[Crise économique] (1)

Les Chinois sont dépendants des ricains (endettement de plusieurs milliards) depuis qu'ils leurs financent la guerre en Irak.
Ils n'aimeraient pas non plus que le $ s'efondre sinon leur monnaie ne serait plus compétitive.

Si les USA s'effondrent que se passera t il ?

LA question est de s'accorder sur ce que veut dire "s'effondre" , surtout pour les USA .

Prenons des exemples :

1 ) Pour Bush, les USAs sont déjà éffondrés !! Depuis que des etats ( au sens fédéral ) autorisent le marriage homosexuel!
Donc pour certains l'effondrement le plus dramatique est la perte de valeurs morales qui , d'après eux, doivent etre unanimemment ( sans exception ), partagé par le pays!
Ok Bush n'est pas une lumiere mais c'est tout de meme le président des USA et son opinion ne compte pas pour du beurre! Surtout qu'il est loin d'etre le seul à penser celà.

Conséquence possible de cette opinion : l'attentisme et le laisser faire : A quoi bon tenter de limiter les effets d'une crise economique si vous jugez votre pays dejà remplit de dépravés !
2 ) Pour Bernanke, la FED, le Pentagone, ... Les USA s'effondrent si leur influence géostratégique, soit militaire, soit economique, se reduit de trop.

Conséquence : à force de vouloir cacher la perte d'influence, on ne prend pas des mesures pour s'habituer à négocier des partenariats et on se retrouve à quemander devant le roi d'Arabie quelques gouttes supplémentaires de pétrole....qui vous sont dédaigneusement refusées!
Là encore l'inaction prédomine mais cachée par de vaines tentatives de maintenir le statut quo!

3 ) Pour la majorité de la population un pays s'effondre si les gens n'ont plus la sécurité de leurs biens ni la possibilité de vivre décemment d'un travail stable. Le liban, l'Irak ou le Soudan sont "éffondrés".

Hum....ne plus pouvoir "vivre décemment d'un travail stable" ne serait ce pas déjà bien répandu aux USA et ailleurs dans les pays de l'OCDE ? La précarité n'est elle pas la premiere marche de l'effondrement ? ( oui je sais le bac de philo c'etait hier ! )

Bref l'economie et la stratégie des prochains mois sont comme une partie d'échecs. Il ne sert à rien d'essayer de prédir le milieu de partie tant qu'on ne connait pas les coups de l'ouverture.
Tout ce qu'on peut dire c'est que probablement le premier coup est en train d'etre posé.

@ Trans

Salut, ton point de vue est interessant et c'est vrai que l'on use ici de beaucoup de jolis mot mais celà n'a de sens que si chacun mets les mêmes sens dérrière chaque. Toutefois, je crois que la question de Bouh-riko est assez simple à comprednre.
Une fois la puissance état unienne concretement et officiellement au tapis, que se passera t'il.

Je me base sur l'histoire, une des seules choses que je comprenne
L'après 45 offre un monde en ruine, dévasté par 6 années de conflit industriel. Les USA possèdent 2/3 du stock d'or mondial, l'armée la plus puissante au monde avec l'URSS, et il ne leur aurait manqué que de voir le drapeau toilé flotter sur la prote de Brandbirg pour que le triomphe soit total.
Néanmoins, ce sont eux qui vont financer la reconstruction. Le plan marshall entre autres. Aujourd'hui, le monde vit toujorus sur ce même système de confiance dans la puissance américaine. Si cette dernière tombe, c'est comme quand l'empire romain a vu Rome se faire visiter par les Wisigoths. Tout le monde s'en détournera, et tous els satellites économiques US tomberont. A savoir, l'UE, le japon, la chine, le canada, l'amerique latine, l'inde, etc...

Donc, on est bien au début de la fin. La fin est inévitable, surtout aujourd'hui. ( c'est stupide ce que je raconte.. une fin ets toujours inévitable, c'est seulement qu'aujourd'hui on ne peut plus la nier).
Mais la fin, c'est quoi? Le retour à un néo paléolithique? Ou le crash boursier? Ou que sais-je encore?

Après la puissance USA ?

Ca depend ce qui restera :

Soit les USA, en tant qu'etat federal, se maintiennent avec ce qui va bien ( bqe centrale mais non independante, politique monetaire centralisée, politique etrangere commune ).

Dans ce cas l'Europe, le reste du Commonwealth ( notamment l'australie et le canada ) et une partie de l'Asie leur viendront en aide humanitaire....peut etre pendant longtemps.


Soit les USA s'effondrent en tant qu'etat federal ( et vu la puissance policiere là bas ce n'est pas rien comme hypothèse ) et c'est probablement un carnage de reglements de comptes communautaires.
Le reste du monde dégouté se détourne d'eux et on revient à la situation internationale , grosso modo, au 19eme siecle à la sortie des guerres napoléonniennes.

ce que voulait sans doute dire Trans, c'est qu'il voit la fin peut-être plus loin que nous.
A vrai dire, c'est juste une question de délais...
Les USA sont un mastodonte encore très puissant, surtout militairement. Cependant, il me semble que cette fois ci, ce qu'ils appellent "les fondamentaux" sont dans le rouge violacé. Il existe encore quelques chiffres qui sortent positifs... mais quelque chose me dit qu'ils sont trafiqués pour retarder la crise finale.

