Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
moulino51 a écrit:Mais alors que fais tu avec ton nouvel avatar en prêtresse du réchauffement climatique ?
Gé
J'essaie d'oeuvrer incognito pour les forces de l'Ombre....
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"Nous ne pouvons peut-être pas préparer l'avenir de nos enfants, mais nous pouvons au moins préparer nos enfants à l'avenir" Franklin Roosvelt
“L'intelligence, ce n'est pas ce que l'on sait ; mais ce que l'on fait quand on ne sait pas.”
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
SI tu veux vraiment échanger avec un vrai climatologue, tu peux le faire sur futura science avec Yves25
https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/physique-yves-fouquart-122/
https://forums.futura-sciences.com/discussions-scientifiques/
Ça c'est si ta posture n'est pas dogmatique. Ce dont je doute.
Le RC est dû à la combustion des énergies fossiles. c'est un fait;
En discuter encore aujourd'hui reviens à discuter de l'énergie libre. C'est de la croyance, pas de la science.
https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/physique-yves-fouquart-122/
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Ça c'est si ta posture n'est pas dogmatique. Ce dont je doute.
Le RC est dû à la combustion des énergies fossiles. c'est un fait;
En discuter encore aujourd'hui reviens à discuter de l'énergie libre. C'est de la croyance, pas de la science.
Collapse- Membre
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Collapse a écrit:Ça c'est si ta posture n'est pas dogmatique. Ce dont je doute.
Pour commencer, tu peux t'abstenir de me juger.
Je ne mens à personne, j'évite de raconter des conneries uniquement pour étayer les théories qui m'arrangent, et je ne fais que lire ce qui est disponible sur le sujet.
Collapse a écrit:Le RC est dû à la combustion des énergies fossiles. c'est un fait;
Météo-France t'explique l'inverse dans les articles que Jeff et moi avons mis en ligne juste au dessus : le RC a commencé en 1850 et ne s'explique par des causes anthropiques qu'à partir de 1950.
Le RC n'est pas dû aux émissions des combustions fossiles, il est accéléré par elles.
Encore une fois, je ne dis pas autre chose.
Qui est dogmatique ? Celui qui balance des affirmations sans sources comme tu le fais ou celui qui essaie de comprendre le pourquoi du comment ?
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Tu vois, tu me prends pour un débile...
Mais bien sur que non ...
Bon je lâche l'affaire, chacun est libre de ses convictions ...
Je suis attristé de voir que ça prend ces proportions.
A une prochaine ...
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Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements.
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Jeff01- Membre
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Salut,
"Choisis ton camp camarade..."
Non merci.
Sur Oldu,la ligne directrice est pourtant claire.
Que l'on soit pro ou anti ,on s'en moque ce n'est pas le lieu pour en débattre,de même que pour des sujets comme les armes ou les vaccins chacun a sa propre sensibilité/idée sur ces sujets .
Le plus important (mais je me trompe peut-être)c'est que le lecteur qui passe sur le forum puisse avoir la liberté de se faire sa propre opinion.
C'est à dire qu'il puisse consulter des articles contradictoires mais dont la plupart sont écrits par des experts du domaine concerné ou par le retour d'expérience des membres du forum.
Pour en revenir au sujet de ce fil,je suis moi-aussi dans l'expectative comme Résilient qui a la franchise d'exprimer son questionnement .
Vu les commentaires de certains ,pas sûr qu'il y ait d'autres volontaires....
"Choisis ton camp camarade..."
Non merci.
Sur Oldu,la ligne directrice est pourtant claire.
C'est ce qui attire encore du monde et qui revient souvent dans les présentations,un forum qui demande à ses membres de ne pas faire de prosélytisme et de raison garder."Olduvaï s'efforce d'aborder les thèmes de la prévention, de la prévoyance, de la résilience communautaire et de la préparation aux situations de crise avec scepticisme et pragmatisme et ceci hors de toute affiliation, ou étiquette philosophique, politique, etc."
...Nous mettons un point d'honneur à favoriser la pertinence des informations et des techniques publiées ici....
Que l'on soit pro ou anti ,on s'en moque ce n'est pas le lieu pour en débattre,de même que pour des sujets comme les armes ou les vaccins chacun a sa propre sensibilité/idée sur ces sujets .
Le plus important (mais je me trompe peut-être)c'est que le lecteur qui passe sur le forum puisse avoir la liberté de se faire sa propre opinion.
