[Crise économique] (1)
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Re: [Crise économique] (1)
Crise économique et sociale : le scénario noir
Personne ne peut l’affirmer, mais il est désormais plus que probable que le monde entier a entamé la fameuse phase de décroissance annoncée par les spécialistes depuis des années
Malheureusement, toute l’organisation humaine, à la fois économique et sociale, est aujourd’hui “indexée” sur les produits énergétiques primaires et dérivés, notamment le pétrole. L’augmentation du prix du baril (qui a pratiquement quadruplé en l’espace de quelques années) et la faible valeur du dollar américain face aux autres monnaies conduisent à une situation jamais vue dont les conséquences immédiates, différées et latentes amènent à une criticité extrême.
Depuis des années, des centaines de scientifiques, économistes, spécialistes et autres chercheurs alarment les gouvernements partout sur la planète en expliquant qu’il est urgent d’agir, que le pétrole n’est pas éternel et que les menaces qui pèsent sur l’humanité sont immenses à partir du “peak oil” (que certains analystes considèrent comme étant déjà atteint).
Hélas, aucun pouvoir politique, nulle part sur la planète, n’a jamais cru bon devoir prendre suffisamment au sérieux les études alarmistes, pire : les déclinologues sont même décriés et critiqués. C’est ainsi que nous nous retrouvons, en 2008, au début de la plus sérieuse “crise systémique globale” de l’histoire humaine récente, qui selon moi, conduira à un changement de civilisation dramatique et brutal dans les 5 à 20 ans à venir.
Au risque de paraître “catastrophiste”, et je le dis froidement en mesurant tout ce que ça implique : il n’existe aucun “plan B”, aucune énergie alternative, et aucun moyen de maintenir l’humanité et son système économique dans un état stationnaire viable à moyen terme. Par conséquent, puisque c’est déjà trop tard, quoi qu’on fasse aujourd’hui, d’immenses drames vont se produire inévitablement, les contrées les plus pauvres seront bien entendu les premières à en subir les conséquences, mais nul ne sait à partir de quel seuil les contrées les plus riches seront préservées, notamment dans le monde occidental, ou dans les pays dits “émergents” ou “riches”.
Je suis objectif et pragmatique. Nous connaîtrons, y compris en Europe, une période sombre et très difficile à négocier où se dérouleront des drames qui vont plonger des millions de nos concitoyens les plus fragiles dans un état de grande pauvreté matérielle, physique et psychologique, entraînant avec eux toute la société moderne et développée dans une sorte de lente décroissance chaotique.
Depuis des années j’évalue et j’analyse des risques et leurs conséquences et je modélise et vulgarise des scénarios pour les expliquer, je concentre l’expérience et l’information tirés d’études diverses faites par tant d’autres spécialistes. La synthèse de cet ensemble permet de produire un scénario noir qui me semble le plus réaliste, et qui aujourd’hui est connu de tous les chefs de gouvernements occidentaux.
J’évoque ci-dessous, de manière succincte et non exhaustive ce qui pourrait se produire dans les mois et années à venir.
- Recrudescence de troubles sociaux violents, qui par ailleurs s’installeront dans la durée (manifestations violentes prolongées, grèves récurrentes, mouvements sociaux inattendus pouvant éclater à tout moment n’importe où pour des motifs plus ou moins sérieux nécessitant toujours plus de moyens humains et matériels coûteux pour assurer la sécurité publique).
- Populations de moins en moins hostiles aux actions de protestation et de blocage économique et politique au niveau du pays.
- Criminalité en hausse globalement, confrontations intercommunautaires et intra-communautaires, irritations et jalousies exacerbées entre les individus conduisant à une multiplication de situations conflictuelles, de plus en plus violentes.
- Augmentation du nombre d’initiatives criminelles personnelles et isolées (ou menées par des petits groupes) de type “actions terroristes” (non religieuses et indépendantes) ou de “sabotages” d’infrastructures, revendiqués ou non, visant à déstabiliser ou à critiquer les actions politiques sociales ou économiques qui nuisent aux intérêts des individus.
- Défaillance des gouvernements et débâcle politique (impossibilité de faire face aux problèmes par des mesures politiques), accentuation de la perte de confiance dans le pouvoir politique, décrédibilisation des gouvernements qui perdent en représentativité.
- Apparition du pouvoir centralisé et concentré, conduisant “mécaniquement” à des dérives vers la “dictature démocratique” puis vers le “totalitarisme démocratique” portant l’habit d’un gouvernement républicain.
- Contrôle accru des médias (l’internet en particulier), avec le risque qu’un fossé se creuse entre le pouvoir politique et le “cinquième pouvoir”. Apparition de la “censure informelle”, dite de “convenance politique”, défavorable aux journalistes indépendants et libres, qui créeront leurs propres canaux d’informations parallèles et indépendants.
- Accentuation du risque d’atteinte à l’intégrité physique des personnalités politiques ou publiques exposées, de quelque tendance que ce soit.
- Fragilisation du système bancaire par la recrudescence des faillites et des créances irrécouvrables, défaillances des remboursements des crédits à la consommation et défaillances des remboursements des crédits immobiliers.
-Amplification de la crise financière internationale, perte de lisibilité sur les principales places de marché, mouvements spéculatifs incontrôlés et trop dynamiques pour être maîtrisés, installation dans une tendance baissière lourde.
- Émergence du phénomène de “stagflation” mélange de stagnation (économie molle, faible croissance, ou croissance nulle) et d’inflation, conduisant au pire scénario économique limitant toutes les marges de manœuvres, aux conséquences incalculables.
- Création de “bulles urbaines sécurisées” (zones commerciales, autour de grandes entreprises et d’institutions, infrastructures stratégiques, agglomérations privilégiées, quartiers résidentiels protégés, villes sous contrôles d’accès) et émergence de “zones de non droit” délaissées et hors de contrôle, ruinées, notamment les petites zones urbaines ou rurales, faute de moyens financiers et humain pour en assurer la sécurité et le développement.
- Impossibilité d’assurer la sécurité de manifestations publiques massives (événements sportifs, culturels, etc.), qui deviennent progressivement proscrites.
- Risque important de vandalisme dans les grandes surfaces et les grands commerces mal sécurisés et fortement fréquentés, où les gens excédés viendront se servir sans payer, lors de mouvements sociaux hostiles et localisés, qu’il sera par ailleurs très difficile de combattre ou d’empêcher.
- Stations services et dépôts de carburants dévalisés, puis vandalisés et saccagés, vols de matériaux énergétiques (recrudescence des vols de carburants depuis les réservoirs des véhicules privés et professionnels).
- Transports routiers et même trains complets de marchandises ciblés, piratés et vandalisés (vols en bandes organisées par des actions violentes de type paramilitaires).
- Apparition du marché noir et du troc, puis rapidement de la désobéissance civile, conduisant à l’impossibilité d’encaisser les taxes gouvernementales et d’assumer les budgets des États, et pour ceux qui le peuvent, fuite des capitaux vers les zones sécurisées (pays défiscalisés ou à fiscalité avantageuse).
- Difficultés pour les pays et les institutions publiques à payer les salaires des fonctionnaires, les indemnités de chômage ainsi que les retraites.
- Montée progressive du contrôle militaire dans la gestion quotidienne des crises, d’abord par l’utilisation de la gendarmerie, puis par les forces militaires conventionnelles, qui seront de plus en plus présentes et sollicitées.
- Émergence de nouveaux leaders et groupuscules “autonomes” difficiles à contrôler.
Le tableau est noir. J’en suis conscient. La liste des conséquences dans nos vies de tous les jours est encore longue. Quoi qu’il en soit, il vaut mieux être préparé au pire, en espérant que le pire n’arrive jamais.
Apprêtons-nous donc à traverser une période douloureuse en se disant qu’il y a toujours pire ailleurs, et profitons de chaque jour qui passe. Pensons également à prendre les bonnes décisions et à faire les bons choix. Voyons loin.
Après tout, le catastrophisme, c’est aussi un principe de précaution.
Armageddon974- Membre
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Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
bonsoir, aujourd'hui en belgique gros titre du jt ,certaines banque demandent et proposent a leur clients d acheter des actions sur les produits alimentaires de base ,car les prix vont flamber.
je ne vous raconte pas le foin que ça fais dans les hautes spheres.
ça va finir par peter et si ça continue ainsi ont va droit a une guerre civil.
a suivre de tres pret.
@+.
commandos.
je ne vous raconte pas le foin que ça fais dans les hautes spheres.
ça va finir par peter et si ça continue ainsi ont va droit a une guerre civil.
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commandos- Modérateur
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Localisation : belgique
Emploi : Artisan
Loisirs : la pèche
Date d'inscription : 23/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
Le fonds souverain de la Norvège victime de la crise financière
OSLO - Le fonds de pension public de la Norvège, l'un des principaux fonds souverains au monde, a été frappé de plein fouet par la crise financière mondiale au premier trimestre, révèlent les chiffres publiés vendredi par la Banque centrale norvégienne chargée de sa gestion.A l'issue des trois mois les plus mauvais de son histoire, le "fonds pétrolier", comme il est communément appelé, a vu sa valeur tomber à 1.946 milliards de couronnes (246,1 milliards d'euros) contre 2.019 milliards de couronnes fin décembre 2007.Investi en actions et obligations internationales, le fonds souverain affiche un taux de rendement de -5,6%.Le versement par l'Etat de 88 milliards de couronnes supplémentaires de recettes pétrolières a permis de limiter l'effritement de la valeur du fonds à 3,6%.Si l'on déduit ces transferts, le fonds a donc perdu 161 milliards de couronnes sur les marchés financiers au premier trimestre."Le premier trimestre a encore été affecté par les troubles financiers qui ont commencé avec la crise du crédit immobilier aux Etats-Unis début 2007 et qui se sont mués en une crise plus globale dans certaines parties du système financier", a expliqué la Banque de Norvège dans un communiqué."Les marchés boursiers ont lourdement chuté au premier trimestre tandis que les marchés obligataires affichent un rendement positif", a-t-elle précisé.Les premiers ont plongé de 13,67% tandis que les seconds progressaient de 0,87%.Cinquième exportateur mondial de pétrole et troisième exportateur de gaz naturel, la Norvège verse la quasi-totalité de ses revenus pétroliers dans ce fonds en prévision du jour où ses gisements seront taris, ce qui en fait par exemple le deuxième actionnaire du CAC 40.