@ Trans
Ce qui est sûr, c'est que le géant USA n'est pas encore à terre...
Il le sera peut-être jamais, car dans une tentative de fuite en avant en provoquant un conflit généralisé, il a les capacités tactiques de s'en sortir, et ce sont l'Europe, la Russie et les pays du Sud qui paieront l'addition.
Mais ils sont endettés à mort et le pays, autrefois prospère parce qu'il produisait, est devenu un gros consommateur emprunteur. La crise financière qui se profile pour très bientôt va créer une forte paupérisation de la population. Il semblerait que ce soit même pire que 1929, pour la simple raison, c'est qu'en 1929, TOUTES les matières premières étaient abondantes et la Terre ne portait que 2 milliards d'êtres humains... tout était possible après la crise de 29... ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Quant aux fameux délais... 2 cas de figure peut-être :
- agression de l'Iran avec un conflit qui se propage ; là, la fin du système me semble très proche (style guerre de 39/45 puissance 100)
- pas de conflit généralisé : la crise peut s'amplifier sur plusieurs années...jusqu'à la rareté définitive du pétrole. On a peut-être, avec un peu de chance, une toute petite décennie pour se préparer...

Pour moi, dans les deux cas, c'est le commencement de la fin dès aujourd'hui, car beaucoup de décisions (ou d'indécisions) prisent hier produisent leurs effets négatifs aujourd'hui, et les décisions (ou indécisions) d'aujourd'hui ne vont pas dans le bon sens et vont avoir des conséquences graves demain ou après demain.

L'incompétence et la cupidité nous ont entrainées sur une mauvaise pente... y a pas de raison de penser que cela va changer... bien au contraire. Il semblerait que ce soit dans la mentalité humaine que de raisonner après avoir heurté le mur... s'il rest quelqu'un pour raisonner...

Ce que je veux surtout faire passer comme idée c'est d'arrêter de penser à la guerre comme evolution possible.

Les différentes alliances militaires, au premier chef l'OTAN, sont hyper intégrées, coordonnées, controlées surtout au niveau diplomatique. C'est le coeur du probleme militaire de tous temps, les accords strategiques militaires ne sont possibles à long terme que si les pays qui n'en font pas partie ont la possibilité d'etre rassurés.

Tout le monde surveille tout le monde : Pourquoi croyez vous que l'Iran est toujours entier et reciproquement que pas un seul tanker ou navire US n'a explosé ?
Moscou surveille et restreint l'Iran ; L'europe ( surtout la Grande Bretagne ) surveille et controle l'Otan ( et donc restreint les Etats Unis );
Et , Ôh hasard , la Russie vend du gaz à l'Europe et l'Iran lorgne discrètement du coté de l'Euro pour vendre son pétrole!
Et çà va pas changer parce que des gens vont avoir faim meme en France ! Est ce que 7 millions de pauvres ont empêché les industriels francais de continuer à commercer ?

Il est t'y pas beau le monde ? Et il n'y a pas que la Russie et l'Europe. Les manoeuvres autour du 14 juillet, du président syrien et des accords méditerannéens, c'est quoi sinon une vraie campagne militaire et economique en cours ?

Les affrontements ne se font pas comme à l'epoque du rideau de fer, les guerres se livrent au niveau des normes industrielles , des contrats commerciaux et des accords diplomatiques.
Actuellement, entre les logiciels libres, les accords energetiques, les contrats industriels de défense le monde de 2020 est largement construit. Celà ne changera pas meme si 30% des gens sont en situation de disette : Vous croyez qu'il pense à quoi Sarko lorsqu'il evoque le cyber terrorisme et le terrorisme tout court ? Cà se saurait si Ben laden avait des hackers de génie !
Par contre du coté de Paris, ... en cas de disette, faudrait peut etre surveiller !

Pour parler d'autre chose ( quoique ) : vous avez vu les infos TV ? Cà y est la commission européenne commence à lacher du lest pour les aides aux pêcheurs. Pour les routiers celà sera la prochaine etape ....
...mais de toute façon tout ce petit monde est suffisamment inquiet sur l'economie pour tout faire pour tenter de sauvegarder la saison estivale.
Le cauchemar des autorités serait une situation à l'anglaise juste pendant les grands départs en vacances.

@ Trans

dis comme ça, je suis d'accord. La guerre, comme elle existe en irak, par exemple, ne sert juste qu'à faire du spectacle pour els masses. En termes d'efficacité, elle est nulle. La guerre commerciale à coup de quotas et autres, fait nettement plus de dégats, voire tout autant de morts.

