Survivalisme urbain
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Ca va vite
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Re: Survivalisme urbain
Très d'accord, il faut penser en parallèle tous les cas de figure. Et en plus de la préparation individuelle, je crois qu'il faut aussi préparer un discours à l'intention de ceux qui ont de l'argent parmi tous ceux qui sont en train de se rendre compte que la crise actuelle pourrait bien ne pas se résorber toute seule.troisgriffes a écrit: Estimant que faire une impasse sur une option reduit d 'autant ses chances ,je pense qu'il faut envisager et se preparer a ces quatre modes de survie et composer en fonction de la situation reelle à la quelle on sera confronté.
Quels types d'entreprises locales devrait-on leur suggérer de partir ou de financer? J'ai vu qu'il existe maintenant des panneaux "solaires" qui fonctionnent aussi sans soleil (j'enverrai le lien quand je pourrai en poster), avec un liquide ou un gaz froid qui se réchauffe avec le moindre petit courant d'air plus chaud. Il faudrait savoir si ce genre de gaz est facile à trouver, à produire, et mettre des "petits débrouillards" sur des variantes du concept. Les pompes à chaleur fonctionnent éventuellement sur un même principe. J'espère infiniment que parmi ces procédés il y en a qui peuvent être "bricolés" par des gens un peu ingénieux.
Les Japonais et les Chinois sont assez avancés semble-t-il concernant le biogaz (gaz formé à partir d'excréments d'animaux et même d'humains). C'est de la parfaite autonomie! Je ne sais pas si les procédés sont simples.
Ca va vite- Membre
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Re: Survivalisme urbain
Concernant la Russie fin des années 90, il y a le témoignage de Rammstein dans ce fil : https://www.le-projet-olduvai.com/t898-russie-1998-1999
Sur l'Argentine post-2001, il y a les fameux témoignages de Ferfal traduit assez largement ici même :
http://le-projet-olduvai.blogspot.fr/2012/12/crise-en-argentine-ferfal.html
Sur la survie dans la ville de Bosnie, citée par $$$.XV2 en page précédente, il y a ce fil de discussion : https://www.le-projet-olduvai.com/t5517-temoignage-conflit-bosnie-survie où d'autres traductions et commentaires complémentaires sont apportés, en plus du blog de volwest déjà cité par $$$.XV2.
Témoignage sur l'ouragan Katrina à la nouvelle-orléans vu par un survivaliste : https://www.le-projet-olduvai.com/t2686-experience-katrina
Etc. On a rassemblé pas mal d'infos et de témoignages déjà, sur ce forum, au fil du temps. Presque toujours traduits en français, pour ceux qui ne seraient pas à l'aise avec la langue d'origine.
Franchement, ce que j'en retiens, c'est que tout est possible. Paupérisation lente, crise aigue... Tout est possible et c'est pour ça qu'il ne faut pas se préparer à un seul scénario ou se laisser enfermer dans une seule référence.
Sur l'Argentine post-2001, il y a les fameux témoignages de Ferfal traduit assez largement ici même :
http://le-projet-olduvai.blogspot.fr/2012/12/crise-en-argentine-ferfal.html
Sur la survie dans la ville de Bosnie, citée par $$$.XV2 en page précédente, il y a ce fil de discussion : https://www.le-projet-olduvai.com/t5517-temoignage-conflit-bosnie-survie où d'autres traductions et commentaires complémentaires sont apportés, en plus du blog de volwest déjà cité par $$$.XV2.
Témoignage sur l'ouragan Katrina à la nouvelle-orléans vu par un survivaliste : https://www.le-projet-olduvai.com/t2686-experience-katrina
Etc. On a rassemblé pas mal d'infos et de témoignages déjà, sur ce forum, au fil du temps. Presque toujours traduits en français, pour ceux qui ne seraient pas à l'aise avec la langue d'origine.
Franchement, ce que j'en retiens, c'est que tout est possible. Paupérisation lente, crise aigue... Tout est possible et c'est pour ça qu'il ne faut pas se préparer à un seul scénario ou se laisser enfermer dans une seule référence.
Barnabé- Membre Premium
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Edgar aime ce message
Re: Survivalisme urbain
Un paramètre à prendre en compte : dans une société paupérisée (ou en voie de paupérisation) TOUT se déglingue, ce n'est qu'une question de temps. Les coupes sombres pour raisons budgétaires font que les actions de maintenance sont réduites au minimum voire simplement supprimées. Les résultat sont le vieillissement des infrastructures et matériels, un taux de dysfonctionnement sans cesse croissant, et au quotidien des accidents beaucoup plus fréquents, genre explosions de canalisations de gaz, accidents ferroviaires et de la circulation, catastrophes industrielles (installations plus aux normes), etc. Et pourquoi pas une série d’accidents nucléaires dans des centrales devenues obsolètes ?
A l'instar de certains théoriciens, on pourrait appeller cela la convergence des catastrophes, et AMHA ce scénario est plus que probable sur le moyen - long terme…
Rammstein
A l'instar de certains théoriciens, on pourrait appeller cela la convergence des catastrophes, et AMHA ce scénario est plus que probable sur le moyen - long terme…
Rammstein
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Rammstein- Membre fondateur
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Re: Survivalisme urbain
-Il y a une troisième possibilité entre ville/campagne: l'exil à l'étranger ! Il y a toujours des pays plus stables ou plus prospères ailleurs.
-çà va vite: Si tu demandes ce qui peux être utile, on a déjà parlé ici du poêle à bois, un des trucs les plus bricolés en Yougoslavie dans les villes. Il y avait aussi le périscope, la brouette pour ramasser du bois ou transporter des bidons... Tu peux te faire une idée de l’ingéniosité des habitants de Sarajevo sur ce musée virtuel: http://h.etf.unsa.ba/srp/list.htm
-Sinon, à l'hypothétique dégradation des services, montée de violence etc, je pense qu'il faudrait ajouter forcément une crise sociale et politique conjointe.
Il y a une tradition de la contestation en France ( et on est pionnier sur pleins de bidules "alternatifs") ce qui nous fait un point en commun avec les argentins.
Si une crise économique brutale éclatait, les gens monteraient aussitôt au créneau et ne se laisseraient pas saisir leurs biens passivement.
A part exploser les distributeurs de monnaie à coup de marteau, AMHA les gens se tourneraient aussitôt vers des circuits de distribution courts de nourriture (et/ou le marché noir), s'entraideraient je sais pas... pour la garde d'enfants, le covoiturage, occuperaient des banques pour les transformer en soupe populaire et en lieux d'AG, feraient des actions de blocages routiers pour réclamer leurs pensions... .
En général çà se passe comme çà: Indignation-> Mobilisation -> Récupération de la gronde par les leaders syndicaux -> Intersyndicale du genre larbin -> Signature d'accords -> Répression policière -> Eclatement du mouvement -> Radicalisation -> Organisation autonome -> Action directe et occupations -> Répression.
Bien sûr tout çà tend à ajouter au chaos, genre niveau approvisionnement d'essence.
En conclusion sur le conflit social: il ne faut pas se braquer sur la conservation du monde tel qu'il est ou a été, car on craint la rupture de la normalité. Il n'y a rien de plus sain pour une société que la libre expression de ses conflits internes, car un conflit gelé est une bombe à retardements avec des conséquences exponentielles comme on peut s'en rendre compte avec le soudain Printemps Arabe.
-çà va vite: Si tu demandes ce qui peux être utile, on a déjà parlé ici du poêle à bois, un des trucs les plus bricolés en Yougoslavie dans les villes. Il y avait aussi le périscope, la brouette pour ramasser du bois ou transporter des bidons... Tu peux te faire une idée de l’ingéniosité des habitants de Sarajevo sur ce musée virtuel: http://h.etf.unsa.ba/srp/list.htm
-Sinon, à l'hypothétique dégradation des services, montée de violence etc, je pense qu'il faudrait ajouter forcément une crise sociale et politique conjointe.
Il y a une tradition de la contestation en France ( et on est pionnier sur pleins de bidules "alternatifs") ce qui nous fait un point en commun avec les argentins.