Armageddon974- Membre
- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
En vrac :
Naomi Klein : La stratégie du choc « Ces quatre dernières années, j’ai mené des recherches sur ce domaine peu exploré de l’histoire économique : la manière dont les crises ont préparé le chemin de la révolution économique droitière tout autour du globe. Une crise frappe, la panique se répand et les idéologues colmatent la brèche en réorganisant rapidement les sociétés dans l’intérêt des entreprises les plus importantes. Je désigne cette manœuvre sous les termes de “capitalisme du désastre” ». Présentation du dernier ouvrage de Naomi Klein qui, pour l’occasion, a co-réalisé une vidéo promotionelle utilisant sans retenue la technique qu’elle dénonce par ailleurs : le shock & awe, le choc et l’effroi.
USA : La baisse de l’immobilier la plus forte jamais enregistrée
Les prix ont baissé de 14,1% en un an. Corrigés de l’inflation cela représente 18%.
USA : Ventes du neuf en chute libre
Soros : la plus grande crise
George Soros, spéculateur, philanthrope auto-proclamé, ex casseur du SME :
C’est une période de destruction de richesse. Ceux qui feront de l’argent seront peu nombreux. Il y aura beaucoup plus d’argent perdu que gagné. C’est sans doute plus grave que quoi que ce soit que nous ayons connu durant notre existence. Les conséquences seront plus graves à cause des effets de la baisse de l’immobilier qui n’existait pas dans les années 1970. Il y a la stagflation, le transfert de pouvoir d’achat vers les pays producteurs de pétrole, et par dessus, la crise immobilière.
Les marchés jouent un rôle très utile. Ils sont amoraux, pas immoraux.
La notation officielle des monolines ne représente pas leur réalité
Une équipe de Moody’s a créé un outil alternatif d’évaluation du risque, basé non pas sur l’état du bilan, mais sur le cout payé par les entreprises pour assurer leur dette.
Selon cette nouvelle métrique, les monolines Ambac et MBIA sont notées Caa1 et non pas AAA, soit 15 échelons plus bas.
Cette notation alternative place ces deux entreprises dans la catégorie junk, c’est à dire « camelote ».
Fitch révise sa méthode de notation des actifs adossés aux emprunts Alt-A
La baisse de l’immobilier à Los Angeles
Consommation US : encéphalogramme plat
Real disposable personal income decreased less than 0.1 percent in April, in contrast to an increase of less than 0.1 percent in March. Real PCE decreased less than 0.1 percent, in contrast to an increase of 0.1 percent.
Le PCE décrit la consommation des ménages. Aux USA ce poste représente 70% du PIB, valeur bien supérieure à la plupart des économies développées.
<BLOCKQUOTE class=spip>
la part en 2005 de la consommation des ménages dans le PIB est de 70 % pour les États-Unis et de 62 % pour la Grande-Bretagne. Elle est nettement plus réduite pour les autres pays, évoluant entre 56 % et 58,5 % source. </BLOCKQUOTE>
________________________________________________________
Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: [Crise économique] (1)
je pense qu'a court terme cette crise économique va nous donner un peu de répit.
en se répendant au monde entier cette crise va mettre un coup de frein a l'augmentation de la consommation energetique et va donc nous permettre de passer le pic oil en relative douceur.
en se répendant au monde entier cette crise va mettre un coup de frein a l'augmentation de la consommation energetique et va donc nous permettre de passer le pic oil en relative douceur.
marocain- Membre
- Nombre de messages : 55
Date d'inscription : 01/03/2008
Re: [Crise économique] (1)
marocain a écrit:je pense qu'a court terme cette crise économique va nous donner un peu de répit.
en se répendant au monde entier cette crise va mettre un coup de frein a l'augmentation de la consommation energetique et va donc nous permettre de passer le pic oil en relative douceur.
Cette crise va nous faire gagner un peu de temps...c'est vrai...
mais faut pas rêver. La crise énergétique est déjà là...
Ce n'est que le début. Le litre de gasoil à 2 ou 3 euros arrive... les pénuries avec... et tout ce qui s'en suit...
En fait, la déplétion est déjà en cours depuis au moins 18 mois...
La production a chuté (tous liquides confondus) de 2 millions de barils jour environ
Et le ralentissement de la crise ne commence à ce faire ressentir que maintenant.
Armageddon974- Membre
- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
en êtes vous si sûr ?Armageddon974 a écrit:
En fait, la déplétion est déjà en cours depuis au moins 18 mois...
La production a chuté (tous liquides confondus) de 2 millions de barils jour environ
Et le ralentissement de la crise ne commence à ce faire ressentir que maintenant.
il m'avait semblé d'après un post sur oleocene qui reprenait l'AIE que la production avait augmenté en début 2008.
mais bon, on peut se tromper.
marocain- Membre
- Nombre de messages : 55
Date d'inscription : 01/03/2008
Re: [Crise économique] (1)
marocain a écrit:en êtes vous si sûr ?Armageddon974 a écrit:
En fait, la déplétion est déjà en cours depuis au moins 18 mois...
La production a chuté (tous liquides confondus) de 2 millions de barils jour environ
Et le ralentissement de la crise ne commence à ce faire ressentir que maintenant.
il m'avait semblé d'après un post sur oleocene qui reprenait l'AIE que la production avait augmenté en début 2008.
mais bon, on peut se tromper.
Non, je me souvient très bien que la déplétion à commencée.
Je vais rechercher mes sources et je les mettrais en ligne.
De toute façon, la chine consomme 4 à 5 % de plus d'énergie par an et l'Inde je ne me souviens pas des chiffres mais c'est positif.
Cependant, ce n'est pas faux de penser que la crise économique qui arrive de plein fouet dès cet été, va nous faire gagner un peu de temps.
Ce que je crains en compensation, c'est que nos gouvernements diminuent les taxes sur le carburant pour calmer le jeu...
Ce serait une grave erreur, un mauvais signal vers les pays producteurs qui diminueraient leur production pour refaire monter les prix. Avec des taxes moindre, les gens repartiraient dans le gaspillage...
Le pic est là. Il faut le regarder en face.
Armageddon974- Membre
- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
je pense que le probleme ne se situe pas au niveau de la production mais bien au niveau de la consommation.Armageddon974 a écrit:marocain a écrit:en êtes vous si sûr ?Armageddon974 a écrit:
En fait, la déplétion est déjà en cours depuis au moins 18 mois...
La production a chuté (tous liquides confondus) de 2 millions de barils jour environ
Et le ralentissement de la crise ne commence à ce faire ressentir que maintenant.
il m'avait semblé d'après un post sur oleocene qui reprenait l'AIE que la production avait augmenté en début 2008.
mais bon, on peut se tromper.
Non, je me souvient très bien que la déplétion à commencée.
Je vais rechercher mes sources et je les mettrais en ligne.
De toute façon, la chine consomme 4 à 5 % de plus d'énergie par an et l'Inde je ne me souviens pas des chiffres mais c'est positif.
Cependant, ce n'est pas faux de penser que la crise économique qui arrive de plein fouet dès cet été, va nous faire gagner un peu de temps.
Ce que je crains en compensation, c'est que nos gouvernements diminuent les taxes sur le carburant pour calmer le jeu...
Ce serait une grave erreur, un mauvais signal vers les pays producteurs qui diminueraient leur production pour refaire monter les prix. Avec des taxes moindre, les gens repartiraient dans le gaspillage...
Le pic est là. Il faut le regarder en face.
nous sommes tous drogués au pétrole et les pays producteurs n'échappent a la regle eux qui sont en plus dépendant de leur importation de produit agricole qui sont indexés sur le prix des carburants.
il suffit de regarder les chiffres, en dépit de la rente pétroliere l'inflation des monarchies pétrolieres du golfe est a deux chiffres.... cela devrait vous faire réfléchir, non ?
concernant les taxes je suis tout a fait de votre avis, une réduction serait catastrophique, cependant face au mécontentement populaire il semble que Sarko soit prêt de céder.
marocain- Membre
- Nombre de messages : 55
Date d'inscription : 01/03/2008
Re: [Crise économique] (1)
je pense que le probleme ne se situe pas au niveau de la production mais bien au niveau de la consommation. nous sommes tous drogués au pétrole et les pays producteurs n'échappent a la
regle eux qui sont en plus dépendant de leur importation de produit
agricole qui sont indexés sur le prix des carburants. il suffit de
regarder les chiffres, en dépit de la rente pétroliere l'inflation des
monarchies pétrolieres du golfe est a deux chiffres.... cela devrait
vous faire réfléchir, non ? concernant les taxes je suis tout a fait
de votre avis, une réduction serait catastrophique, cependant face au
mécontentement populaire il semble que Sarko soit prêt de céder.