C'est à dire qu'il puisse consulter des articles contradictoires mais dont la plupart sont écrits par des experts du domaine concerné ou par le retour d'expérience des membres du forum.
Pour en revenir au sujet de ce fil,je suis moi-aussi dans l'expectative comme Résilient qui a la franchise d'exprimer son questionnement .
Vu les commentaires de certains ,pas sûr qu'il y ait d'autres volontaires....
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Salut,
Vingt-cinq Académiciens s’opposent à une censure climatique
Les trois quarts des membres de la section chimie de l’Académie des sciences, dont deux prix Nobel, ont adressé avec succès un courrier pour empêcher la censure d’une tribune climato-réaliste.
L’auteur de la tribune incriminée, Jean-Claude Bernier, est professeur émérite de l’université de Strasbourg ainsi qu’ancien directeur scientifique des sciences chimiques du CNRS. Le tort de sa tribune ?
Ne pas se soumettre à la doxa régnante qui nous présente l’humanité comme coupable d’un dérèglement climatique.
Sur un ton détendu mais jamais agressif, sa tribune rappelle les inquiétudes des années 70 sur un possible refroidissement climatique, puis revient sur un certain nombre d’arguments erronés qui ont été avancés en faveur de l’idée d’un réchauffement climatique anthropique.
Le texte, d’un contenu très professionnel, se complète d’une bibliographie scientifique à la fois sérieuse et fournie.
L’affaire aurait pu en rester là et le camp de la vérité compter une défaite de plus. Mais il n’est pas dit que tout soit perdu.
Vingt-cinq membres de l’Académie des sciences, qui représentent les trois quarts de la section « chimie », réagissent à leur tour à cette inacceptable censure.
Parmi eux, Jean-Marie Lehn et Jean-Pierre Sauvage, prix Nobel de chimie en 1987 et en 2016.
« Même à l’intérieur des grands conglomérats de scientifiques tels que le giec, écrivent-ils, des chercheurs doutent, se remettent en question et acceptent d’être confrontés à des points de vue contradictoires. Imaginer le contraire, penser que tous ces travaux sont maintenant hors du champ de la discussion scientifique serait très inquiétant pour l’avenir des chercheurs. »
On peut déplorer qu’il ait fallu une telle mobilisation pour qu’un chimiste émérite ait le droit d’exprimer un point de vue dans une revue professionnelle de chimie, mais au moins le résultat est là : la tribune a finalement été republiée.
C’est un euphémisme que de dire que, dans l’affaire climatique en général, la France ne brille pas toujours par son courage.
Cette prise de position ouverte de certains parmi les plus éminents de nos scientifiques n’en est que plus remarquable et bienvenue.
En des temps où il est de bon ton de critiquer nos institutions, soyons aujourd’hui fiers de notre Académie des sciences.
https://www.valeursactuelles.com/politique/vingt-cinq-academiciens-sopposent-une-censure-climatique-108074
La chronique de Claude Bernier a télécharger .
Vingt-cinq Académiciens s’opposent à une censure climatique
Les trois quarts des membres de la section chimie de l’Académie des sciences, dont deux prix Nobel, ont adressé avec succès un courrier pour empêcher la censure d’une tribune climato-réaliste.
L’auteur de la tribune incriminée, Jean-Claude Bernier, est professeur émérite de l’université de Strasbourg ainsi qu’ancien directeur scientifique des sciences chimiques du CNRS. Le tort de sa tribune ?
Ne pas se soumettre à la doxa régnante qui nous présente l’humanité comme coupable d’un dérèglement climatique.
Sur un ton détendu mais jamais agressif, sa tribune rappelle les inquiétudes des années 70 sur un possible refroidissement climatique, puis revient sur un certain nombre d’arguments erronés qui ont été avancés en faveur de l’idée d’un réchauffement climatique anthropique.
Le texte, d’un contenu très professionnel, se complète d’une bibliographie scientifique à la fois sérieuse et fournie.
L’affaire aurait pu en rester là et le camp de la vérité compter une défaite de plus. Mais il n’est pas dit que tout soit perdu.
Vingt-cinq membres de l’Académie des sciences, qui représentent les trois quarts de la section « chimie », réagissent à leur tour à cette inacceptable censure.
Parmi eux, Jean-Marie Lehn et Jean-Pierre Sauvage, prix Nobel de chimie en 1987 et en 2016.