Si une crise économique brutale éclatait, les gens monteraient aussitôt au créneau et ne se laisseraient pas saisir leurs biens passivement.
A part exploser les distributeurs de monnaie à coup de marteau, AMHA les gens se tourneraient aussitôt vers des circuits de distribution courts de nourriture (et/ou le marché noir), s'entraideraient je sais pas... pour la garde d'enfants, le covoiturage, occuperaient des banques pour les transformer en soupe populaire et en lieux d'AG, feraient des actions de blocages routiers pour réclamer leurs pensions... .
En général çà se passe comme çà: Indignation-> Mobilisation -> Récupération de la gronde par les leaders syndicaux -> Intersyndicale du genre larbin -> Signature d'accords -> Répression policière -> Eclatement du mouvement -> Radicalisation -> Organisation autonome -> Action directe et occupations -> Répression.
Bien sûr tout çà tend à ajouter au chaos, genre niveau approvisionnement d'essence.
En conclusion sur le conflit social: il ne faut pas se braquer sur la conservation du monde tel qu'il est ou a été, car on craint la rupture de la normalité. Il n'y a rien de plus sain pour une société que la libre expression de ses conflits internes, car un conflit gelé est une bombe à retardements avec des conséquences exponentielles comme on peut s'en rendre compte avec le soudain Printemps Arabe.
Wanamingo- Animateur
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Re: Survivalisme urbain
sgwenn a écrit:"Ramener des animaux en ville ? A ce qu'il semble certains villages
belges commencent à le faire."
Expliques ou donnes des liens, stp
La ville de Mouscron offre 2 poules à chaque foyer qui a la capacité de les accueillir.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2010/02/26/nef-1182638.shtml
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Slamjack- Membre
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Re: Survivalisme urbain
Par contre pour continuer sur ma lancée crise sociale=crise politique, ce qui peux être très dangereux c'est la désintégration de la cohésion sociale.
Les gens les mieux préparés à profiter d'une telle crise sont les mafias. Ces mafias font aussi dans le cassage de grève à l'occasion. Rajoutez là dessus des factieux extrémistes adepte de la ratonnade (Aube Dorée), des milices, des barbouzes, des groupes d'autodéfense zélés (Colombie), des révolutionnaires en culottes courtes et c'est le bordel, une culture de la peur s'installe et pourrit une génération entière.
Allez, je vous donne un ptit exemple bien français pour illustrer mes inquiétudes:
Les gens les mieux préparés à profiter d'une telle crise sont les mafias. Ces mafias font aussi dans le cassage de grève à l'occasion. Rajoutez là dessus des factieux extrémistes adepte de la ratonnade (Aube Dorée), des milices, des barbouzes, des groupes d'autodéfense zélés (Colombie), des révolutionnaires en culottes courtes et c'est le bordel, une culture de la peur s'installe et pourrit une génération entière.
Allez, je vous donne un ptit exemple bien français pour illustrer mes inquiétudes:
http://www.cqfd-journal.org/Marseille-peril-blanc-contre-perilC’est à Marseille, premier port de France et porte d’entrée des
importations du plan Marshall – et donc enjeu capital pour la politique
étrangère étatsunienne –, que va se jouer une partie majeure durant les
grèves insurrectionnelles de 1947 . Parallèlement à la création de FO,
la CIA redoubla d’efforts en fournissant armes et argent aux clans
corses par l’entremise des frères Guerini, Antoine et Barthélémy, dit
« Mémé » – qui avait fait le coup de feu à la Libération aux côtés de
Gaston Defferre, devenu depuis maire socialiste de Marseille. Leur
mission était simple : harceler les piquets et les responsables
syndicaux CGT. Mission qui se soldera par de nombreux morts. De ces
dollars généreusement distribués, les anciens résistants Guerini
tirèrent assez de pouvoir pour prendre la tête du mitan corse, y
remplaçant les collabos Carbone – tué lors d’un déraillement de train dû
à la Résistance – et Spirito, parti en Espagne puis en Amérique du Sud
faire des « affaires ». Mais ce n’est qu’après l’échec de la grève des
dockers de 1950 qu’ils réussirent à prendre le contrôle du port.[...] Les frères Guerini, forts de leur présence sur les quais, purent,
quelques mois après l’écrasement de la grève, mettre sur pied leurs
premiers laboratoires d’héroïne, bénéficiant de leur accointance avec
Cosa nostra comme de leurs liens privilégiés avec la CIA pour s’ouvrir
une voie royale vers le marché étatsunien.
Wanamingo- Animateur
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Re: Survivalisme urbain
Pour la partie installation/maintenance c'est deja en cours aussi.
j'en sais quelque chose puisque je fais partie de ces petites souris qui passe leur temps à maintenir bon an mal an les villes modernes en fonctionnement.
il y a certe les budgets rognés pour cause de rentabilité(faut bien que les cadres sup continues de toucher leur bonus et les actionnaires leurs dividendes...)
mais aussi la gestions du personnel:
les tech experimentés mais qui font remarquer que les idées d'haut dessus sont peut etre géniales financièrement mais nettement moins du coté pratique se font remplacer par des beni ouioui sans experience(et payés au lance pierre) qui appliquent à la lettre ces fameuses consignes (malheureusement) afin de pas perdre leur boulot alimentaire qu'ils ont galèré à avoir .
Ce qui donne par exemple :
- plus de petit controle supplémentaire de 10mn, ce qui permet de faire faire une inter de plus/jour.Certes 99 fois sur 100 ce petit tour d'horizon final ne sert à rien mais pour la centieme...dommage.
-pourquoi perdre son temps a étamer les fils ou mettre de la mousse isolante,cela demande du matériel ,du temps et des competences(que les ouioui n'ont pas)>>à la trappe et bienvenu les court-circuits...
Tout cela dans une ambiance genre costard cravate qui debarque des bureau afin de diffuser la derniereconnerie idée pour "performer" et commentaires devant notre manque d'entousiasme :"vous (les techs) n'aurez qu 'à le faire","on est pas obliger de vous payer au dessus de smic"," estimez vous déjà content d 'avoir un travail"(celui la est reparti fisa de nos locaux) etc..
donc il y a des problemes et c'est pas parti pour s'arranger...
voilà voilà
j'en sais quelque chose puisque je fais partie de ces petites souris qui passe leur temps à maintenir bon an mal an les villes modernes en fonctionnement.
il y a certe les budgets rognés pour cause de rentabilité(faut bien que les cadres sup continues de toucher leur bonus et les actionnaires leurs dividendes...)
mais aussi la gestions du personnel:
les tech experimentés mais qui font remarquer que les idées d'haut dessus sont peut etre géniales financièrement mais nettement moins du coté pratique se font remplacer par des beni ouioui sans experience(et payés au lance pierre) qui appliquent à la lettre ces fameuses consignes (malheureusement) afin de pas perdre leur boulot alimentaire qu'ils ont galèré à avoir .
Ce qui donne par exemple :
- plus de petit controle supplémentaire de 10mn, ce qui permet de faire faire une inter de plus/jour.Certes 99 fois sur 100 ce petit tour d'horizon final ne sert à rien mais pour la centieme...dommage.
-pourquoi perdre son temps a étamer les fils ou mettre de la mousse isolante,cela demande du matériel ,du temps et des competences(que les ouioui n'ont pas)>>à la trappe et bienvenu les court-circuits...
Tout cela dans une ambiance genre costard cravate qui debarque des bureau afin de diffuser la derniere
donc il y a des problemes et c'est pas parti pour s'arranger...
voilà voilà
troisgriffes- Membre
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Re: Survivalisme urbain
J'ai pu lire en amont vos réactions face aux "scénarios catastrophes" proposés par la littérature ou bien le cinéma notamment post-apo. Vous avez raison d'émettre des réserves quant à ces pronostics, car bien sûr, ce ne sont que des supputations liées à la fiction et à l'imagination de leurs auteurs. Néanmoins, il ne faut pas mépriser ces oeuvres ni les messages qui sont transmis. En effet, gardez à l'esprit que des études prospectives ne peuvent se réaliser sans une once ou deux d'imagination. J'en veux pour preuve Michael Crichton (décédé) qui était auteur et conseiller au Pentagone pour tout ce qui touche à des possibilités et hypothèses à venir, en lien à des propositions de solutions face à celles ci. De notre point de vue, je pense qu'il ne faut pas hésiter à nous nourrir des idées (même farfelues) que nous proposent certains auteurs, même non-scientifiques. Isaac Asimov était d'ailleurs les deux. Ravages, de Renè Barjavel, peut nous ouvrir également l'esprit.