Le problème se situe aux deux niveaux (production et consommation) : une consommation qui explose malgré les crises économiques et une production qui, pour le moins, semble bloquée à 83 millions de barils par jours, voir un peu moins depuis 18 mois...
Du moins c'est ce que je pensais jusqu'à hier soir...
Mais cet article est troublant : lien
J'avoue être destabilisé par rapport à cet article.
Il faut attendre sans doute un peu l'évolution que va prendre le prix du brut sur les prochains mois pour se faire une idée plus précise.
Pour Sarko, je suis d'accord... il semble vouloir céder aux pressions... mais c'est sans compter les pressions européennes...
Moi qui pensait qu'il avait du caractère... il semblerait qu'il est souvent près à baisser... les bras !
Si l'article estvrai, ça nous laisse plus de temps pour nous préparer... c'est déjà ça...
En tout cas, ce serait une arnaque énorme... j'ai du mal à imaginer que la spéculation puisse aller aussi loin. Je suis sans doute encore très naïf...
Armageddon974- Membre
- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
Récession ou pas ?
Lire la suite sur le lien
** Alors quoi ? Récession ou pas ? Le pétrole baisse -- à 126 $ à
l'heure où j'écris ces lignes, la belle affaire --, les marchés
grimpent, l'or recule, le dollar se reprend...
et les Etats-Unis ont annoncé cette semaine une croissance de leur PIB
révisée à +0,9% au premier trimestre (contre +0,6% en première
estimation).
"Comment peut-il y avoir récession avec une croissance du PIB encore
positive ?" se demande (sans doute comme vous) Frédéric Laurent, de Protection & Rendement.
La réponse est très simple : parce qu'une récession n'arrive pas du
jour au lendemain. Comme un invité bien élevé, elle sonne à la porte,
s'essuie soigneusement les pieds sur le paillasson, vous serre la main,
enlève son chapeau, son manteau, prend des nouvelles des enfants... et,
enfin, s'installe confortablement -- et durablement -- dans votre plus
beau fauteuil.
Lire la suite sur le lien
Armageddon974- Membre
- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
Les scénarios imaginés par europe2020 sont en train de prendre forme. Il semblerait que quelque chose se passe depuis jeudi. La crise financière, la chute du dollar, la remontée très brutale duprix du pétrole et les risques d'un conflit armée entre USA/Israël et Iran sont des crises en pleine extension depuis quelques heures :
La baisse du dollar accentue le rebond du baril de pétrole
Les compagnies aériennes US chutent en Bourse après la hausse du pétrole
Rasfanjani : les USA veulent asservir l’Irak
Le chômage au plus haut depuis quatre ans aux Etats-Unis
Wall Street en forte baisse à la mi-séance
Crise financière : les banques européennes plus touchées que les établissements US !
La baisse du dollar accentue le rebond du baril de pétrole
YORK (Reuters) - Le rebond des prix du pétrole se poursuit, portant à douze dollars les gains réalisés en deux jours à la faveur de l'affaiblissement du dollar qui a suivi le bond du taux de chômage américain et les propos de Jean-Claude Trichet.À 15h00 GMT, le contrat juillet sur le brut léger américain gagnait 6,60 dollars, soit 5,13%, à 134,36 dollars le baril et le Brent prenait 6 dollars (4,74%) à 133,54 dollars.Le brut texan a inscrit un plus haut de séance à 134,75 dollars, revenant à quelques encablures de son record de 135,09 dollars établi le 22 mai.Vendredi, la banque d'investissement Morgan Stanley a rédigé une note de recherche dans laquelle elle prédit que le baril pourrait atteindre les 150 dollars d'ici au 4 juillet, fête nationale américaine habituellement marquée par d'importants déplacements automobiles.Le président de la National Oil Corporation libyenne Choukri Ghanem a pour sa part déclaré à Reuters que le baril pourrait atteindre rapidement 140 dollars pour un baril.Le taux de chômage américain a bondi à 5,5%, son niveau le plus élevé depuis octobre 2004. Il était de 5% en avril.Les déclarations du ministre israélien des Transports sur l'Iran ont aussi exercé une pression haussière sur les cours. Le général Shaul Mofaz estime inévitable une attaque israélienne des sites nucléaires iraniens compte tenu de l'échec apparent des sanctions à empêcher Téhéran de fabriquer à terme l'arme atomique.Le dollar s'est orienté en forte baisse dès jeudi dans le sillage des déclarations de Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, selon qui un relèvement des taux d'intérêt pourrait intervenir dès le prochain Conseil des gouverneurs le 3 juillet.Toute baisse du dollar - la devise dans laquelle se négocie le pétrole - favorise les cours du brut et des autres matières premières, considérés comme des valeurs refuges par les investisseurs.Margaret Orgill, version française Nicolas Delame
Les compagnies aériennes US chutent en Bourse après la hausse du pétrole
Rasfanjani : les USA veulent asservir l’Irak
M. Rafsanjani, l’un des hommes politiques iranien les plus influents, a promis que le monde islamique allait faire échouer la négociation en cours entre l’Irak et les Etats-Unis visant à la signature d’un accord de sécurité à long terme.
Akbar Hashemi Rafsanjani, prenant la parole mercredi devant une réunion de personnalités du monde musulman dans la ville sainte de la Mecque, a affirmé que les États-Unis tentaient d’asservir les Irakiens par le biais de cet accord. Ces déclarations sont les plus virulentes ayant été faites par les dirigeants iraniens à ce sujet.
« L’essence de cet accord est de transformer les Irakiens en esclaves des Américains, si il est signé », a déclaré l’ancien président Iranien. « Cela ne se produira pas. Le peuple irakien, le gouvernement irakien et la nation islamique ne le permettront pas. »
M. Rafsandjani a déclaré que « l’occupation [américaine] de l’Irak représente un danger pour toutes les nations de la région » et a averti que cet accord de sécurité créerait une « occupation permanente. » M. Rafsandjani dirige les deux institutions les plus puissantes en Iran, le Conseil du Discernement et l’Assemblée des Experts.
Les critiques précédentes de l’Iran contre le projet d’accord étaient jusqu’à présent restées confinées dans le cadre d’entretiens privés.
Le document qui devrait être signé durant l’été, établirait un accord de sécurité à long terme liant l’Iraq et les États-Unis, et fournir une base légale au maintien des troupes américaines en Irak après l’expiration du mandat de l’ONU à la fin de l’année.
Les partisans de cet accord estiment qu’il contribuerait à rassurer les pays voisins arabes, notamment l’Arabie saoudite et les Etats du Golfe, contre la l’éventualité d’un gouvernement Irakien, où les chiites sont prédominants, devenant un satellite de l’Iran lorsque le rôle de l’armée américaine diminuera.
Mais en Irak les critiques s’inquiètent que cet accord permette de verrouiller une domination américaine non seulement militaire mais aussi économique et politique. Certains hommes politiques irakiens ont dénoncé ce projet, en particulier les fidèles de Moqtada al-Sadr, le dirigeant religieux opposé aux USA, dont les miliciens ont combattu contre l’armée US et les troupes iraquiennes à Bagdad jusqu’à ce qu’une trêve signée fin Mai ne mette fin à sept semaines de combats.
L’accord devrait faire partie des questions abordées ce week-end à l’occasion de la visite en Iran du premier ministre irakien Nouri al-Maliki. Ce sera son deuxième déplacement à Téhéran en un an.
Avant cette visite, son parti a cherché à calmer les inquiétudes en insistant pour que l’accord ne permette pas à des troupes étrangères d’utiliser l’Irak comme base d’opération pour le lancement d’opérations militaires visant un autre pays - une référence aux craintes iraniennes au sujet d’une attaque américaine.
M. Rafsandjani s’est exprimé dans le cadre d’une conférence parrainée par l’Arabie Saoudite et qui vise à unifier le point de vue des Musulmans avant que ne s’ouvre le dialogue interconfessionnel que le roi saoudien Abdullah veut lancer avec les religieux chrétiens et juifs.
Sur le Web :
Patrick Cockburn (The Independent) Le plan secret pour maintenir l’Irak sous contrôle américain
<blockquote class="spip">Un accord secret en cours de négociation à Bagdad perpétuerait indéfiniment l’occupation militaire américaine de l’Irak, quelle que soit l’issue de l’élection présidentielle en novembre.
Les termes de cet accord imminent, dont les détails ont été divulgués à l’Independent, auront probablement un effet politique explosif en Irak. Les officiels irakiens craignent que cet accord, en vertu duquel les soldats américains occuperaient des bases permanentes, mèneraient des opérations militaires, arrêteraient des Irakiens et bénéficieraient de l’immunité vis-à-vis de la loi irakienne, déstabiliserait la position de l’Irak au Moyen-Orient et poserait les bases d’un conflit sans fin dans leur pays.
</blockquote>
Le chômage au plus haut depuis quatre ans aux Etats-Unis
L'économie américaine n'avait pas connu cela depuis octobre 2004, juste avant la dernière élection présidentielle: un taux de chômage de 5,5%, avec 49.000 emplois supprimés dans le courant du mois de mai, selon les chiffres publiés vendredi 6 juin.
Les analystes s'attendaient à un taux de chômage de 5,1%. D'un mois sur l'autre, la hausse du taux ressort à 0,5 point de pourcentage, la progression la plus forte qu'il ait connue depuis février 1986.
Les pertes d'emplois d'avril ont été quant à elles révisées à la hausse, à 28.000 contre 20.000 annoncées précédemment, tout comme celles de mars, revues à 88.000 contre 81.000 en estimation précédente.
