rideaux et d'utiliser plutôt des ventilateurs", a déclaré Alfonso Quiroz, porte-parole de c*n Edison, qui fournit la ville de New York en électricité.
Des coupures de courant sont intervenues à Brooklyn, et le courant devait être rétabli en fin de journée, a indiqué un porte-parole. Quelques rames de métro ont également été arrêtées, notamment une partie de la ligne G à Brooklyn, qui ne circulait plus depuis le début de la matinée après une panne électrique.
La vague de chaleur est définie par trois jours consécutifs avec une température au-delà de 90 d&egrés Fahrenheit.
L'indice de chaleur, qui prend en compte l'humidité pour exprimer la sensation de température, pourrait atteindre 107 degrés Fahrenheit (41,7 degrés Celsius) dans l'après-midi.
Dimanche, 600.000 New-Yorkais se sont rendus à la plage, et 3.000 ont fait des haltes dans quelques 40 centres de rafraîchissement installés à travers la ville, a rapporté la chaîne de télévision NY1.
(©AFP / 09 juin 2008 20h05)
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
Hausse probable des maladies en Europe liées au réchauffement
STOCKHOLM - Les maladies transmises par les insectes et les rongeurs pourraient se multiplier en Europe, en raison des changements climatiques, ont indiqué jeudi des spécialistes européens de la santé réunis à Stockholm.
"Ces maladies sont étroitement liées aux changements climatiques (...). Il faut prendre des mesures pour combattre ces risques", a déclaré Renaud Lancelot, chercheur au Centre français de coopération internationale en recherche agronomique, aux journalistes de la capitale suédoise.
M. Lancelot est l'un des 23 scientifiques européens qui participent à une conférence organisée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) basé à Stockholm sur le thème des maladies vectorielles, c'est à dire les virus transportés par les moustiques, les taons, les tiques et les rongeurs.
"Les changements climatiques et environnementaux que prévoient les experts vont modifier les risques de maladies vectorielles en Europe", a souligné la présidente de l'ECDC Zsuzsanna Jakab dans un communiqué.
"Nous devrions bientôt assister à la multiplication de pathologies telles que des encéphalites à tiques, ou même le virus du chikungunya, dans des régions où elles n'avaient jamais été recensées", a-t-elle poursuivi.
(©AFP / 12 juin 2008 17h41)
Pour enlever les tiques, utiliser un tire tique, c'est l'idéal.
STOCKHOLM - Les maladies transmises par les insectes et les rongeurs pourraient se multiplier en Europe, en raison des changements climatiques, ont indiqué jeudi des spécialistes européens de la santé réunis à Stockholm.
"Ces maladies sont étroitement liées aux changements climatiques (...). Il faut prendre des mesures pour combattre ces risques", a déclaré Renaud Lancelot, chercheur au Centre français de coopération internationale en recherche agronomique, aux journalistes de la capitale suédoise.
M. Lancelot est l'un des 23 scientifiques européens qui participent à une conférence organisée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) basé à Stockholm sur le thème des maladies vectorielles, c'est à dire les virus transportés par les moustiques, les taons, les tiques et les rongeurs.
"Les changements climatiques et environnementaux que prévoient les experts vont modifier les risques de maladies vectorielles en Europe", a souligné la présidente de l'ECDC Zsuzsanna Jakab dans un communiqué.
"Nous devrions bientôt assister à la multiplication de pathologies telles que des encéphalites à tiques, ou même le virus du chikungunya, dans des régions où elles n'avaient jamais été recensées", a-t-elle poursuivi.
(©AFP / 12 juin 2008 17h41)
Pour enlever les tiques, utiliser un tire tique, c'est l'idéal.
Dernière édition par Sempervirens le Jeu 12 Juin 2008 - 20:49, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
La tique elle même n'est pas dangereuse, sauf si elle régurgite : elle peut transmettre la maladie de Lyme. Et l'éther la fait regurgiter...
Edition tardive :
lien Wiki (++ pour le "Tire-tic")
( - pour la cigarette qui agresse la tique et la fait régurgiter)
Un nouveau fil rassemblant prévention et soins des attaques d'insectes et/ou d'animaux serait-il approprié?
Edition tardive :
lien Wiki (++ pour le "Tire-tic")
( - pour la cigarette qui agresse la tique et la fait régurgiter)
Un nouveau fil rassemblant prévention et soins des attaques d'insectes et/ou d'animaux serait-il approprié?
Dernière édition par luxferrrare le Mer 18 Juin 2008 - 13:38, édité 1 fois
luxferrrare- Modérateur
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Re: Changement climatique ?