Je coris que le différend n'était qu'un problème de rhétorique

Maintenant, j'ai le sentiment que la russie bluffe sur tous les tableaux. Ca ne serait pas la 1ère fois, remarquez.
L'iran essaye de s'offrir plus de devises dans une conjoncture qui tourne à la plaisanterie.
La chine et le japon sont des bulles éco, liées aux USA, si les states tombent, ils suivent...
l'afrique est un vaste conflit aux facettes multiples.
L'europe devient de plus en plus la kekette des USA. C à d, elle sert à rien en pendouillant mollement aux states qui fanfaronnent.

Reste les problèmes climatiques qui s'accélèrent de façon dramatique. Comment paraitre crédible quand on a 3 états qui ont 2/3 de leur territoire sous 3 mètres d'eau?

de toute façon, les choses commencent à percer. Hier soir, sur RTBF ( la 1ère chaine en belgique) ils ont quand même dit ouvertement que nous étions dans une 3° crise pétrolière et que le pétrole allait bientôt manquer.
Bon, y'a 1 mois, ils disaient aussi qu'en 2014, la belgique connaitrais une famine comme jamais vue à cause des dérèglements climatiques et de l'arrêt du pétrole bon marché (donc plus de chimie agricole).
Je sais que vous autres, habitués à PPDA ( bientôt RIP), vous n'avaient aps encore ce son de cloche, mais...
tout peut arriver.

Walloniquement vôtre

remi a écrit:@ Trans

dis comme ça, je suis d'accord. La guerre, comme elle existe en irak, par exemple, ne sert juste qu'à faire du spectacle pour els masses. En termes d'efficacité, elle est nulle. La guerre commerciale à coup de quotas et autres, fait nettement plus de dégats, voire tout autant de morts.

...

T as tout compris ...respects !

Juste une précision :

...La Ferrari est un modèle totalement petro dependant ...

Le gouverneur de la Banque centrale de Chine s'alarme de la baisse du dollar


Le gouverneur de la Banque centrale chinoise Zhou Xiaochuan a mis en garde mardi contre la chute du dollar qui fait grimper les prix du pétrole et des matières premières, attise les risques d'inflation et fragilise les pays en développement.



"Un dollar faible entraînera inévitablement une augmentation des matières premières, y compris du pétrole, et le prix de ces matières premières va croître nettement", a indiqué M. Zhou après sa rencontre avec le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Ben Bernanke, et le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson, à Annapolis (Maryland, est).
Cette hausse des matières premières provoque aussi une "pression croissante" sur la monnaie chinoise qui "va conduire à l'inflation".
"Beaucoup de pays en développement le ressentent déjà", a-t-il ajouté.
Le dollar continue de baisser en dépit de l'accélération de l'inflation, sur fond de spéculation de la hausse des taux d'intérêt. Le yuan s'est pour sa part apprécié de 20% par rapport au dollar depuis trois ans.

transhuman a écrit:

T as tout compris ...respects !

Comme quoi j'ai du mieux écouter mes cours d'économie que ce que je ne croyais, hé hé

@ Savage.

Ben, comme je l'ai écrit ou sous entendu, les pays dits "émergeants", sont en fait juste des sous traitants de ce que les US ne voulaient plus faire. Ils "croissaient" tant que els dollars arrivaient. maintenant que le dollars vaudra bientôt moins que le papier sur lequel on l'imprimme, les pays comme la chine et l'inde vont vite retrouver le sol.

Lu sur boursorama...

Rammstein

***

Marchés : la banque RBS prévoit un krach général dans les trois mois ...

(Boursier.com) -- Scénario catastrophe chez Royal Bank of Scotland ! La banque britannique vient de publier une note à ses clients pour leur conseiller de se préparer à un krach de grande ampleur, tant sur les marchés d'actions qu'obligataires dans les trois prochains mois...

Cité ce matin par le 'Daily Telegraph', le stratégiste crédit de RBS, Bob Janjuah, estime qu'une "très sale période est sur le point d'arriver" ... "Soyez préparés".

L'expert, qui s'est fait une réputation de "gourou" en prédisant début 2007 la crise des "subprime" estime que l'action des banques centrales sera paralysée dans les prochains mois par l'inflation, ce qui les empêchera de baisser les taux face au ralentissement économique.

Du courp, il prévoit une chute de plus de 20% de l'indice américain S&P 500, qui reviendrait autour de 1.050 points d'ici à septembre. A la rentrée, "toutes les poules vont rentrer au poulailler" (les poules étant... les investisseurs) après les excès des précédentes années, et le phénomène va se propager en Europe et aux marchés émergents.

Avant de chuter, Wall Street pourrait continuer à progresser un peu début juillet, jusqu'à ce que les cadeaux fiscaux de l'administration Bush s'estompent et que les effets à retardement de la hausse du cours du pétrole commencent à faire des dégâts.

Selon RBS, les marchés obligataires ne seront pas mieux lotis, et souffriront d'une aversion accrue au risque de défaut de crédit. L'indice iTraxx, qui mesure le prix des "credit default swaps" (CDS), des produits dérivés acquis par les investisseurs pour se protéger du risque de défaut, pourrait grimper dans la zone des 130/150 points, contre environ 100 actuellement, tandis que l'iTraxx Crossover, qui mesure le prix du risque sur les emprunts de moindre qualité, pourrait bondir jusqu'à 650 à 700 points (contre 450).