Pour terminer, point besoin de mettre des guillemets lorsque vous parlez de personnes qui furent militaires jadis. Vous pourrez donc parler de militaires ou d'anciens militaires si vous voulez, mais éviter le terme "militaire" avec les guillemets, ce qui connote fortement soit le mépris, soit l'incrédulité. Des personnes qui ont loyalement servi ne méritent ni l'un ni l'autre. Merci pour votre tolérance.
Pour terminer, point besoin de mettre des guillemets lorsque vous parlez de personnes qui furent militaires jadis. Vous pourrez donc parler de militaires ou d'anciens militaires si vous voulez, mais éviter le terme "militaire" avec les guillemets, ce qui connote fortement soit le mépris, soit l'incrédulité. Des personnes qui ont loyalement servi ne méritent ni l'un ni l'autre. Merci pour votre tolérance.
Dernière édition par Mike Steiner le Mer 10 Avr 2013 - 18:38, édité 1 fois
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Tant qu'une roue restera, la charrette roulera (François Athanase Charette de la Contrie, général vendéen).
Mike Steiner- Animateur
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Re: Survivalisme urbain
Je ne pense pas que quiconque méprise les oeuvres que tu as citées, ni les fictions post-apo en général. Au contraire...
En posant une hypothèse comme réelle et en développant les conséquences de cette hypothèse, elles nous permettent de nous rendre compte de certaines choses : l'équilibre précaire de notre système, la perte des codes sociaux chez les gens dans une situation exceptionnelle...
Cela a le mérite de faire prendre conscience aux gens que tout est fragile. Pour certains, ils vont réfléchir et cherchant à se préparer, ils vont arriver ici. C'est mon cas par exemple.
Ce que nous avons voulu dire, c'est qu'arriver à une situation comme dans New York ne répond plus, pour reprendre ton exemple, ça ne se fera pas du jour au lendemain.
Certes un jour, cela pétera peut-être mais pas demain.
Par contre, avant que ça pète, il faut que la situation se dégrade d'un coup. Les politiques savent y faire, ne soyons pas dupe. Ils lancent leur "réforme" au compte-goutte, par petites doses comme ça, on s'habitue lentement à la dégradation (effet de la grenouille bouillie).
Et cette phase peut durer longtemps.
D'ailleurs, comme l'a dit David Manise dans son article Je ne suis pas survivaliste, on y est déjà dans la merde.
En posant une hypothèse comme réelle et en développant les conséquences de cette hypothèse, elles nous permettent de nous rendre compte de certaines choses : l'équilibre précaire de notre système, la perte des codes sociaux chez les gens dans une situation exceptionnelle...
Cela a le mérite de faire prendre conscience aux gens que tout est fragile. Pour certains, ils vont réfléchir et cherchant à se préparer, ils vont arriver ici. C'est mon cas par exemple.
Ce que nous avons voulu dire, c'est qu'arriver à une situation comme dans New York ne répond plus, pour reprendre ton exemple, ça ne se fera pas du jour au lendemain.
Certes un jour, cela pétera peut-être mais pas demain.
Par contre, avant que ça pète, il faut que la situation se dégrade d'un coup. Les politiques savent y faire, ne soyons pas dupe. Ils lancent leur "réforme" au compte-goutte, par petites doses comme ça, on s'habitue lentement à la dégradation (effet de la grenouille bouillie).
Et cette phase peut durer longtemps.
D'ailleurs, comme l'a dit David Manise dans son article Je ne suis pas survivaliste, on y est déjà dans la merde.
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La Liberté, c'est la liberté de pouvoir dire que 2 et 2 font 4.
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Re: Survivalisme urbain
Je suis d'accord, bien sûr, et nos hommes politiques sont très malins. Ils nous inventeront un problème, ou une bonne guerre bidon, ou une crise inventée, histoire de nous faire oublier notre marasme quotidien. Notre quête, nos objectifs, peuvent être comparés au Désert des Tartares, de Dino Buzzati, car nous nous préparons dès maintenant pour quelque chose qui (heureusement) n'arrivera ni demain ni après demain. Ma philosophie? Je préfère me préparer pour une situation qui (j'espère) n'arrivera jamais, plutôt que de vivre comme un naïf prétendant que tout va bien.
Dans le cadre de mon travail, je forme des futurs Spin Doctors, c'est à dire des gens qui seront appelés à conseiller les hommes (et femmes) politiques (entre autres). Croyez-moi, ce n'est pas joli, surtout lorsque j'ose aborder des questions liées à l'éthique de la profession. Suis-je un salaud car je forme des futurs salauds? Peut être, mais au moins, je sais comment les ficelles sont tirées en coulisse, et au moins, je suis au courant même si je ne peux y faire grand chose.
Nous aurons l'occasion de débattre de tout ça si vous le voulez bien, dans des topics peut être plus appropriés. Je vous donnerai des détails et des références si le sujet vous intéresse.
Dans le cadre de mon travail, je forme des futurs Spin Doctors, c'est à dire des gens qui seront appelés à conseiller les hommes (et femmes) politiques (entre autres). Croyez-moi, ce n'est pas joli, surtout lorsque j'ose aborder des questions liées à l'éthique de la profession. Suis-je un salaud car je forme des futurs salauds? Peut être, mais au moins, je sais comment les ficelles sont tirées en coulisse, et au moins, je suis au courant même si je ne peux y faire grand chose.
Nous aurons l'occasion de débattre de tout ça si vous le voulez bien, dans des topics peut être plus appropriés. Je vous donnerai des détails et des références si le sujet vous intéresse.
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Mike Steiner- Animateur
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Re: Survivalisme urbain
Mike Steiner a écrit:Pour terminer, point besoin de mettre des guillemets lorsque vous parlez de personnes qui furent militaires jadis. Vous pourrez donc parler de militaires ou d'anciens militaires si vous voulez, mais éviter le terme "militaire" avec les guillemets, ce qui connote fortement soit le mépris, soit l'incrédulité. Des personnes qui ont loyalement servi ne méritent ni l'un ni l'autre. Merci pour votre tolérance.
Salut Mike Steiner, si j'ai mis des guillemets a militaire ce n'est pas pour être méprisant loin de la... c'est juste que je n'étais pas sur que ricemo14 et toi étiez militaires. Dans la présentation de ricemo14 ils ne le précise pas j'ai donc mis des guillemets au cas ou je me serai trompé. Ce n’était pas des "guillemets ironiques".
En outre tu as tout a fait le droit et c'est bien de critiquer et de discuter de la forme mais c'est bien aussi de ne pas oublier le fond.... Je persiste a dire qui n'y a pas de solution universelle comme in n'y a pas de scenario unique, donc de dire qu'il ne peut y avoir de survie urbain a moyen ou a long terme et que pour survivre eh ben il faut en sortir (des villes) je suis en total désaccord avec ces affirmations qui selon moi sont fausses.
Je ne peux que te conseiller de lire ou relire les "enseignements de Ferfal" ou il explique très bien que selon les différents facteurs en présences (type de catastrophe, famille ou non dans la campagne ect...) si il est préférable ou non de quitter le milieu urbain.
il y a autant de situation et de personne que de solution...
$$$.
$$$.XV2- Membre
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Re: Survivalisme urbain
Tout à fait, je suis bien d'accord avec toi sur le fait que les solutions sont aussi nombreuses (potentiellement) que les gens qui les proposent. Je suis davantage pour la "solution rurale", mais il est vrai que d'autres alternatives sont possibles, bien que moins pratiques à mon goût, ce qui, bien sûr, n'engage que moi.