Depuis le début de l'année, l'économie a perdu 324.000 emplois, spécialement dans la construction et l'industrie, victimes de la crise immobilière.
Wall Street en forte baisse à la mi-séance
NEW YORK (AFP) — La Bourse de New York était en forte baisse vendredi en mi-séance, réagissant à un bond plus fort que prévu du taux du chômage aux Etats-Unis au mois de mai et à la nouvelle flambée du prix du pétrole: le Dow Jones perdait 2,07% et le Nasdaq 1,73%.Vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) reculait de 260,38 points, à 12.344,07 points, et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 44,02 points, à 2.505,92 points.L'indice élargi Standard and Poor's 500 cédait 24,99 points, à 1.379,06 points (-1,78%)."Il y a de beaucoup de confusion après le bond du chômage", expliquait Mace Blicksilver, analyste au cabinet MarbleHead Asset Management. "Les investisseurs estiment que c'est très négatif pour l'économie, voire qu'on est en récession, et vendent", ajoutait-il.Le chômage a bondi à son plus haut niveau en près de quatre ans en mai aux Etats-Unis, à 5,5% de la population active, contre 5,1% attendu par les analystes.En revanche, l'économie américaine n'a supprimé que 49.000 emplois, alors que les analystes tablaient sur 60.000 licenciements. C'est toutefois le sixième mois d'affilée que les Etats-Unis perdent des emplois.Les investisseurs redoutent que les suppressions d'emploi affectent la consommation, qui compte pour plus de deux tiers dans l'activité économique américaine. D'autant que celle-ci est déjà touchée par la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires.Après quelques jours d'accalmie, le baril de pétrole s'envolait de plus de 6 dollars vendredi, s'échangeant aux alentours des 134 dollars."La hausse du taux du chômage s'apparente à un signe avant-coureur d'une réduction des dépenses des ménages", commentait Patrick O'Hare, analyste au site d'informations financières Briefing.com. Les salariés préfèrent épargner désormais car ils ont peur de perdre leur emploi, affirmait-il.Jeudi, Wall Street avait pourtant retrouvé un peu de sérénité après un recul des demandes hebdomadaires d'allocation chômage, qui pointait en direction d'une amélioration du marché de l'emploi: le Dow Jones avait gagné 1,73%, le Nasdaq 1,87% et le SP 500 1,95%.Du côté des valeurs, le secteur aérien payait la forte remontée des prix du pétrole, qui risque d'alourdir leurs pertes: Continental Airlines chutait de 6,97%, American Airlines de 8,07%, Delta Airlines de 4,24% et Northwest Airlines de 5,09%.L'action de la banque Lehman Brothers lâchait 1,77%, alors que courent des rumeurs sur une probable anticipation de ses résultats trimestriels. Le titre de sa rivale Citigroup, qui va fermer des agences de prêt à la consommation au Japon, reculait de 4,10%.Le marché obligataire progressait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans baissait à 3,940%, contre 4,025% jeudi soir, et celui à 30 ans à 4,642%, contre 4,730% la veille.
Crise financière : les banques européennes plus touchées que les établissements US !
La crise financière issue des "subprimes" aux Etats-Unis a davantage affecté les banques européennes que leurs homologues US, selon une étude menée par l'Institute of International Finance, citée aujourd'hui par le 'Financial Times'. En outre, les établissements américains ont jusqu'ici levé davantage de nouveaux pour faire face à la crise.Selon l'IIF, une fédération regroupant les principales banques commerciales de la planète, les groupes européens ont fait état de 200 Milliards de Dollars de pertes liées aux marchés du crédit depuis le début de 2007, contre 166 Mds$ pour les américains.Parallèlement si elles affichent des pertes moins importantes les banques US ont cependant levé davantage de capitaux : 141 Milliards de Dollars contre 125,5 Mds$ pour les européennes !Cette contradiction pourrait amener les intervenants à scruter d'encore plus près l'état du bilan des établissements européens, estime le journal.
Armageddon974- Membre
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Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
Une attaque d'Israël contre l'Iran est inévitable
Le général Shaul Mofaz, ministre israélien des Transports, estime inévitable une attaque israélienne des sites nucléaires iraniens compte tenu de l'échec apparent des sanctions visant à empêcher Téhéran de fabriquer à terme l'arme atomique.
"Si l'Iran poursuit son programme de mise au point d'armes nucléaires, nous l'attaquerons. Les sanctions sont inefficaces", déclare Mofaz, un Israélien d'origine iranienne qui a également le rang de vice-Premier ministre auprès de Ehud Olmert.
"Attaquer l'Iran pour donner un coup d'arrêt à ses projets nucléaires sera inévitable", ajoute l'ancien chef d'état-major de Tsahal et ancien ministre de la Défense dans un entretien publié vendredi au quotidien Yedioth Ahronoth.
Mofaz, membre de Kadima comme Olmert, siège aujourd'hui au sein du cabinet de sécurité présidé par le chef du gouvernement et est en contact régulier avec le département d'Etat américain.
Ces menaces sont les plus explicites formulées contre la République islamique par un membre du gouvernement Olmert qui, comme l'administration Bush, préfère laisser entendre que le recours à la force ne serait qu'un pis -aller en cas d'échec de la diplomatie et de la politique des sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu.
Interrogée sur ces propos, la Maison blanche a déclaré qu'elle ne souhaitait pas répondre à des "conjectures".
"La communauté internationale est, je crois, unanime à vouloir s'assurer que l'Iran ne développe pas d'arme nucléaire", a déclaré Scott Stanzel, porte-parole de la présidence américaine.
"Je ne vais pas m'exprimer sur des conjectures. Je crois que nous avons été assez clairs ces dernières semaines ou ces derniers mois à propos de notre approche envers l'Iran."
L'Iran, qui dément chercher à se doter du feu nucléaire sous couvert d'un programme énergétique civil, refuse de céder aux pressions occidentales pour une suspension de ses activités d'enrichissement d'uranium.
ATTAQUER SEUL L'IRAN?
Téhéran menace aussi de riposter, en cas d'attaque sur le sol iranien, en prenant pour cibles Israël - seul pays de la région, croit-on, à posséder un arsenal atomique - et des intérêts américains dans le Golfe.
Dans son entretien avec le journal, premier tirage de la presse quotidienne israélienne, Mofaz affirme aussi que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui propose de "rayer Israël de la carte du monde", "disparaîtra bien avant l'Etat hébreu".
Le porte-parole d'Ehud Olmert, Mark Regev, sans répondre directement aux propos de Mofaz, a déclaré que toutes les options restaient à l'étude pour empêcher l'Iran de se doter d'un arsenal atomique. Il a notamment souligné que beaucoup pouvait encore être fait sur le plan financier.
"Israël est fermement convaincu que même si les sanctions de l'Onu sont positives, il faut faire beaucoup plus pour inciter le régime de Téhéran à stopper son programme nucléaire agressif", a-t-il dit.
Regev a mentionné "d'autres mesures tangibles" comme un embargo sur les produits pétroliers raffinés à destination de l'Iran, des sanctions contre les hommes d'affaires iraniens voyageant à l'étranger ou l'accentuations des pressions sur les institutions financières iraniennes.
Les propos tenus par Mofaz coïncident avec une grave crise politique en Israël à la suite des accusations de corruption qui pourraient coûter son poste à Ehud Olmert.
Ce climat délétère, dans l'hypothèse d'un retrait d'Olmert, incite les possibles successeurs de l'actuel Premier ministre, dont Mofaz fait partie, à prendre leurs marques en vue d'une éventuelle course à la succession.
En 1981, l'aviation israélienne avait détruit en Irak le réacteur nucléaire "Osirak", construit avec l'aide de la France.
Et en septembre, les chasseurs-bombardiers aux couleurs de Tsahal ont rasé un mystérieux site nucléaire dans le désert syrien construit, selon Washington, avec l'aide de la Corée du Nord. Damas a démenti posséder semblable installation.
Des analystes indépendants doutent toutefois que l'Etat hébreu ait la capacité militaire d'attaquer seul l'Iran, qui compte des sites nucléaires nombreux, bien répartis et protégés.
Armageddon974- Membre
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Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
D’une crise (systémique) l’autre
3 juin 2008 — Nous avons bien du mal à suivre, – en fait, nous ne
suivons plus... L’Irak, GW, le pétrole, le dollar, le climat, les subprimes…
En un sens, nous sommes épuisés (intellectuellement ou
conceptuellement?) par l’amoncellement des “crises systémiques” qui
pèse sur nos psychologies. Dans un autre sens, à peine divergent du
précédent, notre inattention et notre essoufflement ne sont pas
vraiment étonnants puisqu’il s’agit, pour le cas qui nous occupe
aujourd’hui, de ce que les experts nomment “la crise silencieuse”, donc
crise discrète, furtive (“stealthy”), qui ne veut pas déranger:
«Alors que le changement climatique occupe le haut de
l'agenda international, l'enjeu que constitue la préservation de la
diversité biologique reste largement ignoré.»
Nous citons abondamment Le Monde, en approximativement
pur français, – ce qui plaira à nombre de nos lecteurs. La remarque
ci-dessus est extraite du compte-rendu, publié le 3 juin,
à propos de la conférence des Nations Unies sur la biodiversité à Bonn,
qui s’est terminée le 30 mai, bardée de spécialistes et experts (5.000)
et rassemblant une foultitude de pays (191).