"Je ne peux pas être plus clair : si vous devez être sur les marchés du crédit, concentrez-vous sur la qualité, les échéances courtes et les sociétés défensives non-cycliques". Dans ces conditions extrêmes, le stratégiste recommande de détenir des liquidités et des placements monétaires, considérés comme le seul "havre de paix"...

C'est très juste tout celà mais une crise de ce genre dit avec des mots simples c'est :

- Une dégringolade de la finance américaine...
- des millions d'américains sans suffisamment de ressources pour la retraite, la santé, les assurances etc...
- des millions de chomeurs au USA,
- Une propagation "en Europe" sur les" marchés émergents" et non pas "et sur ".

En clair une claque financiere de cette ordre va deboucher en Europe sur une periode de très forte inflation et sur une rarefaction des investissements risqués. Si vous etes patron d'une PME/PMI en plein développement çà craint.
Pour les autres ? bah la valse des etiquettes va s'accélerer mais la vie va continuer sans grand bouleversement.

Mais encore une fois la bourse , et surtout la bourse americaine, n'est pas le monde entier!

Pour qu'il y ait une remise en cause du système ( d'une façon ou d'une autre ) il faudra d'abord une immense perte de légitimité politique pour que les gens comprennent qu'aucun dirigeant n'a de "solution" à proposer.

Ca va pas se faire rapidement. Dans le pacte de Varsovie celà a pris 50 ans !!

J'entend bien, mais, tu prend la crise financière à part.

Couple la avec les crises :
- environnementale
- climatique
- energétique
- politique

Ca commence à faire beaucoup, non?

Oui, c est sur mais la grosse différence c est que la crise financiere est d'abord une crise interne aux USA ( c est eux qui ont un besoin de crédit ) qui va toucher dans les autres pays un type d'investisseurs recherchant la rentabilité de très court terme. On en parle beaucoup sur internet car le financement de plein d'activités sur le Net est majoritairement assuré à court terme!

Les autres crises sont beaucoup plus lentes à se diffuser, heureusement car elles touchent l'ensemble des populations quelques soient leur richesse et leur activité.

De façon simple :

Les USA rentrent actuellement en recession economique. Ils seront probablement en très grave crise economique cet automne. Il est possible qu'ils perdent leur leadership militaire durant 2009, de façon suffisamment grave pour que le rapatriement des troupes US stationnées en Afghanistan et en Irak fasse problème!

Les autres pays de l'OCDE vont à partir de cet automne s'appauvrir progressivement. Une inflation montée à 7% durant 10 ans suffirait largement à reduire à rien toute la rhétorique mondialiste.

A la fin de cette période ( disons années 2015-2020 ) les gouvernements d'Europe seront conscients que le pétrole sera rare de façon définitive et commenceront probablement à mettre en place des restrictions ( rationnement ) sur sa consommation ainsi que plus généralement sur la consommation des matières premières.
Ce sera là la vraie fin de la société de consommation.

PARALLELEMENT à ces evolutions, la crise ecologico/climatique va frapper de plus en plus de pays :
Dès maintenant la survie en certains endroits de l'Espagne, de la Grèce et de l'Australie ( pour se limiter à l'OCDE ) posent problèmes. Là aussi les USAs sont en train d'etre touchés en plein par le problème ( inondations dans l'Iowa ... bien avant la saison des cyclones elle meme anoncée comme soutenue cette année ! )

Des hélicoptères noirs survolent la ville de Denver et la Floride


C'est une idée, ou petit a petit, il y a une perte de libertée dans les pays dit développé ?

Mode déconne :
Un jour on verra l'armée débarquer dans notre rue, avec des camions, et un gars qui crie dans le mégaphone : "Ceci est un exercice d'évacuation, veuillez sortir de cher vous et monter dans les camions"
Une heure plus tard, tu te retrouve tu sais pas ou et on te donne une couverture, et on te dit, aller vous installer, vous aller rester ici quelques jourSss.

Inde: le taux d'inflation pourrait dépasser 10%


Bangalore (AWP/AFX) - Le taux d'inflation en Inde pourrait dépasser dans les prochaines semaines les 10% et le géant asiatique sera en "graves difficultés" si les cours mondiaux du pétrole continuent de flamber, a prévenu jeudi le premier économiste du gouvernement.


L'inflation, calculée sur la base de l'indice des prix de gros --l'indicateur le plus suivi en Inde-- était de 8,75% sur un an pour la semaine achevée le 31 mai, le taux le plus élevé depuis février 2001.
Il a doublé depuis janvier.
Les prochaines statistiques hebdomadaires publiées vendredi dévoileront "un taux de 9,5%", a déclaré C. Rangarajan, le président du Conseil économique dépendant du Premier ministre Manmohan Singh.
"En raison de la hausse des prix des carburants et si ceux de l'alimentation, des biens manufacturés et des services augmentent, le taux d'inflation atteindra 10% dans les prochaines semaines", a-t-il déclaré à Bangalore (sud), la capitale de l'informatique.

il semble que les investisseurs n'y croient plus,ce vendredi va etre déterminant pour les bourses mondiales.Général Motors
retrouve son plus bas niveau depuis 53 ans et des rumeurs de dépot de bilan circulent sur Chrysler.Les banques US plongent et la FED hésitera à renflouer les plus fragiles...
l'appel au contribuable pour juguler ces pertes abyssales est maintenant une option envisageable...