Je suis conscient qu'il ne faut pas rêver, et que, pour répondre à une intervention lue en supra, nous autres, les ruraux rapportés, ou les horsains, comme on dit en Normandie, seront toujours, quoi que l'on dise, des étrangers, si on n'est pas né là où nous habitons. On peut tenter de faire tout ce que l'on veut pour s'intégrer, nous ne serons jamais "des gars euh' d'chez nous". Nous devons donc assumer cette position de "cul entre deux chaises".
Chacun peut et doit penser ce qu'il veut, et chacun détient sa vérité, sa part de vérité, ses convictions, et cela doit être respecté. Je vais donc reformuler ma pensée si vous le voulez bien, ne détenant pas plus la vérité que n'importe lequel d'entre vous sur ce forum.
Disons que je me sentirais, pour ma part, davantage en sécurité à la campagne qu'en ville en cas de crise grave.
Je suis conscient qu'il ne faut pas rêver, et que, pour répondre à une intervention lue en supra, nous autres, les ruraux rapportés, ou les horsains, comme on dit en Normandie, seront toujours, quoi que l'on dise, des étrangers, si on n'est pas né là où nous habitons. On peut tenter de faire tout ce que l'on veut pour s'intégrer, nous ne serons jamais "des gars euh' d'chez nous". Nous devons donc assumer cette position de "cul entre deux chaises".
Chacun peut et doit penser ce qu'il veut, et chacun détient sa vérité, sa part de vérité, ses convictions, et cela doit être respecté. Je vais donc reformuler ma pensée si vous le voulez bien, ne détenant pas plus la vérité que n'importe lequel d'entre vous sur ce forum.
Disons que je me sentirais, pour ma part, davantage en sécurité à la campagne qu'en ville en cas de crise grave.
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Mike Steiner- Animateur
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Re: Survivalisme urbain
Mike Steiner a écrit: Disons que je me sentirais, pour ma part, davantage en sécurité à la campagne qu'en ville en cas de crise grave.
Tout a fait d'accord avec toi, moi aussi je privilégie une évacuation vers ma "BAD" en province en cas de crise "majeur" mais j'essaie autant que faire ce peut de ne pas négliger l'aspect survie urbaine au cas ou je serais bloqué a plus où moins long terme.
$$$.XV2- Membre
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Re: Survivalisme urbain
Amha il y a deux problèmes différents, qui apparaissent ici, soit: quelle préparation de survie me semble la plus pertinente, personnellement, d'une part, et d'autre part, quoi faire pour essayer d'éviter que les villes tombent trop vite (indépendamment de notre choix personnel quant à la solution privilégiée).$$$.XV2 a écrit:Tout a fait d'accord avec toi, moi aussi je privilégie une évacuation vers ma "BAD" en province en cas de crise "majeur" mais j'essaie autant que faire ce peut de ne pas négliger l'aspect survie urbaine au cas ou je serais bloqué a plus où moins long terme.
Même si les scénarios ultra catastrophiques ne me semblent pas du tout absurdes, je préfère "penser en parallèle", et donc m'informer de tout ce qui arrive, de toutes les hypothèses, etc., de façon à être le plus lucide possible, mais à la fois miser sur la petite chance qu'on puisse infléchir le déroulement des choses et éviter les pires catastrophes.
Ce sont donc 2 choses tout à fait différentes, à ne pas confondre à mon avis.
Nul besoin d'être naïf pour miser sur cette petite chance. Si plus de gens avaient misé sur cette chance dans l'histoire plus ou moins récente, si les gens discutaient plus ouvertement des propositions de modifications politiques qui existent actuellement, si.. si..., cette petite chance ne serait pas si petite.
Ca va vite- Membre
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Re: Survivalisme urbain
Wanamingo a écrit:
-çà va vite: Si tu demandes ce qui peux être utile, on a déjà parlé ici du poêle à bois, un des trucs les plus bricolés en Yougoslavie dans les villes. Il y avait aussi le périscope, la brouette pour ramasser du bois ou transporter des bidons... Tu peux te faire une idée de l’ingéniosité des habitants de Sarajevo sur ce musée virtuel
Merci pour ces idées. C'est justement ce que je compte rassembler dans l'optique du survivalisme urbain. Toutes les suggestions seraient donc appréciées.
Merci aussi aux autres pour leurs références (étrangement en cliquant sur le bouton "merci" de l'un des messages du fil tous les "mercis" de chaque message sont mis en blanc eux aussi)
Ca va vite- Membre
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Re: Survivalisme urbain
@ tout le monde;
Je n'ai qu'un commentaire:
Si la vie a la campagne suffisait a "résoudre" le problème, nous n'aurions pas tellement de "réfugiés"...
Mon point est de dire que si ca pue vraiment, il faut savoir partir ailleurs (*E/* et je veux dire dans un autre pays*\E*)...c'est un peu extreme mais ca permet de laisser passer la tempete.
Pour connaitre intimement la vie a la campagne en periodre semi-degrade; le mieux reste de suivre son education / sante a la ville...et meme a la capitale...ce qui permet par la suite de partir a l'etranger et sortir du cycle de crise...
Yarr
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Si la vie a la campagne suffisait a "résoudre" le problème, nous n'aurions pas tellement de "réfugiés"...
Mon point est de dire que si ca pue vraiment, il faut savoir partir ailleurs (*E/* et je veux dire dans un autre pays*\E*)...c'est un peu extreme mais ca permet de laisser passer la tempete.
Pour connaitre intimement la vie a la campagne en periodre semi-degrade; le mieux reste de suivre son education / sante a la ville...et meme a la capitale...ce qui permet par la suite de partir a l'etranger et sortir du cycle de crise...
Yarr
Dernière édition par yarr le Sam 13 Avr 2013 - 13:39, édité 1 fois (Raison : rajout de)
yarr- Membre
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Re: Survivalisme urbain
J'admets bien volontiers que "s'établir, aller ou rester à la campagne" ne saurait être suffisant. De plus, j'ai pu le lire en amont, et les auteurs ont eu raison de le pointer, on ne passe pas d'un état de crise à un état plus grave juste le temps de faire son sac et de récupérer les gosses à l'école. Ce processus peut en effet prendre des semaines, voire des mois, et pire, la situation peut se dégrader sans que l'on s'en aperçoive.
Il est vrai, et vous avez raison, que l'on peut survivre autant que faire se peut en ville. J'étais en Bosnie de longs mois au milieu des années 90, et j'ai vécu pratiquement au milieu de la population, et non dans une caserne ultra-protégée. Les briquets jetables étaient parmi les objets les plus prisés. Des bandes de rôdeurs tentaient toutes les nuits des incursions dans les différents quartiers des villes qui s'étaient constituées en milices d'autodéfense, par petits groupe de 3 ou 4, armés avec ce qu'il pouvaient.
Établir son BAD à la campagne est certes plus tentant, et semble le plus logique de prime abord, pour toutes les raisons logistiques évidentes, mais attention à bien respecter l'adage populaire qui conseille de rester cacher pour vivre heureux. Permettez-moi de citer un excellent passage de La Vallée perdue, film avec Michael Caine et Omar Shariff, sur un village perdu lors de la Guerre de 30 ans. Le Capitaine (Michael Caine), dit son interlocuteur:
" Il me faut un nombre d'hommes suffisant pour tenir ce village, mais si je dépasse un certain nombre, j'augmente potentiellement le risque que l'un d'eux me trahisse un jour et franchisse ce col pour revenir avec d'autres troupes afin de me prendre ce village".
Bref, vous allez me dire encore une fois que c'est de la littérature, et vous auriez raison. Toutefois, de bons enseignements sont à prendre et je vous conseille le visionnage de ce film, qui comme bien d'autres, peut donner des idées et ouvrir l'esprit.
En tout cas, vivre à la campagne quand tout pète de partout, oui, c'est mieux, mais à condition de ne pas trop susciter la convoitise. Relisez le post de présentation de Javel, qui nous racontait qu'habitant à la campagne (au Japon), il devait, tout comme ses voisins, surveiller son stock de bois car il devenait source de convoitise. C'était il y a un an, lors de l'accident de Fukushima...