Dans l’édito du même 3 juin
du journal, nous extrayons ce paragraphe qui entend fixer l’étendue du
domaine de cette crise et les observations de bonne morale et de
réalisme politique auxquelles cela conduit. Ce texte entend ne rien
dissimuler de la chose, et c’est effectivement le cas:
«Dans les sociétés industrialisées, les liens avec une
nature que l'on croyait avoir domestiquée se sont distendus. Même si ce
n'est pas facile à admettre, l'effondrement de notre “capital naturel”
pourrait saper demain les fondements de nos économies. La crise
alimentaire mondiale et les tensions sur les matières premières sont un
avant-goût de ce qu'il faut redouter si rien n'est fait pour mieux
gérer les ressources planétaires.»
Dans le compte-rendu paru dans le même journal, déjà cité plus haut, on
lit également, pour documenter et renforcer le sens de l’urgence
éveillé par l’édito, – ceci notamment:
«Signe que l'heure est grave, un économiste indien, Pavan
Sukhdev, a été chargé de faire sur la biodiversité un travail
d'évaluation comparable à celui réalisé par le Britannique Nicholas
Stern sur le changement climatique en 2006, dont les conclusions
avaient conduit les gouvernements à prendre le sujet davantage au
sérieux. M. Sukhdev, qui, lorsqu'il ne dirige par le département des
marchés de la Deutsche Bank en Inde, milite dans une des grandes
associations de conservation du pays, a révélé à Bonn les premiers
résultats de son étude : l'appauvrissement biologique coûterait 2 000
milliards [d’euros] par an, soit 6 % du produit national brut
mondial. L'urbanisation, la standardisation des pratiques agricoles, la
pollution, la prolifération d'espèces envahissantes introduites par les
échanges commerciaux, le changement climatique enfin, sont les
principales causes du phénomène.»
Le rapport Stern
de 2006 prévoit que les dégâts de la crise climatique, s’ils ne sont
pas contenus par une action décidée notamment contre les émissions de
CO2, coûteraient 20% du PNB mondial par an, la plus Grande de toutes
les Grandes Dépressions qu’on puisse imaginer, avec son cortège de
désordres, de guerres sauvages de survivance. Il faudrait donc y
ajouter ces 6% annoncés par monsieur Pavan Sukhdev, qui travaille
multiculturellement à la Deutsche Bank (en Inde) et milite à ses
précieux temps perdus dans une association de conservation de la
nature, ou bien ces 6% sont-ils inclus dans les 20% du rapport Stern?
On verra. Le débat est intéressant et important pour la prévision
statistique de notre avenir. Dans tous les cas et dans celui où nous
tentons d’embrasse la “big picture” qui implique de connecter
toutes ses crises pour observer leurs effets communs, la perspective
n’est pas vraiment terrible pour “nos économies”, sans parler de leurs
précieux “fondements”.
Les articles du journal français rapportent les divers aspects
de cette crise discrète, qui est une autre crise systémique, une de
plus. Bien entendu, comme on l’a vu, les causes et les attendus de
cette crise ont leurs racines dans les diverses activités de notre
système; bien entendu, les perspectives sont catastrophiques; bien
entendu, la logique, l’honnêteté et la rigueur morale impliqueraient
que l’on mît en cause notre système de fond en comble. Bien entendu,
ils n’en feront rien.
A chaque jour suffit sa crise (systémique)
… Rien de bien nouveau, rien de bien original. Nous ne cessons
plus de rebondir d’une “crise systémique” à l’autre. Certaines phrases
prennent de drôles d’allure, alors qu’on parle, – bof…, – de
l’extinction de nombreuses espèces animales et végétales dans une
perspective catastrophique, – dans tous les cas, le rythme est là («…les espèces animales et végétales disparaissent à une cadence beaucoup plus rapide que ne le voudrait le rythme naturel»).
L’occasion est belle de se quereller sur la procédure, sur l’efficacité
des “services de communication” respectifs. Cela pourrait devenir
l’objet du débat et nous en éviterait un autre. On découvrirait que
certains sont presque choqués, après tout, des inégalités de
“médiatisation” dont sont victimes telle et telle crise. Chacun réclame
l’attention qui importe pour “sa” crise systémique et tous n’ont pas le
même traitement. («Alors que le changement climatique occupe le haut
de l'agenda international, l'enjeu que constitue la préservation de la
diversité biologique reste largement ignoré».)
Drôle d’époque. Les annonces eschatologiques s’amoncellent sans
provoquer de réactions particulières, on veut dire à mesure de la
chose; rien, sinon une certaine gêne ou bien une certaine incertitude
qui sait, – alors qu’on ne dissimule en rien l’ampleur catastrophique
de la chose eschatologique. L’édito du Monde
ne cache pas vraiment les éléments qui pourraient suggérer qu’il y a
anguille monstrueuse sous roche, c’est-à-dire qu’il existe un lien
général entre toutes ces nouvelles catastrophes, un fameux dossier pour
mettre en cause notre système, pour ébranler, mettre en cause dans un
procès au verdict rendu d’avance «les fondements de nos économies»…
Comment éviter de penser la chose dans toute son ampleur épouvantable,
dans ce qu’elle signifie de rapidité et de profondeur de notre
décadence catastrophique?
La dialectique rationnelle fait pour l’instant l’affaire,
triste affaire au demeurant. Deux phrases comme celles-ci, par exemple,
où nous nous permettons de souligner (en gras) les mots qui marquent à
la fois l’hésitation et l’incertitude, et le doute, tout de même, qu’il
doit se passer quelque chose, mais sans céder au catastrophisme. «Dans les sociétés industrialisées, les liens avec une nature que l’on croyait avoir domestiquée se sont distendus. Même si ce n’est pas facile à admettre, l'effondrement de notre “capital naturel” pourrait saper demain les fondements de nos économies.»
Effectivement, parlons d’“une certaine gêne ou bien une certaine
incertitude, qui sait…” . Cette situation du sentiment que nous
ressentons sous la plume de journalistes sans doute bien intentionnés,
bardés des vertus inévitables de notre temps, anti-racistes et
favorables à l’intégration, démocrates, attentifs aux droits de
l’homme, pro-américains avec discrétion, tendance-Obama et tout le
reste; gêne et incertitude, c’est-à-dire, lorsqu’on vous décrit une
catastrophe absolument déchirante pour notre culture, notre conscience,
notre psychologie, autant que pour la planète que nous massacrons comme
des automates hallucinés, se réduire soi-même au commentaire de
quelques mots allusifs comme “on croyait”, “même si ce n’est pas
facile” (le “même” vaut son pesant de cacahuètes, n’est-il pas?).
Nous nous trouvons dans une situation intéressante pour le
sacerdoce de commentateur, de journaliste et ainsi de suite, tout cela
marié serré avec le conformisme du système. (Comment faire autrement
qu’un “mariage serré” face à une telle exigence terroriste du
conformisme?) Ils se trouvent dans la situation de devoir décrire un
processus de plus en plus rapide, de plus en plus pressant, de plus en
plus contraignant, – de plus en plus gênant
c’est le mot; mais surtout sans aller à la conclusion évidente;
l’effleurer, l’évoquer, un peu en chroniqueur presque mondain, comme
une chose très lointaine (“même si ce n’est pas facile”), mais surtout
sans être précis.
Notre monde de nos élites sacerdotales est habité d’une
trouille extraordinaire de devoir, à un moment ou l’autre, dans un
“dérapage” du langage qui desserrerait un instant sa propre
surveillance de sa pensée, mettre en cause par inadvertance le
conformisme du système, c’est-à-dire le système lui-même. Notre monde
est au cœur d’une civilisation dont l’effet avéré, mécanique et
inéluctable, est la destruction de la beauté du monde, le saccage de la
mesure, des équilibres, des architectures sublimes. Aucune surprise: la laideur
entropique et nihiliste comme dessein automatique du système, aucun
doute là-dessus. Les contractuels des services de police de la pensée
que sont les commentateurs officiels sont parfois effleurés par la
vérité (“même si ce n’est pas facile”) et ils éprouvent alors une
certaine gêne intérieure. Il faut les comprendre et prendre un peu de
leur fardeau. C’est une question d’humanité, une question de survie.
Armageddon974- Membre
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Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
Affronter l’hydre à mille têtes
6 juin 2008 — Il apparaît de plus en plus clairement qu’une crise
fondamentale, la crise qui s’est construite durant les sept dernières
années, enchaînant sur des décennies de gestions désastreuses et de
consolidation de la puissance du Pentagone, est en train de se préparer
au Pentagone, – ou à propos et autour du Pentagone. Plusieurs points éclairent ce constat, aujourd’hui particulièrement mis en lumière par deux événements:
• L’intervention (le 3 juin) devant la commission des forces armées du
Sénat qu’il préside, du sénateur Carl Levin annonçant qu’il va proposer
la création d’un service indépendant chargé de superviser l’acquisition
des systèmes d’armes. Ce système d'acquisition est aujourd’hui dans une
formidable crise d’inefficacité et de dépassement de coûts, et
complètement hors de contrôle.
• La tension qui atteint les dimensions d’une crise ouverte qui
oppose le secrétaire à la défense Gates et la direction civile du
Pentagone (OSD, Office of Secretary of Defense), et l’USAF. Cette
tension a été marquée hier par la mise à pied (sous forme d’une démission forcée) du chef d’état-major de l’USAF et du secrétaire à l’Air Force. (Voir aussi notre Bloc-Notes du jour.)