LIEN1


LIEN2

Selon le rapport de l'OCDE, la croissance de l'emploi devrait ralentir et la tendance à la baisse du chômage s'inverser cette année.

Enfin, l'OCDE déplore que l'on «s'occupe des jambes cassées, de la prévention du cancer» et moins du stress au travail «de plus en plus répandu» alors qu'un travailleur européen sur cinq souffre de stress lié à l'emploi.

lien

Je viens de voir les "headlines" de CNN : le sujet principal concerne la faillite d'une grosse banque US dont j'ai oublié le nom. Les clients se sont rués aujourd'hui dans les agences, pour trouver les portes fermées avec une petite affiche indiquant que la banque vient de faire faillite, et invitant à contacter le fond d'indemnisation étatique. Apparemment ils s'attendent à une grosse panique lundi dans les agences bancaires...

Rammstein

@ Rammstein

La banque californienne Indymac ! lien

Bonjour,

Un petit tour d’horizon économique : petit rebond à la bourse ("bear market rally") et situation générale contrastée.
Dans l’immobilier, pour commencer : sur les 12 derniers mois, les prix sont en baisse. La situation se dégrade brutalement : baisse des prix et des ventes rapides et augmentation des délais et des négociations.

L'europe, leader de la récession ?

La GB et l’Irlande subissent les conséquences de la crise immobilière et du crédit. La production industrielle espagnole connaît sa plus forte chute des 15 dernières années (-9%). Baisse des commandes industrielles en Allemagne, de 2,9%. en Juin (septième mois de baisse de suite…du jamais vu).

Le Japon vient officiellement de se déclarer en récession et l’Europe, ainsi que les USA pourraient le suivre.

Ralentissement sérieux de l’économie en chine (risque de récession).

La demande en pétrole des USA a chuté de 2,6% sur un an et l’Europe pourrait bien s’engager dans cette voie.

L’or, valeur refuge, a subit de lourdes pertes (-22% pour l’indice XAU) et la totalité des fond or est dans le rouge. Les importations d’or en Inde ont chutées de 67% sur un an selon le times of india.

Or et récession...attention aux idées reçues !

La demande mondiale en or (prix trop élevés + crise) est en train de chuter et les prix avec.

Ceux qui souhaitent s'assurer contre des troubles géopolitiques "extrêmes" peuvent prendre à tout hasard un peu d'or physique (5% du patrimoine) à titre d'"assurance"...En sachant qu'ils auront sans doute des occasions d'acheter de l'or à moindre prix plus tard. Mais si c'est dans une optique d'investissement et de plus-value, ce choix ne me paraît pas bon pour le moment. - Rester à l'écart des mines d'or (en dehors d'éventuelles positions de très court-terme)...les pertes de ce secteur sont déjà très lourdes depuis le début de l'année.

Ca y est ; nous y sommes presque : récession en vue !