Hs(pas tout à fait)
Trés juste Lux, ...avec une braise de cigarette idem??
Je ne sait pas...cela marche bien pour s'en débarrasser.
Trés juste Lux, ...avec une braise de cigarette idem??
Je ne sait pas...cela marche bien pour s'en débarrasser.
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
Sempervirens a écrit:Hs(pas tout à fait)
Trés juste Lux, ...avec une braise de cigarette idem??
Je ne sait pas...cela marche bien pour s'en débarrasser.
la cigarette,c'était la méthode des anciens et à priori ,ça marchait.
calogronan- Membre
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Re: Changement climatique ?
La prolifération des méduses témoigne des dérèglements du milieu naturel
PARIS - Etranges animaux gélatineux encore mal connus, les méduses prolifèrent en de nombreux points du globe, notamment en Méditerranée où elles sont de nouveau attendues cet été, témoignant des dérèglements du milieu naturel.
La surexploitation des mers et le réchauffement climatique font partie des principales raisons avancées pour expliquer ce "boom démographique" des méduses qui "occupent aujourd'hui la place de nombreuses autres espèces", selon les termes de Ricardo Aguilar, directeur de recherche au sein de l'ONG Oceana.
"Les populations de méduses explosent partout. Or, la méduse est un excellent marqueur de l'environnement. Plus elle est présente, plus cela veut dire que le milieu s'est modifié", explique Jacqueline Goy, de l'Institut océanographique de Paris.
Le cas de la Méditerranée, excellent bassin d'étude de cet invertébré devenu la hantise du baigneur, est éloquent.
Les scientifiques sont d'accord: les Pelagia noctiluca, dont les piqûres provoquent des brûlures, s'apprêtent une nouvelle fois à envahir les côtes méditerranéennes.
Même si son impact est très difficile à mesurer, le réchauffement climatique est également considéré comme un facteur-clé: des températures de l'eau plus élevées allongent la période de reproduction de ces invertébrés.
Des experts espèrent que l'impact négatif sur le tourisme poussera les gouvernements à investir dans la recherche sur cet animal étrange dont le comportement est un indicateur précieux sur les changements profonds en cours sur la planète: au fond des mers, mais aussi sur terre et dans le ciel.
(©AFP / 18 juin 2008 06h51)
PARIS - Etranges animaux gélatineux encore mal connus, les méduses prolifèrent en de nombreux points du globe, notamment en Méditerranée où elles sont de nouveau attendues cet été, témoignant des dérèglements du milieu naturel.
La surexploitation des mers et le réchauffement climatique font partie des principales raisons avancées pour expliquer ce "boom démographique" des méduses qui "occupent aujourd'hui la place de nombreuses autres espèces", selon les termes de Ricardo Aguilar, directeur de recherche au sein de l'ONG Oceana.
"Les populations de méduses explosent partout. Or, la méduse est un excellent marqueur de l'environnement. Plus elle est présente, plus cela veut dire que le milieu s'est modifié", explique Jacqueline Goy, de l'Institut océanographique de Paris.
Le cas de la Méditerranée, excellent bassin d'étude de cet invertébré devenu la hantise du baigneur, est éloquent.
Les scientifiques sont d'accord: les Pelagia noctiluca, dont les piqûres provoquent des brûlures, s'apprêtent une nouvelle fois à envahir les côtes méditerranéennes.
Même si son impact est très difficile à mesurer, le réchauffement climatique est également considéré comme un facteur-clé: des températures de l'eau plus élevées allongent la période de reproduction de ces invertébrés.
Des experts espèrent que l'impact négatif sur le tourisme poussera les gouvernements à investir dans la recherche sur cet animal étrange dont le comportement est un indicateur précieux sur les changements profonds en cours sur la planète: au fond des mers, mais aussi sur terre et dans le ciel.
(©AFP / 18 juin 2008 06h51)
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
DOCUMENTAIRE A VOIR sur dailymotion:
LA 11EME HEURE
le Dernier Virage de Leila Conners Petersen et Nadia Conners est le résultat de plus de 70 entretiens avec des savants et des personnalités du monde entier faisant un état des lieux de la planète et des dangers qui menacent l’écosystème. Ecrit et produit par l’acteur américain Leonardo DiCaprio, le film pose la question suivante : les catastrophes naturelles et les incidents qui se multiplient sur la planète sont-ils des signes avant-coureurs d’un phénomène susceptible de mettre en péril l’avenir de l’homme ?