« Même à l’intérieur des grands conglomérats de scientifiques tels que le giec, écrivent-ils, des chercheurs doutent, se remettent en question et acceptent d’être confrontés à des points de vue contradictoires. Imaginer le contraire, penser que tous ces travaux sont maintenant hors du champ de la discussion scientifique serait très inquiétant pour l’avenir des chercheurs. »
On peut déplorer qu’il ait fallu une telle mobilisation pour qu’un chimiste émérite ait le droit d’exprimer un point de vue dans une revue professionnelle de chimie, mais au moins le résultat est là : la tribune a finalement été republiée.
C’est un euphémisme que de dire que, dans l’affaire climatique en général, la France ne brille pas toujours par son courage.
Cette prise de position ouverte de certains parmi les plus éminents de nos scientifiques n’en est que plus remarquable et bienvenue.
En des temps où il est de bon ton de critiquer nos institutions, soyons aujourd’hui fiers de notre Académie des sciences.
https://www.valeursactuelles.com/politique/vingt-cinq-academiciens-sopposent-une-censure-climatique-108074
La chronique de Claude Bernier a télécharger .
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"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Jeff01 a écrit:Tu vois, tu me prends pour un débile...
Mais bien sur que non ...
Bon je lâche l'affaire, chacun est libre de ses convictions ...
Je suis attristé de voir que ça prend ces proportions.
A une prochaine ...
Quelles proportions ? Personne ne s'insulte et, globalement, ça reste courtois.
D'autre part, ce n'est absolument pas une question de conviction.
Quand je te renvoie sur un post datant d'il y a 3 semaines (ce qui tend à prouver que tu ne lis pas ce qui est publié) qui démonte une étude que tu me jettes comme un os à un chien ("Tiens, encore un lien ..."), tu ne réponds absolument pas, et tu te contentes de me re-balancer un autre article ("Alors je vais te donner ce lien").
Quand je te démontre, sur la base de cet article (tout ce qu'il y a de plus crédible) émanant d'un établissement public, que tu m'as raconté des cracks pour arriver à tes fins...tu romps la discussion.
Et il n'y a pas que toi, bien sûr. A chaque fois que Catharing ou moi-même démontons une source, vous vous empressez de passer à autre chose, sans JAMAIS y répondre. Qui est dogmatique, là ?
Tu sais que je t'apprécie, mais comparer le travail d'analyse qu'on essaie de faire ici en le comparant à du créationnisme, c'est encore plus vexant pour moi que ça vienne de toi.
Vous n'argumentez rien, vous vous contentez de nous balancer des articles qui, dans le meilleur des cas, je le répète, sont biaisés, sinon mensongers.
Ce qu'on se prend comme arguments depuis hier soir, c'est :
3G a écrit:Le raisonnement logique vs position partisane. (...) Une technique de manipulation en somme. Mais c'est plus de la science ou alors celle de l'embrouille et de la mauvaise foi. Après,t'es climato-sceptique,c'est ton problème mais j'interviendrai à chaque fois pour signaler les biais.
3G a écrit:Au passage,vous commencez à gonfler un certain nombre de membres mais qui ose pas intervenir vu votre statut.
Jeff a écrit:Apporte moi la preuve de la théorie de l'évolution ou je deviens créationniste sur le champ
Collapse a écrit:Ça c'est si ta posture n'est pas dogmatique. Ce dont je doute.
Le RC est dû à la combustion des énergies fossiles. c'est un fait;
En discuter encore aujourd'hui reviens à discuter de l'énergie libre. C'est de la croyance, pas de la science.
Vous croyez que c'est agréable, sérieux ?
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Bon,ok,j'ai compris.
C'est parti.
Pour les 48h suivantes je n'ai pas trop de disponibilité mais je pourrais commencer à m'y atteler jeudi à cette histoire de "climato-sceptique".
Cela prendra le temps qu'il faudra...
on va faire cela de la façon suivante:
-Partie 1:Ce qui tient des sciences non-exactes.
-Partie 2:Analyse des textes postés.
La plus longue qui se fera sans doute en plusieurs phases.
L'italien est pour l'instant mon chouchou.
-Partie 3:Le "climato-scepticisme" vs la préparation.
La plus intéressante(je l'espère).
Pour rappel,notre principale arme dans notre préparation est notre cerveau.
C'est parti.
Pour les 48h suivantes je n'ai pas trop de disponibilité mais je pourrais commencer à m'y atteler jeudi à cette histoire de "climato-sceptique".
Cela prendra le temps qu'il faudra...
on va faire cela de la façon suivante:
-Partie 1:Ce qui tient des sciences non-exactes.