Il est vrai, et vous avez raison, que l'on peut survivre autant que faire se peut en ville. J'étais en Bosnie de longs mois au milieu des années 90, et j'ai vécu pratiquement au milieu de la population, et non dans une caserne ultra-protégée. Les briquets jetables étaient parmi les objets les plus prisés. Des bandes de rôdeurs tentaient toutes les nuits des incursions dans les différents quartiers des villes qui s'étaient constituées en milices d'autodéfense, par petits groupe de 3 ou 4, armés avec ce qu'il pouvaient.
Établir son BAD à la campagne est certes plus tentant, et semble le plus logique de prime abord, pour toutes les raisons logistiques évidentes, mais attention à bien respecter l'adage populaire qui conseille de rester cacher pour vivre heureux. Permettez-moi de citer un excellent passage de La Vallée perdue, film avec Michael Caine et Omar Shariff, sur un village perdu lors de la Guerre de 30 ans. Le Capitaine (Michael Caine), dit son interlocuteur:
" Il me faut un nombre d'hommes suffisant pour tenir ce village, mais si je dépasse un certain nombre, j'augmente potentiellement le risque que l'un d'eux me trahisse un jour et franchisse ce col pour revenir avec d'autres troupes afin de me prendre ce village".
Bref, vous allez me dire encore une fois que c'est de la littérature, et vous auriez raison. Toutefois, de bons enseignements sont à prendre et je vous conseille le visionnage de ce film, qui comme bien d'autres, peut donner des idées et ouvrir l'esprit.
En tout cas, vivre à la campagne quand tout pète de partout, oui, c'est mieux, mais à condition de ne pas trop susciter la convoitise. Relisez le post de présentation de Javel, qui nous racontait qu'habitant à la campagne (au Japon), il devait, tout comme ses voisins, surveiller son stock de bois car il devenait source de convoitise. C'était il y a un an, lors de l'accident de Fukushima...
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Mike Steiner- Animateur
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Re: Survivalisme urbain
aller à la campagne, si on y a pas un noyau familial, des amis (des vrais), un chez soi ou on est connu et reconnu comme membre de la communauté, le savoir faire pour y vivre sur le pays (chasse, pèche, cueillette, oui, mais aussi un métier "vendable" aux voisins), ce n'est surement pas une solution
vous avez une bad ? c'est bien, mais qui vous dis que vos voisins, qui vous voient y coller tout ce bon matériel "au cas ou" ne se seront pas servi à votre arrivée
n'oubliez pas, il y a une crise majeure, à leur place, ne sachant pas si vous allez arriver, ne vous connaissant pas plus que ça, vous auriez laissé toutes ces réserves au premier pillard de passage ?
et, si vos voisins ne savent pas que vous avez votre bad là, qui vous dis que d'autres, moins gentils, moins bonne pâte ne l'ont pas repéré et ne l'ont pas squatté ?
quitter son emploi, sa vie normale, ses amis, sa famille (celle qui refuse de fuir alors que la crise va surement passer) pour se retrouver, épuisé, potentiellement blessé, malade, à bout de force, face à un groupe hostile occupant votre jolie bad, ça donne envie, non ?
en cas de guerre civile, ma solution est toute trouvée, je quitte le pays, j'émigre
non, ce n'est pas de la lâcheté, une guerre civile, on a jamais inventé plus moche et plus rapide pour rabaisser les gens, donc, si ça démarre, je fuis le pays, avec tous les miens, sans rien emporter (ne pas perdre de temps, ne rien faire pour donner envie à un furieux de m'interpeler en cours de route)
en cas de crise majeure (autre que guerre civile), je mise plus sur l'occupation d'un bâtiment par ma famille, mes amis, tous ceux que je pourrais convaincre, bloquer les issues, créer et camoufler des issues de secours, réunir le maximum de reserves d'eau, de nouriture, de produits d’hygiène, trouver et organiser l’accès à de l'eau potable ne dépendant pas du réseau, trouver et organiser le moyen d'épurer cette eau, ect
tout ce qu'on peux et doit faire dans une bad, mais en ville
oui, le voisinage peux poser probleme, mais il peux aussi renforcer la sécurité, offrir l’opportunité de faire du troc, fournir l'acces à des métiers que mon groupe n'a pas (je n'ai aucun ami médecin, infirmier, ou autre)
alors oui, cette solution ne donne pas accès à l'agriculture, aux récoltes, et à toutes ces choses
mais je doute, qu'en cas de crise majeure, le monde agricole qui en a bien chié ces trente dernières années accueille à bas ouvert les gentils citadins qui viendront leur voler (littéralement) le pain de la bouche
monde agricole, qui, sans ravitaillement en carburant, ne pourra pas faire tourner leurs machines si efficaces, donc pas récolter grand chose
qui n'a plus, comme au moyen age, un moulin à blé dans chaque canton
qui n'a plus, comme dans les années 30, l'habitude de conserver du grain pour re-*semer l'année suivante, merci monsanto et cie
qui a massivement choisi la monoculture, donc qui ne peux même plus se nourrir soi même, si toute sa famille le rejoint, merci le crédit agricole
ps: évitez les régions d’élevage intensif si le carburant a disparu du pays, sans carburant, pas de ravitaillement, pas de ravitaillement, pas de bouffe pour le bétail, sans élécricité, pas d'eau non plus, pas non plus moyen d'évacuer le bétail vers les abattoirs, donc, des millions de têtes qui meurent, puis pourrissent sur place
quelques millions de têtes de porc qui pourrissent dans leurs cages, ça ferai pas mal de chances de voir le retour de quelques jolies épidémies dans les régions concernées
régions à éviter donc pour sa bad
vous avez une bad ? c'est bien, mais qui vous dis que vos voisins, qui vous voient y coller tout ce bon matériel "au cas ou" ne se seront pas servi à votre arrivée
n'oubliez pas, il y a une crise majeure, à leur place, ne sachant pas si vous allez arriver, ne vous connaissant pas plus que ça, vous auriez laissé toutes ces réserves au premier pillard de passage ?
et, si vos voisins ne savent pas que vous avez votre bad là, qui vous dis que d'autres, moins gentils, moins bonne pâte ne l'ont pas repéré et ne l'ont pas squatté ?
quitter son emploi, sa vie normale, ses amis, sa famille (celle qui refuse de fuir alors que la crise va surement passer) pour se retrouver, épuisé, potentiellement blessé, malade, à bout de force, face à un groupe hostile occupant votre jolie bad, ça donne envie, non ?
en cas de guerre civile, ma solution est toute trouvée, je quitte le pays, j'émigre
non, ce n'est pas de la lâcheté, une guerre civile, on a jamais inventé plus moche et plus rapide pour rabaisser les gens, donc, si ça démarre, je fuis le pays, avec tous les miens, sans rien emporter (ne pas perdre de temps, ne rien faire pour donner envie à un furieux de m'interpeler en cours de route)
en cas de crise majeure (autre que guerre civile), je mise plus sur l'occupation d'un bâtiment par ma famille, mes amis, tous ceux que je pourrais convaincre, bloquer les issues, créer et camoufler des issues de secours, réunir le maximum de reserves d'eau, de nouriture, de produits d’hygiène, trouver et organiser l’accès à de l'eau potable ne dépendant pas du réseau, trouver et organiser le moyen d'épurer cette eau, ect
tout ce qu'on peux et doit faire dans une bad, mais en ville
oui, le voisinage peux poser probleme, mais il peux aussi renforcer la sécurité, offrir l’opportunité de faire du troc, fournir l'acces à des métiers que mon groupe n'a pas (je n'ai aucun ami médecin, infirmier, ou autre)
alors oui, cette solution ne donne pas accès à l'agriculture, aux récoltes, et à toutes ces choses
mais je doute, qu'en cas de crise majeure, le monde agricole qui en a bien chié ces trente dernières années accueille à bas ouvert les gentils citadins qui viendront leur voler (littéralement) le pain de la bouche
monde agricole, qui, sans ravitaillement en carburant, ne pourra pas faire tourner leurs machines si efficaces, donc pas récolter grand chose
qui n'a plus, comme au moyen age, un moulin à blé dans chaque canton
qui n'a plus, comme dans les années 30, l'habitude de conserver du grain pour re-*semer l'année suivante, merci monsanto et cie
qui a massivement choisi la monoculture, donc qui ne peux même plus se nourrir soi même, si toute sa famille le rejoint, merci le crédit agricole
ps: évitez les régions d’élevage intensif si le carburant a disparu du pays, sans carburant, pas de ravitaillement, pas de ravitaillement, pas de bouffe pour le bétail, sans élécricité, pas d'eau non plus, pas non plus moyen d'évacuer le bétail vers les abattoirs, donc, des millions de têtes qui meurent, puis pourrissent sur place
quelques millions de têtes de porc qui pourrissent dans leurs cages, ça ferai pas mal de chances de voir le retour de quelques jolies épidémies dans les régions concernées
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agralil- Membre Premium
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Re: Survivalisme urbain
Salut !