Le PIB se contracte dans la zone euro pour la 1ère fois depuis sa création

Les craintes d'une récession prennent de la consistance dans la zone euro, dont l'économie s'est contractée au deuxième trimestre pour la première fois de son histoire, sur fond de ralentissement mondial et de flambée des prix pétroliers et alimentaires. Selon une première estimation jeudi de l'Office européen des statistiques Eurostat, le Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a reculé de 0,2% au deuxième trimestre comparé au premier. Le retour de bâton était attendu après la croissance inespérée de 0,7% enregistrée au premier trimestre. La performance est quand même la plus mauvaise jamais enregistrée dans la zone euro: depuis sa création en 1999, elle n'avait pas connu pire qu'une croissance nulle, au deuxième trimestre 2003. "La récession a commencé", assène Marc Touati, économiste chez Global Equities. Aurelio Maccario, économiste chez Unicredit, estime plus prudemment que "le tampon qui sépare l'économie d'une vraie récession a été largement épuisé" et se demande "si nous avons vu le pire ou si les indicateurs vont continuer de reculer". Une récession se définit par deux trimestres consécutifs de recul du PIB. Ce n'est pas encore le cas dans la zone euro, qui n'y a d'ailleurs jamais été confrontée, contrairement à certains de ses Etats membres. "Toute personne qui crierait au loup à la récession aurait un trimestre d'avance", a réagi la ministre française de l'économie, Christine Lagarde, alors que le PIB français a reculé de 0,3% après une croissance de 0,4% au premier trimestre, la plus mauvaise surprise de la journée en Europe. D'autres grandes économies européennes sont dans le rouge au deuxième trimestre: le PIB de l'Allemagne a reculé de 0,5% et celui de l'Italie de 0,3%. Le ralentissement est manifeste aussi dans d'autres pays: la croissance est nulle au Pays-Bas, maigrichonne (+0,1%) en Espagne. Alors l'Europe est-elle au bord de la récession? "A ce stade, ce serait exagéré de prononcer ce mot", juge Amelia Torres, porte-parole de la Commission européenne pour les affaires économiques. Elle reconnaît tout de même que "les signes sont plutôt négatifs" et qu'en particulier "les indicateurs de confiance ne laissent pas augurer du futur avec un grand optimisme". La Commission appelle à considérer le premier semestre dans son ensemble, rappelant que la croissance avait été dopée au premier trimestre par une activité plus soutenue que la normale dans le secteur du bâtiment, qui avait bénéficié d'un hiver relativement doux, et qu'une correction était inévitable. Mais des économistes pointent d'autres données inquiétantes, notamment du côté de la consommation des ménages rendus méfiants par les fortes augmentations ces derniers mois des prix de l'énergie et de l'alimentation. L'inflation en zone euro a été revue en baisse pour le mois de juillet à 4% sur un an, comme en juin, ce qui reste le taux le plus élevé enregistré depuis la création de la zone euro. Le pic pourrait avoir été atteint, ce qui n'est pas forcément une si bonne nouvelle, mais "un signe supplémentaire que le ralentissement de la croissance fait automatiquement baisser l'inflation", prévient Aurelio Maccario. Pour Sunil Kapadia, économiste chez UBS, la probabilité d'une récession en zone euro au deuxième et troisième trimestre "a sans doute augmenté pour dépasser 50%". Les espoirs reposent maintenant sur le pétrole, dont le prix a nettement baissé depuis début juillet, et l'euro qui est repassé sous 1,50 dollar. Si ces tendances se maintiennent, l'économie européenne profitera d'un répit, espèrent les plus optimistes.

Crise : si, un an après, rien n'avait changé ?



Par Aureliano Buendia le lundi 11 août 2008, 23:37
ou pas vraiment ?
ou pas encore ?

On nous l'a dit, répété, expliqué en long et en large : une crise est le produit de certains déséquilibres qui se résorbent par un "ajustement" violent. Après la crise, les déséquilibres en question sont donc censés être réglés.

Un an après, où en est-on ?

Tous les papiers un peu sérieux sur cette période plus que particulière, une fois passées les explications techniques sur les subprimes, credit crunch, MBS, RBS, ARS, ABS, le dollar, le pétrole et j'en passe, en arrivent à peu près tous... au déficit commercial américain.
(Bon comme on aime bien se compliquer la vie dans ses milieux là, vous trouverez plus précisément "déficits jumeaux" ou encore "balance courante". C'est à quelques milliards et quelques éléments près le même bouzin : la thune qui est due par l'économie US dans son ensemble au reste du monde. Je simplifie à mort, mais on se comprend).

A ce stade, tout économiste normalement constitué a déjà arrêté de lire. Et il a tort.
Oui Monsieur, il a tort, parce qu'il y a un truc que je vois, moi qui ne suis pas économiste, que je vois comme le nez rouge au milieu de la figure de Ben Bernanke, (le nez, que dis-je, le cap, la péninsule), c'est que le déficit commercial US, il est toujours là.

Là.

Si l'économie était le truc étrange qu'on trouve dans les livres d'économie, voilà ce qui aurait du se passer :
On part de l'endettement trop élevé de l'économie US. L'accès trop facile et généralisé au crédit entrainant, entre autres, la "bulle" immobilière.
L'éclatement de la bulle des subprimes, en se propageant au reste de l'économie, aurait provoqué un assèchement du crédit, via une aversion au risque, donc un ralentissement économique, une baisse de la consommation et un affaiblissement de la valeur du dollar. L'ensemble provoquait alors une baisse des importations et une hausse des exportations, qui aboutissaient finalement à la résorption du déficit.
Et hop, la crise était finie, on repartait pour un tour (jusqu'à la prochaine).

Ben pas du tout.
(si vous n'avez rien suivi, c'est pas bien grave, ça prouve que vous avez autre chose à faire dans la vie et que vous êtes donc plutôt sain d'esprit. Passez directement à la conclusion, dans 10 lignes environ).

Donc on observe quoi ?
Le déficit US a, certes, arrêté son plongeon vers les abysses, mais il ne se réduit pas du tout ! Il tient fièrement le rythme de -55 à -65 Mds de dollars par mois (prochaine publication : demain 14h30) le renchérissement de la facture pétrolière venant systématiquement combler les maigres améliorations sur les autres secteurs, dues à l'affaiblissement du dollar.
Alors vous me direz, bande de petits malins, "ah oui, mais le pétrole descend, là ! ça va donc aller mieux maintenant".
Certes. Mais le dollar, lui, remonte !
Résultat : un partout, balle au centre.

En bref, (les sains d'esprit, vous pouvez revenir), tous les éléments qui faisaient dire à de très rares économistes il y a un an (Nouriel Roubini en tête) que ça allait bientôt péter, tous ces éléments sont toujours en place !
Depuis, les économistes en question sont devenus des stars respectées alors qu'on les prenaient pour des fous, mais le grand capharnaüm de l'économie mondiale, les dizaines de milliards de dépréciations dans tous les sens, les faillites, les hausses, les baisses dans tous les sens, n'ont, à ce stade, encore rien réglé !!!