• Les crises chroniques, endémiques, qui affectent certains programmes
essentiels, au poids politique considérable. Le cas le plus évident et
le plus important, que nous suivons avec attention, est celui du plus
important programme du Pentagone, le Joint Strike Fighter (JSF). Chaque
jour
ou presque nous apporte sa moisson d'observations à la fois ironiques
et incrédules sur la chute aux enfers bureaucratiques du programme. Ces événements sont de différentes natures mais ils renvoient tous à
une seule et même crise, la crise systémique du Pentagone. Aujourd’hui
se profile, pour l’année 2009 et la nouvelle administration, un
affrontement massif entre le pouvoir politique et la bureaucratie du
Pentagone. Tout montre qu’il s’agira d’une bataille colossale, qui
mettra en danger l’équilibre du système. En fait, il semble que le
système approche le point de rupture devant le poids budgétaire, les
ambitions militariste et politique de la bureaucratie du Pentagone.
C’est la crise même du CMI qui menace.
Nous nous appuyons surtout, pour cette analyse, sur
l’intervention du sénateur Carl Levin, qui pourrait peut-être marque le
grand retour du Congrès dans la crise du Pentagone après plusieurs
années de complète passivité. L’intervention de Levin annonce in fine
les intentions de la future administration, – celle d’Obama, mais
éventuellement celle de McCain, – de réduire le budget du Pentagone
pour tenter de reprendre le contrôle du monstre bureaucratique le plus
puissant de l’Histoire. On ne rappellera jamais assez que, le 10 septembre 2001, Rumsfeld disait ceci dans un discours qui aurait mérité d’être mémorable, et qui l’est pour nous:
«The topic today is an adversary that poses a threat, a
serious threat, to the security of the United States of America. This
adversary is one of the world's last bastions of central planning. It
governs by dictating five-year plans. From a single capital, it
attempts to impose its demands across time zones, continents, oceans
and beyond. With brutal consistency, it stifles free thought and
crushes new ideas. It disrupts the defense of the United States and
places the lives of men and women in uniform at risk.
»Perhaps this adversary sounds like the former Soviet
Union, but that enemy is gone: our foes are more subtle and implacable
today. You may think I’m describing one of the last decrepit dictators
of the world. But their day, too, is almost past, and they cannot match
the strength and size of this adversary.
»The adversary’s closer to home. It’s the Pentagon bureaucracy…»
L’intervention
du sénateur Levin, très longue, met en évidence les gaspillages et
erreurs de gestion du Pentagone, notamment à partir des constats faits
par le Governement Accounting Office (GAO) portant sur 95 “MDAP” (Major Defense Acquisition Programs, désignant les principaux programmes en cours de développement du Pentagone):
«Since the beginning of 2006, nearly half of DOD’s 95
largest acquisition programs have exceeded the so-called “Nunn-McCurdy”
cost growth standards established by Congress to identify seriously
troubled programs. Overall, these 95 major defense acquisition programs
(known as “MDAPs”) have exceeded their research and development budgets
by an average of 40 percent, seen their acquisition costs grow by an
average of 26 percent, and experienced an average schedule delay of
almost two years.
»GAO tells us that the cost overruns on these MDAPs now
total $295 billion over the original program estimates, even though we
have cut unit quantities and reduced performance expectations on many
programs in an effort to hold costs down...»
Le sénateur Levin annonce une initiative majeure, qui est
l’établissement d’un service indépendant, sous l’autorité d’un Director
of Independent Cost Assessment (Directeur de l’évaluation indépendante
des coûts). «It will take a fundamental change in the structure and
culture of the acquisition system to address this problem. For this
reason, I believe that we need a Director of Independent Cost
Assessment in the Department of Defense, with authorities and
responsibilities comparable to those of the Director of Operational
Test and Evaluation that we established 20 years ago. This new,
independent office would review cost estimates on all major defense
acquisition programs and develop its own independent cost estimates, to
ensure that the information on which so many of our program and budget
decisions are based is fair, unbiased, and reliable. I plan to offer an
amendment to this year’s defense bill, when it comes to the Senate
floor, to establish this new office.»
Un scénario “à la soviétique”?
Le Pentagone est au sommet de sa puissance, – nous parlons bien
de la bureaucratie du Pentagone, cette hydre à mille têtes ou ce
monstre sans tête que dénonçait Rumsfeld. Ce n’est pas vraiment un
hasard si nous constatons cette attaque contre le Pentagone au lendemain de l’analyse d’une hypothèse qui fait de cette même bureaucratie le deus ex machina
d’un accord entre les USA et l’Irak qui est un projet d’un cynisme et
d’une grossièreté extraordinaire pour l’asservissement d’un pays
(l’Irak) par un autre. Le silence qui a accompagné ces révélations de
David Cockburn mesure la capacité de réaction d’un Occident absolument
paralysé devant la puissance, – dans ce cas non des USA mais du
Pentagone, et cette différenciation ayant de plus en plus de
signification.
On assiste aujourd’hui à la montée paroxystique de l’affrontement entre le Pentagone et la direction politique de l’establishment
US. Le pouvoir aux USA est un phénomène complexe et notre constante
erreur est de le considérer comme un tout, bien identifié, bien
coordonné, bien équilibré, capable de concevoir et de mener d’une façon
constante et organisé (de main de maître, bien entendu) une politique
froidement déterminée et les plans machiavéliques qui vont avec. (Notre
fascination énamourée ou effrayée pour la puissance US – qui est une
des composantes de notre fascination pour l’American Dream –
pare cette puissance de vertus qu’elle n’a pas, en ratant certains
traits spécifiques de force brutale et inorganisée qu’elle a.)
La situation réelle est complètement différente. Ce pouvoir US
est aujourd’hui complètement déséquilibré, essentiellement par la
puissance de plus en plus arrogante et autonome du Pentagone (du CMI),
considérablement renforcée depuis 9/11 et hors de tout contrôle.
(Paradoxalement, cette évolution a été notamment permise par celui-là
même qui a le mieux identifié le danger de la puissance de la
bureaucratie du Pentagone, qu’il a comparé en pire au danger soviétique
de la Guerre froide, – Donald Rumsfeld, à la fois ennemi, prisonnier,
complice et manipulateur de la bureaucratie du Pentagone. Le fait
illustre bien cette complexité du pouvoir américaniste dont nous
parlons.)
Aujourd’hui, le Pentagone, le DoD, est en position de réclamer
pour lui seul le contrôle de la puissance US, et il ne s’en prive pas.
Aujourd’hui, le reste de l’establishment
se trouve désormais menacé par cette prétention du DoD, cette
bureaucratie dénoncée par Rumsfeld véritablement devenue une puissance
sans visage, une puissance déchaînée, un système aveugle et brutalement
dominateur. La difficulté extraordinaire du cas est la diversité de la
puissance du DoD, partagée elle-même en divers centres de pouvoir aux
intérêts particuliers souvent différents, et la diversité égale des
adversaires de la toute-puissance du DoD, également caractérisée par
leur éclatement en différents centres avec des intérêts différents.
L’initiative de Levin n’est pas la première du genre. (Il le
laisse lui-même entendre puisque le service qu’il propose d’instituer
sous la forme d’un amendement à la loi de financement du Pentagone pour
l’année fiscale 2009, est calqué sur un précédent service de même
nature et de même fonction, créé il y a 20 ans.) La faiblesse de cette
initiative est classique : elle place au cœur du monstre un service
censé dénoncer et réformer le monstre. On ne voit pas pourquoi celle-ci
réussirait alors que toutes les autres ont échoué, – sauf que nous ne
sommes pas loin d’une situation de rupture et d’affrontement ouvert,
d’une situation où la puissance du DoD est proche d’être insupportable
parce qu’elle menace l’équilibre de tout le système. Le but de Levin
est d’instituer une autorité extérieure aux processus bureaucratiques
habituels pour contrôler et réguler le processus d’acquisition des
systèmes d’arme qui est totalement anarchique, hors de contrôle, et
d’un coût qui menace l’équilibre budgétaire du gouvernement. Pour
l’instant, l’administration en place, totalement discréditée et
totalement nihiliste, menée par les dernières obsessions de ses
dirigeants qui semblent désormais dépendre du domaine de la pathologie,
est un allié “objectif” de l’hydre pentagonesque. Il faut mettre à part
Gates, le secrétaire à la défense, qui tente d’agir contre la situation
du Pentagone, mais qui a peu de pouvoir parce qu’il s’en va dans neuf
mois, et qui dirige ses actions contre des centres (l’USAF dans ce cas)
qui ne sont pas nécessairement le cœur du problème.
L’action de Levin concerne donc essentiellement la période à
partir de janvier 2009. Il ne fait plus aucun doute que l’une des
crises majeures qui attend la future administration, – quelle qu’elle soit,
– est celle du Pentagone. Cette crise sera aussitôt exacerbée, outre
par l’action de Levin et du Congrès, par une proposition budgétaire de
la nouvelle administration qui devrait envisager une réduction
du budget du DoD. (Un nouveau budget pourrait être déposé dès l’entrée
en fonction de la nouvelle administration, il devrait remplacer le
budget FY2010 que laissera l’administration GW comme une ultime
tentative de peser sur les événements.) Selon ce qu’il en sera, selon
la réelle proposition de baisse du budget si elle est effective, on
saura les intentions réelles de cette administration, sa volonté ou non
d’affronter le monstre. Cette fois, le Congrès devrait être actif dans
ce sens.
Mais il est moins question de choix que de nécessité. La
puissance de la bureaucratie du DoD est devenue un phénomène
insupportable par les menaces qu’elle fait peser sur l’équilibre du
système. L’affrontement n’est pas une affaire de choix, c’est la
conséquence inéluctable de la situation à Washington. Tous les
précédents montrent que le DoD s’est toujours sorti grand vainqueur de
cette sorte de crise, à cause de la diversité des intérêts de ses
adversaires, aussi parce que le CMI “tient” (subsides, corruption,
etc.) nombre de ceux qui veulent aujourd’hui le réformer brutalement.