Nous sommes d'accord, je pense, pour dire que les scénarios envisagés sur ce fil sont extrêmes. Pas impossibles, mais quand même assez incertains. Genre effondrement économique global, guerre totale, etc.
En bref tout dépend quel type de crise on envisage et il faudrait que ça secoue sévèrement et durablement pour causer de gros dysfonctionnements dans l'ensemble de la profession. Tout au moins dans l'état actuel des choses. Les plus impactés seraient probablement les élevages en batterie (majoritaires) et les grosses monocultures (majoritaires en nombre d'hectares).
Nous sommes d'accord, je pense, pour dire que les scénarios envisagés sur ce fil sont extrêmes. Pas impossibles, mais quand même assez incertains. Genre effondrement économique global, guerre totale, etc.
Tiens ! Au passage. Les stocks de bois, notamment ceux entreposés sur les bords de route, sont parmi les produits les plus volés dans nos campagnes, actuellement, en temps normal.Mike Steiner a écrit:il devait, tout comme ses voisins, surveiller son stock de bois car il devenait source de convoitise.
En temps normal nous accueillons déjà nombre de néo-ruraux ; en temps de crise le monde rural demeure accueillant. Reste à savoir ce qu'il se passerait en cas de crise majeure, étendue et durable. Difficile d'apporter une réponse à un contexte qui nous est totalement inconnu et sans pouvoir comparer avec un précédent.agralil a écrit:mais je doute, qu'en cas de crise majeure, le monde agricole qui en a bien chié ces trente dernières années accueille à bas ouvert les gentils citadins qui viendront leur voler (littéralement) le pain de la bouche
Chaque paysan a sa réserve de carburant pour plusieurs mois, voir pour plus d'un an. Hé oui ! Le paysan ne passe pas à la pompe/station. Il a ses propres réserves/cuves à carburant. De quoi voir venir quand même. En gros il faudrait que la crise dure des mois pour voir la plupart des agriculteurs à genoux question carburant.agralil a écrit:monde agricole, qui, sans ravitaillement en carburant, ne pourra pas faire tourner leurs machines si efficaces, donc pas récolter grand chose
Hé oui ! Tout se perd mon brave monsieur. Toutefois, crise oblige, les potagers reviennent en force. Et puis certains paysans, en mono-production, ont de véritables gardes manger sur pattes.agralil a écrit:qui n'a plus, comme au moyen age, un moulin à blé dans chaque canton
qui n'a plus, comme dans les années 30, l'habitude de conserver du grain pour re-*semer l'année suivante, merci monsanto et cie
qui a massivement choisi la monoculture, donc qui ne peux même plus se nourrir soi même, si toute sa famille le rejoint, merci le crédit agricole
En fait ce serait surtout un problème pour les élevages en batteries, majoritaires en nombre de têtes. Les élevages bovins, par exemple, ont généralement des réserves de foin pour un an et l'eau vient de sources et non des réseaux. Qui dit eau de ville dit trop grosse facture ; c'est que ça boit beaucoup une vache. Un an cela laisse le temps d'abattre - à l'ancienne - une partie du troupeau, petit à petit et de vendre la viande sur les marchés locaux.agralil a écrit:ps: évitez les régions d'élevage intensif si le carburant a disparu du pays, sans carburant, pas de ravitaillement, pas de ravitaillement, pas de bouffe pour le bétail, sans électricité, pas d'eau non plus, pas non plus moyen d'évacuer le bétail vers les abattoirs, donc, des millions de têtes qui meurent, puis pourrissent sur place
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En bref tout dépend quel type de crise on envisage et il faudrait que ça secoue sévèrement et durablement pour causer de gros dysfonctionnements dans l'ensemble de la profession. Tout au moins dans l'état actuel des choses. Les plus impactés seraient probablement les élevages en batterie (majoritaires) et les grosses monocultures (majoritaires en nombre d'hectares).
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Survivalisme urbain
agralil a écrit: ...vous avez une bad ? c'est bien, mais qui vous dis que vos voisins, qui vous voient y coller tout ce bon matériel "au cas ou" ne se seront pas servi à votre arrivée
n'oubliez pas, il y a une crise majeure, à leur place, ne sachant pas si vous allez arriver, ne vous connaissant pas plus que ça, vous auriez laissé toutes ces réserves au premier pillard de passage ?
et, si vos voisins ne savent pas que vous avez votre bad là, qui vous dis que d'autres, moins gentils, moins bonne pâte ne l'ont pas repéré et ne l'ont pas squatté ?
quitter son emploi, sa vie normale, ses amis, sa famille (celle qui refuse de fuir alors que la crise va surement passer) pour se retrouver, épuisé, potentiellement blessé, malade, à bout de force, face à un groupe hostile occupant votre jolie bad, ça donne envie, non ?
Puisque nous évoquions des films à voir sur le sujet, le film, à mon sens, le plus pertinent à visionner est Le Temps Du Loup qui est disponible légalement en steaming ICI ... Jetez y un oeil, notamment le début et leur arrivée dans leur "BAD" et les quelques jours qui suivent ... ça donne certaines perspectives intéressantes aux propos d'agralil et on en discute après.
Mais une chose est certaine, dans des situations aussi extrèmes que celles que nous évoquons, ma DERNIERE solution serait de devenir un "réfugié" (avec ma famille) parqué dans un "camp", on voit ce que cela donne quelque soit l'échelle : Moyen-Orient, Afrique, Super Dôme après Katrina ... etc ... TOUT sauf ça !!
Fred
Re: Survivalisme urbain
Tout à fait d'accord, Fred, surtout NE PAS se retrouver dans un camp de réfugiés. Merci pour le lien du film, je vais regarder ça.
Dernière édition par Mike Steiner le Sam 13 Avr 2013 - 7:47, édité 1 fois
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Mike Steiner- Animateur
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Re: Survivalisme urbain
Comme la crise économique progresse, il pourrait devenir intéressant de commencer à stocker le type de matériel qui pour le moment est jeté à la rue, mais qui peut être utile quand une monnaie s'effondre et que soudainement on n'a plus de pouvoir d'achat. Sans fouiller dans les sacs de poubelles on peut trouver des quantités de choses qui pourraient être fort utiles dans les années prochaines, et pourtant nous les laissons toujours sur le coin des rues, faute d'organisation survivaliste urbaine.
Ceux qui connaissent beaucoup de "prévoyants" qui ont accès à des locaux plus ou moins vides (propriétaires de blocs appartement avec caves par exemple), devraient commencer à organiser ce type de stockage en faisant le tour des quartiers qui jettent beaucoup (planches de bois, contenants quelconques, matériel de construction, matériel électronique, roues de vieux vélos ou de poussettes pour bébés pour faire des brouettes...).
Ceux qui connaissent beaucoup de "prévoyants" qui ont accès à des locaux plus ou moins vides (propriétaires de blocs appartement avec caves par exemple), devraient commencer à organiser ce type de stockage en faisant le tour des quartiers qui jettent beaucoup (planches de bois, contenants quelconques, matériel de construction, matériel électronique, roues de vieux vélos ou de poussettes pour bébés pour faire des brouettes...).