Il y a évidemment deux façons de lire cette histoire.
Certains diront que les causes évoquées n'étaient en fait pas les bonnes (ou partiront dans de grandes explications de "enfin si, mais bon en fait non"). D'autres penseront au contraire que, si le merdier qu'on vient de se taper n'a réduit qu'une partie infime des causes réelles, il va falloir avoir l'estomac sérieusement accroché dans les mois qui viennent.

Lesquels auront finalement raison ?
J'ai pas d'avis mais vous connaissez ma préférence

Reprise du $ : une bonne nouvelle...vraiment ?

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Dans l'article précédent, je me suis "attaqué" une première idée reçue sur les liens entre or (et plus particulièrement les mines d'or) et récession. Les partisans qui comptaient sur les mines d'or pour les protéger de la récession en sont en tout cas pour leur frais, le principal indice minier (HUI) ayant subi comme annoncé ici fin 2007 un véritable krach, l'addition s'élevant à présent à -36% sur les plus hauts de 2008 en euros...donc bien pire que les indices généraux. Dans cet article, je donnerai mon avis sur une autre idée reçue, que l'on entend actuellement beaucoup dans la sphère économique. Selon cette idée "en vogue", la reprise du $ et la baisse du pétrole et des matières premières irait dans le sens d'une fin de la crise, ou tout du moins d'une amélioration de la situation. La réalité risque d'être très différente Pour comprendre ce qui se passe actuellement, voyons les causes de la baisse passée du $ et de la hausse passée des matières premières de 2007 et début 2008 : 1) L'économie US était vue (à juste titre) comme en danger à cause de la crise de l'immobilier et du crédit qui touchait ce pays. 2) Pendant ce temps, le reste du monde (zone euro) restait peu touché, et les émergents poursuivaient leur rapide croissance. 3) Le différentiel de taux entre zone dollar et zone euro devenait de plus en plus favorable à l'euro. 4) Comme peu de pays hors US étaient atteints par la crise, la demande en matières premières continuait de progresser rapidement. 5) Un déficit commercial important était observé aux USA. Toutes ces données incitaient les investisseurs à quitter le dollar pour l'euro et les matières premières, les deux étant vus comme "valeurs refuges". Depuis le 2ème trimestre 2008, cette situation commence à changer. 1) La crise reste toujours aussi grave aux USA. Mais 2) La zone euro et le Japon sont en train de basculer vers la récession, suivis par d'autres pays. 3) Le différentiel de taux entre $ et euro risque de diminuer (la récession en zone euro conduisant à des baisses de taux en Europe). 4) La conjoncture sur les matières premières se retourne, de plus en plus de pays entrant en récession, ce qui diminue la pression sur la demande...même la Chine n'échappe plus complètement au phénomène : les importations de pétrole y ont chuté de 7% en juillet. Cet article de Spiegel Online résume bien la situation en Chine. Bien entendu, ce pays est parfaitement armé pour repartir rapidement de l'avant en fin de crise (endettement faible de l'état, épargne abondante)...Mais en attendant, il n'est pas à l'abri de la conjoncture mondiale, loin de là. 5) Le déficit commercial US pourrait être diminué par la crise (même si c'est pour le moment loin d'être fait !) pour trois raisons : - les consommateurs US ayant moins de pouvoir d'achat importeront moins. - la chute précédente du $ rendra les produits US plus attractifs à l'export. - La baisse des matières premières (pétrole en particulier) diminuera le déficit lié aux importations pétrolières. Voir cet article de calculated risk Du coup, l'euro et les matières premières perdent en partie leur aspect de "valeur refuge" aux yeux des investisseurs, et le dollar en profite...ça ne va pas mieux aux USA, ça va moins bien ailleurs, ce qui n'est pas du tout pareil. La hausse du $ n'est donc en aucun cas un signe d'amélioration de la situation : la baisse des matières premières et la hausse du $ nous avertit au contraire que la crise s'étend au reste du monde et s'aggrave !