Mais, justement, la crise d’aujourd’hui n’a pas de précédent.
Ce qui se passe est la transmutation d’une crise de
fonctionnement de la plus formidable puissance bureaucratique du monde
en une crise systémique mettant en cause le fondement du système
qu’elle prétend servir. On constate sans surprise qu’en prétendant
servir le système dont elle est le principal composant, cette puissance
est en train de l’usurper et de le menacer dans sa substance. Il n’y a
pas là de plan machiavélique mais la seule mécanique prédatrice du
développement de la puissance aveugle de la bureaucratie. Tout cela,
effectivement, rend l’affrontement inéluctable sans pour autant nous
dire qui sera le vainqueur, si même il y aura un vainqueur; sans pour
autant nous dire si, emportés dans cet affrontement interne, les
composants du système ne vont pas précipiter ce système dans une crise
générale et ultime. Ce serait retrouver le schéma de la fin de
l’“empire soviétique”, Made in USA.
Armageddon974- Membre
- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
L'été va etre chaud!
calogronan- Membre
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Date d'inscription : 29/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
"Wall Street a été mise K-O par la hausse inexorable des prix du pétrole et le bond inattendu du taux de chômage", a résumé Al Goldman, analyste à la maison de courtage Wachovia Securities.
Le baril de pétrole a dépassé les 139 dollars vendredi à New York, soit plus du double de son prix d'il y a un an, gagnant plus de 10 dollars en une seule séance.
Les investisseurs redoutent que cet embrasement affecte la consommation, qui contribue pour plus de deux-tiers dans l'activité économique américaine.
D'autant que le taux de chômage est monté à son niveau le plus haut en près de quatre ans en mai, à 5,5% de la population active, contre 5,1% attendu par les analystes.
afp
Le baril de pétrole a dépassé les 139 dollars vendredi à New York, soit plus du double de son prix d'il y a un an, gagnant plus de 10 dollars en une seule séance.
Les investisseurs redoutent que cet embrasement affecte la consommation, qui contribue pour plus de deux-tiers dans l'activité économique américaine.
D'autant que le taux de chômage est monté à son niveau le plus haut en près de quatre ans en mai, à 5,5% de la population active, contre 5,1% attendu par les analystes.
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Invité- Invité
Re: [Crise économique] (1)
Tiens tiens...
Le net ralentissement de l'immobilier en France a été confirmé fin mai, avec l'annonce d'un effondrement des ventes de logements neufs au premier trimestre (-27,9% sur un an) et une chute du nombre des mises en chantier, selon le ministère de l'Ecologie.
"Globalement, la baisse du nombre des transactions est d'environ 20% sur le marché de l'ancien", affirment Patrick-Michel Khider et Bernard de Crémiers, co-présidents de Laforêt Immobilier, un réseau qui compte 850 agences.
Cette chute des transactions est estimée à 15% par Hervé Bléry, directeur général de Century 21, qui prévoit pourtant de porter le nombre de ses agences, en franchise, de 950 à 1.000 fin 2009.
20 minutes
Le net ralentissement de l'immobilier en France a été confirmé fin mai, avec l'annonce d'un effondrement des ventes de logements neufs au premier trimestre (-27,9% sur un an) et une chute du nombre des mises en chantier, selon le ministère de l'Ecologie.
"Globalement, la baisse du nombre des transactions est d'environ 20% sur le marché de l'ancien", affirment Patrick-Michel Khider et Bernard de Crémiers, co-présidents de Laforêt Immobilier, un réseau qui compte 850 agences.
Cette chute des transactions est estimée à 15% par Hervé Bléry, directeur général de Century 21, qui prévoit pourtant de porter le nombre de ses agences, en franchise, de 950 à 1.000 fin 2009.
20 minutes
Invité- Invité
Re: [Crise économique] (1)
La crise du "subprime" n'est pas finie, pour le Nobel d'économie Stiglitz
Extrait :
Pour M. Stiglitz, la flambée pétrolière, les émeutes de la faim, la crise financière et les menaces de récession sont "liées"."La crise pétrolière est liée à la situation de la guerre en Irak. Celle des +subprime+, une conséquence de la guerre et de la hausse du baril. La crise alimentaire, via l'essor des biocarburants, résulte de la crise pétrolière", argumente-t-il.Il nie que le développement économique des géants émergents comme l'Inde ou la Chine soit à l'origine de la flambée pétrolière et alimentaire.
Joseph Stiglitz: «Le mode de vie américain n'est pas tenable»
Le prix Nobel d'économie revient sur le coût de la guerre en Irak et explique en quoi ce conflit a fait exploser le modèle de croissance américain, entraînant les crises planétaires que nous connaissons.
Crise financière :
Monolines : le pronostic vital est engagé
C’est Standard & Poor’s qui a eu la première le courage d’annoncer aux grandes malades que sont les monolines le diagnostic confirmant ce que tous pressentaient. Ambac et MBIA ont perdu leur note AAA, autant dire leur fond de commerce, et le potentiel de contagion de la dégradation du papier qu’elles assurent va coûter quelques dizaines - voire centaines - de milliards à un secteur financier qui se serait volontiers épargné cette nouvelle épreuve.
Les lecteurs de Contre Info savent depuis longtemps que les monolines, les assureurs du crédit, sont l’un des points faibles du sytème financier - l’autre étant la pyramide instable des Credit-Default Swaps, atteignant aujourd’hui le montant astronomique de 62 000 milliards de dollars, que Warren Buffet qualifie « d’arme de destruction financière massive. »
Après plusieurs mois d’atermoiements durant lesquels les agences de notation hésitaient à prononcer le verdict que tous les observateurs savaient inévitable, Standard & Poor’s a décidé franchir le pas. Les monolines - dont la valeur réelle se situe dans le registre du junk - se sont vues retirer la note d’excellence, pourtant indispensable à l’exercice de leur activité.
Les notations attribuées aux deux majors du secteur, Ambac et MBIA, ont été rétrogradées de deux niveaux, passant de « AAA » à « AA ».
Le métier des réhausseurs de crédit consiste à assumer le risque intrinsèque de défaillance sur les titres adossés à des crédits, permettant ainsi de leur attribuer la note AAA, indice d’une fiabilité maximum.
Cette décision de S&P équivaut à leur arrêt de mort. La qualité de leur assurance ne pouvant par nature être supérieure à la notation de l’entreprise, elles ne sont plus à même de délivrer la garantie AAA exigée par la plupart des investisseurs.
L’agence de notation Moody’s, qui a placé à nouveau les assureurs sous observation, devrait vraisemblablement imiter sous peu sa consoeur.
MBIA assure 668 milliards de crédit et Ambac 551 milliards.
Depuis le début de la crise, le cours de MBIA a perdu 91% et celui d’Ambac 97%.
Il est difficile de chiffrer dans l’immédiat l’ampleur des secousses qui vont à nouveau ébranler le système, mais une chose est sûre : la baisse de la note des assureurs, lorsqu’elle sera confirmée par Moody’s, va se propager sur celle du papier qu’ils garantissent.
D’ores et déjà, l’économiste Yves Smith fait état d’une première estimation. Sur les 1 200 milliards d’actifs garantis par les monolines, 600 milliards seraient détenus par les banques.
Selon Barclay’s, les dépréciations totales induites par cette rétrogradation atteindraient 143 milliards. UBS les estime à 203 milliards.
Citi, Merrill et UBS enregistreraient à elles trois entre 40 et 70 milliards de pertes.
Outre les banques, les municipalités sont également concernées. Historiquement, les monolines avaient débuté leur activité en garantissant les emprunts des collectivités locales. Des milliers d’obligations émises par les municipalités, dont Mobile, en Alabama, et Yonkers, dant l’état de New York, ont été dégradées par Standard & Poor’s.
Tous les gestionnaires de fonds qui se sont engagés auprès de leurs clients à ne détenir que des actifs classés AAA vont devoir également procéder à des ventes ou tenter de réassurer le papier désormais à découvert.
Sont concernés de la même façon les collatéraux gagés auprès de la Fed en échange des liquidités massives que la banque centrale a accordées aux banques. La Fed exige du AAA et contraindra les banques à reprendre les actifs dégradés.
De toute évidence, il s’agit d’un nouveau tournant dans cette crise, et il s’annonce délicat à négocier pour des établissements déjà fragilisés par les centaines de milliards qui se sont évaporés depuis le début de la crise.
Il est maintenant très clair que les prévisions annoncées d'europe2020 sont en train de prendre forme. Des faillites bancaires en perspective et des villes ruinées... L'été 2008 va être très chaud. D'autant plus que les gens risquent d'annuler leurs vacances pour coût de carburant trop élevé... y aura plus de gens pour assister au "spectacle"...
Armageddon974- Membre
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Re: [Crise économique] (1)
ATTENTION : tout ceci concerne les USA!
Ca peut paraitre evident lorsque l on connait mais il vaut mieux préciser.
Les "municipalités" concernées par exemple ne sont pas en France.
Ca peut paraitre evident lorsque l on connait mais il vaut mieux préciser.
Les "municipalités" concernées par exemple ne sont pas en France.
________________________________________________________
"J'arrêterais de faire de la politique le jour où ceux qui font de la politique arrêteront de faire les guignols....."
Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Re: [Crise économique] (1)
transhuman a écrit:ATTENTION : tout ceci concerne les USA!
Ca peut paraitre evident lorsque l on connait mais il vaut mieux préciser.
Les "municipalités" concernées par exemple ne sont pas en France.