Ca va vite- Membre
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Re: Survivalisme urbain
agralil a écrit:aller à la campagne, si on y a pas un noyau familial, des amis (des vrais), un chez soi ou on est connu et reconnu comme membre de la communauté, le savoir faire pour y vivre sur le pays (chasse, pèche, cueillette, oui, mais aussi un métier "vendable" aux voisins), ce n'est surement pas une solution
mais je doute, qu'en cas de crise majeure, le monde agricole qui en a bien chié ces trente dernières années accueille à bas ouvert les gentils citadins qui viendront leur voler (littéralement) le pain de la bouche
Mais que d'agressivité mon cher,
Je pulsoie tout ce qui à été dit par kraveuNn et je rajoute ceci, en temps de crise aucune idée si les gens à la campagne receveront gentillement ou pas les gens de la ville. Honêtement j'en sais rien.
Mais en temps normale, lorsqu'une famille vient s'installé, tente un élevage bovin et que suite a des conneries du mec (fou des tonnes de foins au second étage de la grange sans posé de poutre de soutien.....) perds sa grange. Et bien même si il n'est là que depuis quelques mois, on lui a trouver des places gratuitement pour héberger ses bêtes et c'est une corvé collective qui lui a relever ça grange toujours gratuitement. Lorsqu'une famille (6 personnes) a perdu ça maison dans un feu à l'été passé, c'est encore gratuitement qu'elle a trouvé à se loger 2-3 jours, le temps que les crétins d'assureurs débourse pour les reloger. (famille trop pauvre pour avancé des nuits à l'hotel de leur poche)
C'est quand la dernière fois que tu as vu en ville un mec offrir son logement aux gens du bloc d'en face qui vient de bruler? Ça ce geule dessus pour une malheureuse place de parking en temps normales en villes, c'est même pas capable de cohabité lorsque tout vas bien.
Du coup en temps de crise ça vas être beau....
-------------
Bref, je viens de faire comme toi, je me montre plein préjugé et je regarde les choses que d'un seul oeil, on a vu des geste d'entraide dans les villes lors de cata et aussi des violes, il y a des gens à la campagne a qui tu vas demandé un coin de terrain juste pour posé ta tente une nuit et qui vont t'offre de venir partager leur repas et d'autre qui vont te recevoir à coup de fusil. Le monde il est pas noire ou blanc.
Du coup le débat ville-campagne, pffff, y a tellement de si que franchement... Si il arrive ça tes mieux à la campagne tu vois, oui mais si il arrive ceci et blablabala. Bref, choisir entre campagne et ville, c'est surtout choisir quelle mode de vie vous préférez et quel crise vous pensez voir venir dans le futur, il y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, il y a que des SI et des envis. ;-)
De toute manière on s'écarte beaucoup et moi le premier du sujet premier du poste qui est de savoir comment s'organisé en ville et non pas doit-on rester en ville ou pas? Ou j'en ai loupeé un bout, ce qui serait pas étonnant de ma part remarquer.
a+
________________________________________________________
On hérite pas de la terre de nos parents, on l'emprunte a nos enfants.
Un peuple qui est près a cédez un peu de libérer pour plus de sécurité, ne mérite n'y l'un, n'y l'autre et finira par perdre les deux. Thomas jefferson.
Pas capable est mort hier, il s'essaye est né ce matin.
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Re: Survivalisme urbain
en même temps, en ville, la place de parking, c'est le saint Graal !
celui qui n'a jamais perdu deux heures à tourner en rond pour se garer, sans trouver une place ne peux pas comprendre
pour le reste; je ne critiquais pas le monde rural hein, je ne dis pas de ne pas s'y installer, au contraire, pour celui qui en a envie et les moyens, c'est une idée qui a du sens,
c'est au moment d'une crise que je déconseille de tout quitter pour s'enfuir vers les vertes prairies sans préparation et sans idée de ce que ça implique
beaucoup de citadins pensent qu'à la campagne, il suffit de se baisser pour trouver à manger
en meme temps, les memes ne voient la verte campagne que quand ils y passent pour aller en vacances ... moment ou effectivement, il y a de quoi manger a portée du premier chapardeur venu
bon, après, le topic parlais de survivre en ville, et en effet, je suis un peu trop sorti du sujet moi, pardon
je pense quand même que, pour celui qui est né, a grandi, a toujours vécu en ville, y a tous ses amis et sa famille, et n'a aucune attache à la campagne, ou que ce soit, pour celui là, il est surement plus facile de survivre à une crise -un événement temporaire donc- en ville, au milieu des siens, pourvu qu'ils se soient organisés a l'avance
le gros défaut de la ville, pour la survie, comparé à la campagne, c'est que tout ce qui sert à tenir le temps de la crise doit être stocké, on ne peux quasiment rien produire en quantité en ville, ni le combustible, ni la nourriture, et même l'eau et l’énergie pose probleme
soit le carburant du générateur manque, soit on a misé sur du solaire/éolien, et ça n'est absolument pas discret, on risque d'attirer l'attention sur soi
et même si on réussi à conserver/produire du courant , les pompes à eau de la ville elles peuvent être hors service, dur de vivre longtemps sans eau
celui qui n'a jamais perdu deux heures à tourner en rond pour se garer, sans trouver une place ne peux pas comprendre
pour le reste; je ne critiquais pas le monde rural hein, je ne dis pas de ne pas s'y installer, au contraire, pour celui qui en a envie et les moyens, c'est une idée qui a du sens,
c'est au moment d'une crise que je déconseille de tout quitter pour s'enfuir vers les vertes prairies sans préparation et sans idée de ce que ça implique
beaucoup de citadins pensent qu'à la campagne, il suffit de se baisser pour trouver à manger
en meme temps, les memes ne voient la verte campagne que quand ils y passent pour aller en vacances ... moment ou effectivement, il y a de quoi manger a portée du premier chapardeur venu
bon, après, le topic parlais de survivre en ville, et en effet, je suis un peu trop sorti du sujet moi, pardon
je pense quand même que, pour celui qui est né, a grandi, a toujours vécu en ville, y a tous ses amis et sa famille, et n'a aucune attache à la campagne, ou que ce soit, pour celui là, il est surement plus facile de survivre à une crise -un événement temporaire donc- en ville, au milieu des siens, pourvu qu'ils se soient organisés a l'avance
le gros défaut de la ville, pour la survie, comparé à la campagne, c'est que tout ce qui sert à tenir le temps de la crise doit être stocké, on ne peux quasiment rien produire en quantité en ville, ni le combustible, ni la nourriture, et même l'eau et l’énergie pose probleme
soit le carburant du générateur manque, soit on a misé sur du solaire/éolien, et ça n'est absolument pas discret, on risque d'attirer l'attention sur soi
et même si on réussi à conserver/produire du courant , les pompes à eau de la ville elles peuvent être hors service, dur de vivre longtemps sans eau
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Re: Survivalisme urbain
Entièrement d'accord avec le dernier paragraphe d'Agralil en particulier. Il est vrai que le principal problème du survivaliste urbain, c'est d'avoir de la capacité de stockage, car vous devrez avoir au minimum (et en permanence) au moins:
- De la nourriture qui se conserve longtemps (sauf surgelés en cas de coupure de courant), genre boites, riz, pâtes, sachets lyophilisés...
- De l'eau en grandes quantités (packs de 6 magnums, bouteilles de 5 litres).
- Au dernier moment, vous pourrez même remplir la baignoire et des jerricans d'eau potable (pensez à acheter des jerricans).
- Une trousse de pharmacie très complète.
- Des piles en quantité, pour tous vos appareils indispensables à la survie.
- Des lampes-torches et radios qui se rechargent avec une dynamo (manivelle intégrée).
- Des couvertures, sacs de couchage, bref, pensez à la pénurie de chauffage.
- Un minimum d'outillage de base, de la ficelle, des sacs poubelle, sacs à dos, vélo, brouette, chariot (si vous avez la place).