LA STAGFLATION
Les symptômes se multipliaient ces dernières semaines. Désormais, il n'y a plus de doute. L'Europe est, à son tour, touchée par le syndrome de la stagflation. La Grande-Bretagne et l'Italie ont été les premières atteintes. Toutes les capitales, jusque Berlin, s'apprêtent désormais à en reconnaître les méfaits. Après avoir rêvé, il y a un an, de voir la crise du « subprime » cantonnée à l'immobilier américain, puis espéré un découplage entre une Amérique malmenée et une Union européenne en plein rebond, la réalité s'impose. Rattrapée par la crise financière avant même d'avoir pu toucher les dividendes d'un retour en grâce de la croissance, les pays européens étalent l'un après l'autre leurs faiblesses. Resserrement du crédit bancaire aux entreprises et aux ménages, moindre consommation, attentisme des investisseurs, le cercle vicieux s'est lentement enclenché. Avec toutes les conséquences d'une activité en berne pour les résultats futurs des sociétés et les recettes fiscales des cigales budgétaires de l'Union, France en tête.
Certes, il ne faut pas dramatiser et imaginer qu'une récession est inéluctable. Avant que les pays émergents qui tirent la croissance mondiale à des niveaux encore fort acceptables plongent à leur tour, il n'est pas exclu que les Etats-Unis parviennent à panser leurs plaies et les Européens à reprendre souffle. Pour l'instant, l'OCDE ne voit un ralentissement se profiler qu'en Inde ou en Russie. La locomotive chinoise et le Brésil sont jusqu'à présent épargnés. Mais l'alerte est suffisamment chaude pour que le président de la Banque centrale européenne s'inquiète d'un essoufflement au sein de la zone euro.
Un constat bienvenu. L'euro qui, depuis janvier dernier, volait de record en record, au grand dam de bien des exportateurs, s'est brutalement replié pour frôler 1,50 dollar vendredi. Une consécration pour Jean-Claude Trichet, en passe de prendre la relève d'Alan Greenspan, salué en son temps comme l'homme qui savait parler aux marchés... A ceci près que le banquier central européen reste aussi préoccupé par les pressions inflationnistes que par la stagnation. Bref, au mieux, par la stagflation... Or, comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, le pétrole s'est assagi, tombant à moins de 115 dollars, contre 147 dollars à la mi-juillet. Dégrisés par le ralentissement de la demande mondiale, les marchés courbent l'échine et redonnent un peu de tonus au dollar.
Un double ballon d'oxygène. Pour les Etats-Unis, où Ben Bernanke a sonné l'alarme contre une inflation alimentée par un dollar désespérément faible. Comme pour l'Europe, en quête de nouveau ressorts de croissance. Encore faudrait-il que l'accalmie sur la parité euro-dollar et les matières premières persiste. En ces temps incertains où la moindre étincelle met le feu à toutes les poudrières, rien n'est moins sûr. L'affrontement entre la Russie et la Géorgie sur l'Ossétie en constitue le rappel le plus inquiétant. Aux portes de l'Europe.
Une inflation au plus haut : + 3,6% à fin juillet, c'est le plus haut niveau depuis 17 ans, malgré les soldes d'été. Certes, le reflux du prix du pétrole et la baisse du cours des matières premières (la récolte de céréales a été excellente en France) laissent espérer un tassement de l'inflation d'ici la fin de l'année mais de nouvelles augmentations de prix se profilent sur d'autres fronts : énergie (dès la mi-août), produits d'entretien et cosmétiques dès la rentrée (Henkel, Procter&Gamble et Beiersdorf, le fabricant de Nivéa, ont annoncé des hausses).
Une consommation en berne : principal moteur de la croissance en France ces dernières années, elle pâtit de l'inflation. Comme les salaires n'ont pas suivi le même rythme, les ménages ont restreint leurs dépenses : ils roulent moins, vont moins au restaurant, diffèrent les achats superflus. « Même si les prix baissent, il n'est pas certain que le consommateur le perçoive, prévient Raphaël Berger, directeur adjoint du département consommation du Credoc. C'est la perception qui compte et qui déclenche les comportements ». Or le moral des ménages est au plus bas.
Le dégonflement de la bulle immobilière : en juillet, les prix des logements anciens sont repartis à la baisse (-1,5%) selon la FNAIM. Si les prévisions pour 2008 visent toujours une stabilité du marché par rapport à 2007, c'est une véritable rupture après plusieurs années de très forte hausse.
Une production industrielle ralentie : elle a reculé de 1,4% au deuxième trimestre de l'année. « Catastrophique, selon l'économiste Marc Touati (Global Equities) : c'est la troisième fois seulement depuis 1993 qu'une si mauvaise performance est enregistrée ». Secteurs les plus touchés : l'automobile, l'agro-alimentaire et les biens d'équipement. Résultat : les spécialistes craignent le retour des charrettes. En juillet, Renault et Saint-Gobain ont déjà annoncé des suppressions d'emplois en Europe dont un millier en France à l'usine de Sandouville pour le constructeur automobile.
Source:Les echos

Deux remarques :

Actuellement, on est encore en période estivale. Pour vraiment savoir l'ampleur de la crise il va falloir attendre le mois de septembre, avec les achats de la rentrée, le bilan de la saison estival et la reprise des transactions pétrolières.

Plus local , j'ai entendu hier une conversation chez un marchand de journaux où je vais régulièrement l'été.

Le couple de gérants discute avec un représentant en faisant l'inventaire de certaines publications et ils constatent qu'ils ont plein d'articles "manquants" , c est à dire volés.

Devant l'ampleur des vols et leur fréquence, les gérants se demandent si celà vaut encore le coup de continuer leur magasin dans ce village ( pourtant trés bien situé en bord de méditérannée )

La réponse du représentant m'a sidéré : "Il faut pas vous inquiéter. C'est comme çà dans toute l'Europe".

Cà fait réfléchir non ?