-Partie 2:Analyse des textes postés.
La plus longue qui se fera sans doute en plusieurs phases.
L'italien est pour l'instant mon chouchou.
-Partie 3:Le "climato-scepticisme" vs la préparation.
La plus intéressante(je l'espère).
Pour rappel,notre principale arme dans notre préparation est notre cerveau.
troisgriffes- Membre
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Salut,
Pourquoi avoir entrepris la rédaction de ce site sur la Pensée Unique Scientifique en 2006 ?
En 1998, un des collègues du laboratoire de Jussieu au sein duquel je poursuivais mes recherches (en physique de la matière désordonnée) a attiré mon attention sur le fameux article décrivant la "crosse de hockey" publié dans Nature par Michael Mann et al.
J'étais tellement surpris de ce résultat qui allait à l'encontre de tout ce que nous savions (y compris le GIEC de l'époque qui se reposait sur la courbe de Lamb) sur le climat des temps passés que j'ai commencé à examiner systématiquement les publications scientifiques relatives au réchauffement climatique qu'on disait anthropique.
Etant membre d'une Université (PVI) qui avait accès à pratiquement tout ce qui se publie dans ce domaine, j'ai consacré une grande partie de mes loisirs à parcourir la littérature sur ce sujet, jusques et y compris les volumineux rapports du GIEC, surtout ceux du WG1.
A vrai dire, je n'ai pas cessé de le faire depuis cette époque... et un retraité dispose de beaucoup de temps libre.
De manière générale, comme beaucoup de mes collègues qui ont suivi la même démarche, j'ai été frappé par la quantité considérable d'incertitudes et d'approximations qui grèvent de nombreuses facettes de la "science climatique".
Pour moi qui venait d'une science dite dure, cela a été une surprise même si on peut le comprendre compte tenu de la grande complexité des problèmes relatifs au climat.
Il était évident que l'état de cette science, tel que je le voyais dans les publications scientifiques, était beaucoup plus incertain que ne le claironnaient les médias et les politiques et, hélas, quelques scientifiques médiatisés.
D'autre part, il m'est rapidement devenu évident qu'un nombre important d'articles relatifs à la science climatique, pourtant peer-reviewés et publiés dans de bonnes revues sous la signature de chercheurs confirmés, n'étaient jamais cités, ni dans les rapports du GIEC, ni même mentionnés dans les analyses rapides qu'en donnent les agences de presse (AFP, AP, Reuters) et nos médias (francophones).
Et ce n'est certainement pas un hasard si ces articles, "ignorés" par la communauté des chercheurs qui travaillaient dans la ligne du GIEC et par les médias, étaient des articles qui n'allaient pas dans le sens du dogme actuel du changement climatique anthropique.
En bref, et au vu des articles qui paraissent dans les grandes revues de climatologie ou de sciences connexes, une partie importante de la recherche reste ignorée du grand public, des médias et, peut-être aussi, des scientifiques proches du GIEC.
J'ai pensé que cette situation était anormale et que le débat était manifestement tronqué.
Dans la faible mesure des mes moyens, j'ai donc décidé d'ouvrir un site qui rapporterait et qui analyserait ces articles réellement existants mais qui demeuraient mystérieusement dissimulés.
http://www.pensee-unique.fr/pourquoi.html
Ce site est dédié à toutes celles et à tous ceux qui ont conservé un certain esprit critique et qui se refusent à absorber sans réfléchir, une grande partie des nouvelles de toutes sortes qui nous parviennent chaque jour.
Rédigé par un scientifique (l’auteur ), ce site vous propose des explications alternatives à certaines informations qui, sous le couvert de la science ou des statistiques, uniformisent nos opinions.
La disparition malheureuse de certains journaux de presse indépendante, la concentration des média (journaux restants, télévision, radio) dans les mains d’un groupe réduit de “faiseurs d’opinion”, l’interdépendance pernicieuse des milieux de l’information et des décideurs ainsi que la complicité efficace de certains groupes de pression, tout cela contribue à nous délivrer une information tronquée, déformée, concertée, orientée et somme toute, répétitive et abrutissante.
L'impact de ces pratiques délétères sur le "grand public" qui fait aveuglément confiance aux prédicateurs de toute sorte, est malheureusement immense.
- CV de l'auteur de ces lignes:
Jean Martin est, en réalité, Jacques Duran.