LA 11EME HEURE
le Dernier Virage de Leila Conners Petersen et Nadia Conners est le résultat de plus de 70 entretiens avec des savants et des personnalités du monde entier faisant un état des lieux de la planète et des dangers qui menacent l’écosystème. Ecrit et produit par l’acteur américain Leonardo DiCaprio, le film pose la question suivante : les catastrophes naturelles et les incidents qui se multiplient sur la planète sont-ils des signes avant-coureurs d’un phénomène susceptible de mettre en péril l’avenir de l’homme ?
Invité- Invité
Re: Changement climatique ?
Typhon Fengshen: au moins 19 morts aux Philippines
Au moins 19 personnes sont mortes aux Philippines lors du passage du typhon Fengshen. Plus de 30'000 personnes se sont réfugiées sur des toits à la suite d'inondations et de glissements de terrain, ont indiqué des responsables.
Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la province de Maguindanao (sud), avec une vingtaine de personnes noyées ou portées disparues dans la ville d'Upi où le fleuve Risao est sorti de son lit et a emporté des habitations. Dans la région de Bicol (est), plus de 200'000 personnes ont dû être évacuées vers des abris, selon la sécurité civile.
Le typhon Fengshen se dirige maintenant vers le nord-ouest avec des vents atteignant 195 km/heure, occasionnant des coupures de courant, rendant impraticables certaines routes, déracinant des arbres et arrachant le toit de maisons. De fortes pluies sont attendues jusqu'à dimanche sur le centre du pays.
Au moins 19 personnes sont mortes aux Philippines lors du passage du typhon Fengshen. Plus de 30'000 personnes se sont réfugiées sur des toits à la suite d'inondations et de glissements de terrain, ont indiqué des responsables.
Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la province de Maguindanao (sud), avec une vingtaine de personnes noyées ou portées disparues dans la ville d'Upi où le fleuve Risao est sorti de son lit et a emporté des habitations. Dans la région de Bicol (est), plus de 200'000 personnes ont dû être évacuées vers des abris, selon la sécurité civile.
Le typhon Fengshen se dirige maintenant vers le nord-ouest avec des vents atteignant 195 km/heure, occasionnant des coupures de courant, rendant impraticables certaines routes, déracinant des arbres et arrachant le toit de maisons. De fortes pluies sont attendues jusqu'à dimanche sur le centre du pays.
SavageBeast- Membre
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Re: Changement climatique ?
Le réchauffement de la planète a changé leur vie
Plus de 250 personnalités du monde politique, économique et scientifique sont réunies à Genève depuis hier pour discuter des enjeux liés aux changements climatiques
«Les changements climatiques sont le défi de notre génération. Ils ont déjà un impact dévastateur sur des dizaines de millions de personnes à travers le monde. C'est maintenant qu'il faut agir!» a déclaré l'ancien secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan à l'ouverture du premier Forum humanitaire global. Durant deux jours (24 et 25 juin), la manifestation réunit à Genève plus de 250 personnalités du monde politique, économique et scientifique sur le thème du changement climatique. «L'objectif est de réunir des experts issus de tous les domaines qui n'ont pas l'habitude de travailler sur des questions humanitaires. Nous voulons faciliter la mise en place de partenariats entre le secteur privé et public», explique Blaise Godet, représentant la Suisse auprès des organisations internationales à Genève.
Aux côtés des invités de renom, cinq jeunes de 17 à 24 ans habitant les quatre coins du monde sont venus témoigner des conséquences du dérèglement climatique sur leur vie de tous les jours (lire les encadrés).
Plus de 250 personnalités du monde politique, économique et scientifique sont réunies à Genève depuis hier pour discuter des enjeux liés aux changements climatiques
«Les changements climatiques sont le défi de notre génération. Ils ont déjà un impact dévastateur sur des dizaines de millions de personnes à travers le monde. C'est maintenant qu'il faut agir!» a déclaré l'ancien secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan à l'ouverture du premier Forum humanitaire global. Durant deux jours (24 et 25 juin), la manifestation réunit à Genève plus de 250 personnalités du monde politique, économique et scientifique sur le thème du changement climatique. «L'objectif est de réunir des experts issus de tous les domaines qui n'ont pas l'habitude de travailler sur des questions humanitaires. Nous voulons faciliter la mise en place de partenariats entre le secteur privé et public», explique Blaise Godet, représentant la Suisse auprès des organisations internationales à Genève.
Aux côtés des invités de renom, cinq jeunes de 17 à 24 ans habitant les quatre coins du monde sont venus témoigner des conséquences du dérèglement climatique sur leur vie de tous les jours (lire les encadrés).