Pas sûr !
Il n'y a pas que les villes américaines qui soient touchées :
Huit villes norvégiennes au bord de la banqueroute en raison du "subprime"
Je pense qu'on est très loin de tout savoir aujourd'hui. La crise des subprimes made in USA a et va avoir une incidence très forte en Europe.
Les conséquences ne Europe de la crise des subprimes
Subprimes : les incidences sur l'économie européenne...
Perspectives immobilières
SUBPRIMES: LA CRISE S’ETEND A L’EUROPE
La crise des subprimes a touché de plein
fouet la brique-papier entraînant une décote importante de plusieurs
d’entre elles. Les sicafi belges, elles, s’en sortent plutôt bien.
Comment la crise des «subprimes» s’est propagée à l’Europe
Les sites qui parlent de cette contagion sont légions...
Même si les villes françaises n'ont pas investies dans les subprimes (encore qu'il faut en être sûr, vu la transparence de cette crise), elles sont en train d'en subir les conséquences indirectes par l'intermédiaire des difficultés bancaires, du prix de l'énergie qui explose, de l'euro fort, de la crise financière, économique etc...
Les difficultés s'amoncellent et le 2ème semestre s'annonce difficile.
Je ne suis pas économiste, loin de là, mais je ne suis pas aveugle. Tout est organisé pour nous cacher "la vérité" le plus longtemps possible pour éviter la panique. Je pense que "les mauvaises surprises" ne sont pas terminées, très très loin de là...
N'oublions pas que quand l'économie US plonge, la planète entière aussi ...
J'ai beau être quelqu'un d'obtimiste, je ne vois rien de bon à ce qui est en train de se passer, et en plus, tout est lié (voir mes post précédents)...
Vers une crise des subprimes à la française ?
Les prêts à taux révisables accordés massivement aux ménages français depuis 2004 constituent en effet une véritable bombe à retardement. D'après les calculs de Meilleurstaux.com, plus de 100.000 ménages pourraient être concernés par des hausses de mensualités pouvant atteindre 20%. Toujours selon leurs calculs, pour un prêt de 150.000 euros sur 30 ans, le taux d'intérêt devrait augmenter d'environ 2%. Résultat : les mensualités pourraient augmenter de 200 euros environ soit 8% des revenus des ménages.
La situation est d'autant plus explosive que les prêts révisables sont le plus souvent accordés aux ménages aux revenus modestes dont le taux d'endettement dépasse souvent 33% de leurs revenus et qu'ils s'étalent sur 30 ans. Ce qui rend impossible un allongement de la durée de d'emprunt qui pourrait alléger les remboursements. Certes, ce type de prêts a permis à de nombreux particuliers d'accéder à la propriété en permettant d'emprunter davantage alors que le prix de la pierre atteignait des niveaux exorbitants. Mais il est certain qu'un bon nombre d'emprunteurs ont été abusés par des commerciaux aux techniques troubles. Surtout en leur dissimulant que le loyer de l'argent au moment de l'emprunt se situait à un niveau très bas et qu'une hausse des taux était inévitable. Mais aussi en émettant de préciser qu'une hausse des taux entraîne mathématiquement une hausse des mensualités.
Alors que le nombre de dossiers de surendettement continue d'augmenter, malgré la loi Borloo de 2003, la pile n'a pas fini d'augmenter. Déjà 700.000 ménages étaient en cours de procédure de désendettement selon le baromètre de la Banque de France.
Mais à regarder de plus près, le problème est encore plus important : 15% ménages français disent avoir des difficultés à rembourser leurs dettes, soit 7,5 millions de personnes
Dernière édition par Armageddon974 le Dim 8 Juin 2008 - 10:56, édité 1 fois
Armageddon974- Membre
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Re: [Crise économique] (1)
On est d'accord : En France celà "pourrait" arriver aussi.
Au USA celà "arrive" maintenant.
Faut, amha, faire attention lorsque l'on repercute ce genre de nouvelles.
Tout le monde n'a pas forcément la distance necessaire, ni les connaissances appropriées pour relativiser les situations régionales.
Ici , en plus, on est déjà sur un site d'inquiets par principe ou par nature . Alors allons y doucement avant d'ajouter une couche de stress supplémentaire.
Des ados nous lisent probablement. Pas la peine de leur mettre de fausses idées : dans 10 ans il faudra toujours trouver du taf et en général ceux seront toujours les plus diplomés dans les métiers les plus classiques (droits, compta, finance, médecine, ingénierie ) qui seront les mieux payés.
Je l'ai déjà dit : On a ici une responsabilité de ne pas faire penser à ceux qui nous lisent que le monde va finir demain et que dans 3 ans chacun vivra sa version personnelle de "la petite maison dans la prairie" ou de "Simon du fleuve".
Des personnes fragiles psychologiquement peuvent aussi nous lire : là aussi il me semble important de ne pas surjouer la dose de stress : c'est pas demain la veille que les pensions de retraite en France vont cesser d'être versées ni que la Secu va disparaitre.
Par contre augmenter sa production personnelle de son potager ou de son balcon ne peut qu'etre utile. Meme chose pour faire attention à sa santé et à son endettement.
Au USA celà "arrive" maintenant.
Faut, amha, faire attention lorsque l'on repercute ce genre de nouvelles.
Tout le monde n'a pas forcément la distance necessaire, ni les connaissances appropriées pour relativiser les situations régionales.
Ici , en plus, on est déjà sur un site d'inquiets par principe ou par nature . Alors allons y doucement avant d'ajouter une couche de stress supplémentaire.
Des ados nous lisent probablement. Pas la peine de leur mettre de fausses idées : dans 10 ans il faudra toujours trouver du taf et en général ceux seront toujours les plus diplomés dans les métiers les plus classiques (droits, compta, finance, médecine, ingénierie ) qui seront les mieux payés.
Je l'ai déjà dit : On a ici une responsabilité de ne pas faire penser à ceux qui nous lisent que le monde va finir demain et que dans 3 ans chacun vivra sa version personnelle de "la petite maison dans la prairie" ou de "Simon du fleuve".
Des personnes fragiles psychologiquement peuvent aussi nous lire : là aussi il me semble important de ne pas surjouer la dose de stress : c'est pas demain la veille que les pensions de retraite en France vont cesser d'être versées ni que la Secu va disparaitre.
Par contre augmenter sa production personnelle de son potager ou de son balcon ne peut qu'etre utile. Meme chose pour faire attention à sa santé et à son endettement.
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transhuman- Membre Premium
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Re: [Crise économique] (1)
Trans, tu aurais pu tenir ce même langage en 1938 en minimisant les velléités du pangermanisme allemand... et pourtant...
Je ne cherche pas à inquiéter inutilement, Trans. J'exprime mes inquiétudes et je pense qu'elles sont réelles puisque je ne suis pas, je le répète, formé pour comprendre les rouages de l'économie... cependant, la somme d'informations concernant les crises qui se profilent et se propagent rapidement est tellement énorme aujourd'hui, alors qu'on en parlait pas du tout il y a un an et demi, qu'il me semble opportun (et même le contraire serait criminel) de mettre en garde tous ceux qui sont encore endormis...
J'espère me tromper et que tu ais raison. J'aimerai bien toucher ma retraite, même si je n'y crois plus guerre...
Dernier exemple et je n'en parle plus.. à vous tous de vous faire votre propre idée...
Le scénario noir de la crise des “subprimes”
Tu as bien lu Trans : "Directeur de l'Institut de haute finance etc..."
Cet homme est "une tête" à côté de moi... j'aurai tendance à le croire...
Je ne cherche pas à inquiéter inutilement, Trans. J'exprime mes inquiétudes et je pense qu'elles sont réelles puisque je ne suis pas, je le répète, formé pour comprendre les rouages de l'économie... cependant, la somme d'informations concernant les crises qui se profilent et se propagent rapidement est tellement énorme aujourd'hui, alors qu'on en parlait pas du tout il y a un an et demi, qu'il me semble opportun (et même le contraire serait criminel) de mettre en garde tous ceux qui sont encore endormis...
J'espère me tromper et que tu ais raison. J'aimerai bien toucher ma retraite, même si je n'y crois plus guerre...
Dernier exemple et je n'en parle plus.. à vous tous de vous faire votre propre idée...
Le scénario noir de la crise des “subprimes”
Vous êtes bien assis ? Accrochez-vous pour lire le scénario
développé par Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de haute
finance, professeur à l’université Paris X.
Tu as bien lu Trans : "Directeur de l'Institut de haute finance etc..."
Cet homme est "une tête" à côté de moi... j'aurai tendance à le croire...
Armageddon974- Membre
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Date d'inscription : 19/02/2008
Re: [Crise économique] (1)
juste pour dire
pourquoi tout le monde ne peut pas etre informé?
je suis blonde ai je le droit?
ah peut étre que je suis faible d esprit?
ou peut on avoir son visa droit d information?
ca sent la démocratie !
pourquoi tout le monde ne peut pas etre informé?
je suis blonde ai je le droit?
ah peut étre que je suis faible d esprit?
ou peut on avoir son visa droit d information?
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NAIVE ET REVEUSE
phimouk- Membre Premium
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Age : 77
Localisation : basse normandie
Emploi : retraitee
Date d'inscription : 07/05/2008
Re: [Crise économique] (1)
Armageddon974 a écrit:Trans, tu aurais pu tenir ce même langage en 1938 en minimisant les velléités du pangermanisme allemand... et pourtant...
...
Ne mélangeons pas tout ou bien on risque de dériver vers un point godwin
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P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Loisirs :
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