- Des vêtements solides, chauds et pratiques (tant pis s'ils ne sont plus à la mode).
- Des réchauds type Camping gaz et les cartouches ou bouteilles de gaz correspondantes.
- Des bougies et des allumettes, du pétrole lampant et des lampes tempêtes (ou lampes Pigeon, Olympe et essence "C").
- Des bricoles marchandables et trocables, genre briquets jetables, PQ,savon, dentifrice, produit à vaisselle, etc.
Navré de contrevenir à la charte, mais il faut bien que je vous dise que vous aurez besoin de certaines choses pour défendre tout ça.
Liste non exhaustive, bien sûr...
Cela n'est pas tout, car survivre, ce n'est pas qu'une question de matériel. Vous ne pourrez jamais faire grand chose tout seul, ni même avec femme et enfants. Une communauté d'intérêts communs est indispensable. Il faut donc nouer des liens (si ce n'est déjà fait) avec vos voisins. En effet, il vous faudra coopérer si vous voulez durer longtemps.
Partez du principe qu'après les débuts d'une crise grave, vous n'aurez plus d'eau courante, de gaz ou d'électricité (ou que vous en serez sérieusement rationnés, genre une heure de courant par jour comme je l'ai déjà vécu à maintes reprises dans des villes en guerre).
Partagez-vous (entre voisins) les tâches équitablement et dès le début. D'aucuns monteront la garde tandis que d'autres iront récupérer des vivres ou du matériel. Certains feront à manger alors que d'autres surveilleront les enfants de votre micro communauté.
Faites tout votre possible pour réunir les compétences suivantes entre gens de bonne volonté:
- Domaine médical (médecin, infirmier, aide soignante, pharmacien, pompier volontaire, secouriste et autres personnels).
- Domaine du bâtiment (plombier, charpentier, serrurier, menuisier, etc.).
- Domaine technique ( mécanicien, électricien, informaticien, chauffagiste, etc.).
- Domaine de la défense (gendarme, policier, militaire etc.).
D'autres domaines peuvent être utiles également, vous ferez avec ce qui vous tombe sous la main et avec ce que le hasard vous apporte (ex. une personne d'Eglise si tout le monde est croyant, un enseignant s'il y a des enfants, etc.).
ET LE PLUS IMPORTANT:
Gardez un moral d'acier et tenez bien votre petite communauté. Si vous avez du charisme, prenez le leadership, car il faut bien que quelqu'un coordonne (je n'aime pas le terme commander) tout ce bordel. Montrez toujours l'exemple, servez-vous en dernier lors des repas, levez-vous avant tout le monde et couchez-vous en dernier. Donner de l'importance à ceux qui pensent ne pas en avoir. Valorisez ceux qui doutent d'eux. Mettez en valeur les petites missions et fonctions ingrates et subalternes pourtant nécessaires. Sachez déléguer votre "pouvoir". Suscitez l'adhésion de tous de part l'exemple que vous montrez. Soyez digne du commandement que l'on vous a octroyé.
Vous ne vous sentez pas l'âme d'un chef?
Pas grave, tout le monde n'est pas fait pour diriger et prendre des initiatives. Dans ce cas, sachez conseiller à bon escient celui ou celle qui sera amené(e) à diriger votre petite communauté. Soyez au courant de ce qui se passe. Soyez un acteur de votre survie, et non un spectateur passif et dépassé par les événements. Soyez force de propositions, portez-vous volontaire pour toutes sortes de choses. Mettez vos ressources en commun si vous avez confiance les uns dans les autres.
Voilà, j'aurai des choses à rajouter selon vos réponses, observations et réactions...
- De la nourriture qui se conserve longtemps (sauf surgelés en cas de coupure de courant), genre boites, riz, pâtes, sachets lyophilisés...
- De l'eau en grandes quantités (packs de 6 magnums, bouteilles de 5 litres).
- Au dernier moment, vous pourrez même remplir la baignoire et des jerricans d'eau potable (pensez à acheter des jerricans).
- Une trousse de pharmacie très complète.
- Des piles en quantité, pour tous vos appareils indispensables à la survie.
- Des lampes-torches et radios qui se rechargent avec une dynamo (manivelle intégrée).
- Des couvertures, sacs de couchage, bref, pensez à la pénurie de chauffage.
- Un minimum d'outillage de base, de la ficelle, des sacs poubelle, sacs à dos, vélo, brouette, chariot (si vous avez la place).
- Des vêtements solides, chauds et pratiques (tant pis s'ils ne sont plus à la mode).
- Des réchauds type Camping gaz et les cartouches ou bouteilles de gaz correspondantes.
- Des bougies et des allumettes, du pétrole lampant et des lampes tempêtes (ou lampes Pigeon, Olympe et essence "C").
- Des bricoles marchandables et trocables, genre briquets jetables, PQ,savon, dentifrice, produit à vaisselle, etc.
Navré de contrevenir à la charte, mais il faut bien que je vous dise que vous aurez besoin de certaines choses pour défendre tout ça.
Liste non exhaustive, bien sûr...
Cela n'est pas tout, car survivre, ce n'est pas qu'une question de matériel. Vous ne pourrez jamais faire grand chose tout seul, ni même avec femme et enfants. Une communauté d'intérêts communs est indispensable. Il faut donc nouer des liens (si ce n'est déjà fait) avec vos voisins. En effet, il vous faudra coopérer si vous voulez durer longtemps.
Partez du principe qu'après les débuts d'une crise grave, vous n'aurez plus d'eau courante, de gaz ou d'électricité (ou que vous en serez sérieusement rationnés, genre une heure de courant par jour comme je l'ai déjà vécu à maintes reprises dans des villes en guerre).
Partagez-vous (entre voisins) les tâches équitablement et dès le début. D'aucuns monteront la garde tandis que d'autres iront récupérer des vivres ou du matériel. Certains feront à manger alors que d'autres surveilleront les enfants de votre micro communauté.
Faites tout votre possible pour réunir les compétences suivantes entre gens de bonne volonté:
- Domaine médical (médecin, infirmier, aide soignante, pharmacien, pompier volontaire, secouriste et autres personnels).
- Domaine du bâtiment (plombier, charpentier, serrurier, menuisier, etc.).
- Domaine technique ( mécanicien, électricien, informaticien, chauffagiste, etc.).
- Domaine de la défense (gendarme, policier, militaire etc.).
D'autres domaines peuvent être utiles également, vous ferez avec ce qui vous tombe sous la main et avec ce que le hasard vous apporte (ex. une personne d'Eglise si tout le monde est croyant, un enseignant s'il y a des enfants, etc.).
ET LE PLUS IMPORTANT:
Gardez un moral d'acier et tenez bien votre petite communauté. Si vous avez du charisme, prenez le leadership, car il faut bien que quelqu'un coordonne (je n'aime pas le terme commander) tout ce bordel. Montrez toujours l'exemple, servez-vous en dernier lors des repas, levez-vous avant tout le monde et couchez-vous en dernier. Donner de l'importance à ceux qui pensent ne pas en avoir. Valorisez ceux qui doutent d'eux. Mettez en valeur les petites missions et fonctions ingrates et subalternes pourtant nécessaires. Sachez déléguer votre "pouvoir". Suscitez l'adhésion de tous de part l'exemple que vous montrez. Soyez digne du commandement que l'on vous a octroyé.
Vous ne vous sentez pas l'âme d'un chef?
Pas grave, tout le monde n'est pas fait pour diriger et prendre des initiatives. Dans ce cas, sachez conseiller à bon escient celui ou celle qui sera amené(e) à diriger votre petite communauté. Soyez au courant de ce qui se passe. Soyez un acteur de votre survie, et non un spectateur passif et dépassé par les événements. Soyez force de propositions, portez-vous volontaire pour toutes sortes de choses. Mettez vos ressources en commun si vous avez confiance les uns dans les autres.
Voilà, j'aurai des choses à rajouter selon vos réponses, observations et réactions...
Dernière édition par Mike Steiner le Dim 14 Avr 2013 - 12:28, édité 1 fois
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