«Nous n'avons plus de maïs» «Je viens de Tsiko, un village à 160 km de Lomé (Togo). J'ai passé mon enfance à récolter du maïs dans le champ de mon père. Mais, aujourd'hui, nous n'arrivons plus à produire suffisamment de céréales pour survivre en raison de la sécheresse. Les pluies se font de plus en plus rares. Nous allons bientôt manquer de nourriture. Alors les gens se mettent à couper les arbres qui se trouvent au bord des rivières pour pouvoir payer les écolages de leurs enfants. Et, résultat, l'eau que nous buvons diminue de jour en jour. Les herbes médicinales que nous allions chercher dans la forêt sacrée à côté de mon village pour nous soigner ont disparu. Comme nous n'avons pas les moyens d'aller dans des pharmacies, nous devons acheter des médicaments qui se trouvent au bord des routes, mais ils sont complètement périmés.» | |
«Chaque jour, des plages disparaissent» «J'habite à Majuro, l'île capitale de l'archipel des Marshall, qui regroupe 34 îlots entre Hawaii et l'Australie. Nous sommes très affectés par les changements climatiques. A cause de la montée des eaux et de l'érosion des côtes, nos îles rétrécissent. Chaque jour, des plages, des arbres, des terres disparaissent, englouties sous l'eau. Et nous ne pouvons pas nous réfugier dans des montagnes, car il n'y en a pas. Bientôt, nous ne pourrons plus cultiver nos fruits et légumes. Nos traditions culinaires vont donc disparaître. Nous devrons manger de plus en plus de nourriture américaine. Je suis très inquiet pour les générations futures. Car, parallèlement à la disparition des terres, la population augmente. Où irons-nous dans quinze ans lorsque les îles disparaîtront? Serons-nous reconnus comme réfugiés climatiques?» | |
«La glace s'effrite sous nos pieds» «Je suis originaire de l'île Baffin, dans l'Arctique canadien. J'habite à Iqaluit, une ville de 65 000 habitants. A cause du réchauffement climatique, mon peuple et ma culture sont en train de disparaître. Je viens de perdre un ami parti chasser des phoques avec une motoneige. La glace s'est fissurée sous lui et l'a englouti. Bientôt nous n'oserons plus aller chasser. La couche de glace sur laquelle nous vivons devient de plus en plus étroite. Les glaciers fondent. Les maisons construites sur le permafrost se déplacent. Les températures sont complètement déréglées. Au mois de février, il fait normalement -25 degrés. Mais, depuis deux ou trois ans, il fait +3 ou 4 degrés.» | |
«Je ne suis plus en sécurité» «Quand j'étais petit, je voyais des cyclones à la télévision. Aujourd'hui, ça se passe à côté de chez moi. Les changements climatiques engendrent de graves conséquences sociales et économiques au Brésil. A cause des sécheresses dans le nord-est du pays, la population des villes gonfle. Et, avec elle, la violence. Aujourd'hui, je ne me sens plus en sécurité à São Paulo. Nous souffrons des pires effets du réchauffement de la planète, alors que nous ne sommes pas responsables.» | |
«Nous n'avons plus d'eau potable» «Je suis née à Sunderbans, un village à 65 km de Calcutta situé dans un delta qui borde l'ouest du Bengale, l'Inde et le Bangladesh. Sur les 104 îles du delta, seules 54 sont situées au-dessus du niveau de la mer. Avec le réchauffement climatique, l'eau salée monte et inonde les terres. Nous n'avons plus d'eau potable et les gens meurent de faim. Car les terres inondées par l'eau salée sont incultivables durant trois ans. Les poissons meurent à cause du taux de salinité qui a augmenté de 30%. On dénombre 700 000 réfugiés climatiques dans la région.» |
SavageBeast- Membre
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Re: Changement climatique ?
Sempervirens a écrit:
le Dernier Virage de Leila Conners Petersen et Nadia Conners est le résultat de plus de 70 entretiens avec des savants et des personnalités du monde entier faisant un état des lieux de la planète et des dangers qui menacent l’écosystème.
Un film a voir!
J'apprécie la touche d'espoir en fin de film!
Tout n'est pas noir, il reste beaucoup à faire pour transformer notre société!
J'espère que les décisions politiques seront prises à temps, car pour l'instant seules les actions individuelles/associatives semblent fonctionner...
ipphy- Membre Premium
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Re: Changement climatique ?
Le pôle Nord libéré des glaces, un fait sans précédent
Le pôle Nord pourrait momentanément être libéré des glaces cet été. Un fait sans précédent dans les temps modernes qui marquerait une nouvelle étape dans le recul de la banquise arctique depuis dix ans sous l'effet du réchauffement climatique.
"Il est très possible qu'il n'y ait plus de glace au pôle Nord à la fin de cet été, ce qui s'explique par le fait que le pôle est désormais recouvert d'une fine couche de glace", a expliqué à l'AFP Mark Serreze, un scientifique du Centre national américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center) à Boulder (Colorado, ouest).
Evaluant cette possibilité à 50%, ce scientifique a jugé "concevable qu'à la mi-septembre des voiliers puissent naviguer d'Alaska au pôle Nord".
La fonte des glaces au pôle Nord "s'est déjà produite dans l'histoire de la Terre mais certainement pas dans les temps modernes", a-t-il ajouté.
"Ce que nous avons observé ces dix dernières années est une vaste réduction des glaces arctiques, notamment ces trois dernières années, et cette tendance de long terme fera qu'il pourrait ne plus y avoir de glace l'été dans l'océan Arctique d'ici 2030 ou autour de cette date", a poursuivi le glaciologue. Il y a quelques années, ce scénario était anticipé entre 2050 et 2100, a-t-il rappelé.
Durant l'été 2007, la fonte des glaces arctiques avait permis d'ouvrir plus longuement le passage du Nord-Ouest, une route maritime qui relie l'Atlantique au Pacifique en passant entre les îles arctiques du grand nord canadien.
Le pôle Nord pourrait momentanément être libéré des glaces cet été. Un fait sans précédent dans les temps modernes qui marquerait une nouvelle étape dans le recul de la banquise arctique depuis dix ans sous l'effet du réchauffement climatique.
"Il est très possible qu'il n'y ait plus de glace au pôle Nord à la fin de cet été, ce qui s'explique par le fait que le pôle est désormais recouvert d'une fine couche de glace", a expliqué à l'AFP Mark Serreze, un scientifique du Centre national américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center) à Boulder (Colorado, ouest).
Evaluant cette possibilité à 50%, ce scientifique a jugé "concevable qu'à la mi-septembre des voiliers puissent naviguer d'Alaska au pôle Nord".
La fonte des glaces au pôle Nord "s'est déjà produite dans l'histoire de la Terre mais certainement pas dans les temps modernes", a-t-il ajouté.
"Ce que nous avons observé ces dix dernières années est une vaste réduction des glaces arctiques, notamment ces trois dernières années, et cette tendance de long terme fera qu'il pourrait ne plus y avoir de glace l'été dans l'océan Arctique d'ici 2030 ou autour de cette date", a poursuivi le glaciologue. Il y a quelques années, ce scénario était anticipé entre 2050 et 2100, a-t-il rappelé.
Durant l'été 2007, la fonte des glaces arctiques avait permis d'ouvrir plus longuement le passage du Nord-Ouest, une route maritime qui relie l'Atlantique au Pacifique en passant entre les îles arctiques du grand nord canadien.
SavageBeast- Membre
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Re: Changement climatique ?
Salut Savage!
Excuse moi, mais, où as tu vu cet article?
Il me semble assez différent de l'article original de "The Independant", lisible ici
http://www.independent.co.uk/environment/climate-change/exclusive-no-ice-at-the-north-pole-855406.html
La traduction française me semble assez libre. Même si je te félicite de prévenir les gens ici, parceque, les médias francophone ont complètement zappé l'info, il semblerait
bref, tu écris :
Pourtant, dans l'article mis en lien, on a :
C'est relativement différent, non?
Bien à vous tous, l'article original est nettement plus précis et surtout, plus dramatique.
Excuse moi, mais, où as tu vu cet article?
Il me semble assez différent de l'article original de "The Independant", lisible ici
http://www.independent.co.uk/environment/climate-change/exclusive-no-ice-at-the-north-pole-855406.html
La traduction française me semble assez libre. Même si je te félicite de prévenir les gens ici, parceque, les médias francophone ont complètement zappé l'info, il semblerait
bref, tu écris :
La fonte des glaces au pôle Nord "s'est déjà produite dans l'histoire de la Terre mais certainement pas dans les temps modernes", a-t-il ajouté.
Pourtant, dans l'article mis en lien, on a :
but for the first time in human history, ice is on course to disappear entirely from the North Pole this year.
C'est relativement différent, non?
Bien à vous tous, l'article original est nettement plus précis et surtout, plus dramatique.
remi- Membre
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Date d'inscription : 21/04/2008
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