Je suis DR1, Directeur de Recherche de première classe du CNRS en retraite depuis 2004, ancien Directeur des Etudes (1996-2003, maintenant Honoraire) de l'Ecole Supérieure de Physique et Chimie de Paris (ESPCI), auprès de Pierre-Gilles de Gennes, et ancien Vice-Président, Chargé de la Recherche, de l'Université Pierre et Marie Curie (1986-1992).
J'ai été successivement Directeur de deux laboratoires associés au CNRS (de 1981 à 1994) : l'URA 800 (Laboratoire d'Optique de la Matière Condensée) puis de l'UMR 800 (Laboratoire d'Acoustique et d'Optique de la Matière Condensée qui résultait de la fusion de l'OMC avec l'ancien Laboratoire d'Ultrasons URA 799), à Jussieu.
J'ai enseigné, pendant plusieurs années, au sein du DEA de Physique des Liquides (Paris VI, ENS, Polytechnique, ESPCI), les fondements de la physique des poudres et des matériaux granulaires.
J'ai été referee (arbitre) officiel d'une douzaine de revues internationales dont (surtout) Physical Review Letters, Physical Review B, ainsi que du New Journal of Physics (IOP), Journal de Physique (Fr) etc . ainsi qu'expert à la NASA.
J’ai été interviewé de nombreuses fois à la radio ( France Inter (Denis Cheissoux : "CO2 mon amour" !), France Culture (3X) Stéphane Deligeorges), France Info (Marie-Odile Monchicourt) , RFI, Europe 1, Radio Canada (Chantal Srivastava) etc. et à la télé (Arte, FR3, Archimède, chaîne météo...). Sauf les activités de referee qui demeurent secrètes, le reste devrait pouvoir se retrouver dans les archives
Pourquoi avoir entrepris la rédaction de ce site sur la Pensée Unique Scientifique en 2006 ?
En 1998, un des collègues du laboratoire de Jussieu au sein duquel je poursuivais mes recherches (en physique de la matière désordonnée) a attiré mon attention sur le fameux article décrivant la "crosse de hockey" publié dans Nature par Michael Mann et al.
J'étais tellement surpris de ce résultat qui allait à l'encontre de tout ce que nous savions (y compris le GIEC de l'époque qui se reposait sur la courbe de Lamb) sur le climat des temps passés que j'ai commencé à examiner systématiquement les publications scientifiques relatives au réchauffement climatique qu'on disait anthropique.
Etant membre d'une Université (PVI) qui avait accès à pratiquement tout ce qui se publie dans ce domaine, j'ai consacré une grande partie de mes loisirs à parcourir la littérature sur ce sujet, jusques et y compris les volumineux rapports du GIEC, surtout ceux du WG1.
A vrai dire, je n'ai pas cessé de le faire depuis cette époque... et un retraité dispose de beaucoup de temps libre.
De manière générale, comme beaucoup de mes collègues qui ont suivi la même démarche, j'ai été frappé par la quantité considérable d'incertitudes et d'approximations qui grèvent de nombreuses facettes de la "science climatique".
Pour moi qui venait d'une science dite dure, cela a été une surprise même si on peut le comprendre compte tenu de la grande complexité des problèmes relatifs au climat.
Il était évident que l'état de cette science, tel que je le voyais dans les publications scientifiques, était beaucoup plus incertain que ne le claironnaient les médias et les politiques et, hélas, quelques scientifiques médiatisés.
D'autre part, il m'est rapidement devenu évident qu'un nombre important d'articles relatifs à la science climatique, pourtant peer-reviewés et publiés dans de bonnes revues sous la signature de chercheurs confirmés, n'étaient jamais cités, ni dans les rapports du GIEC, ni même mentionnés dans les analyses rapides qu'en donnent les agences de presse (AFP, AP, Reuters) et nos médias (francophones).
Et ce n'est certainement pas un hasard si ces articles, "ignorés" par la communauté des chercheurs qui travaillaient dans la ligne du GIEC et par les médias, étaient des articles qui n'allaient pas dans le sens du dogme actuel du changement climatique anthropique.
En bref, et au vu des articles qui paraissent dans les grandes revues de climatologie ou de sciences connexes, une partie importante de la recherche reste ignorée du grand public, des médias et, peut-être aussi, des scientifiques proches du GIEC.
J'ai pensé que cette situation était anormale et que le débat était manifestement tronqué.
Dans la faible mesure des mes moyens, j'ai donc décidé d'ouvrir un site qui rapporterait et qui analyserait ces articles réellement existants mais qui demeuraient mystérieusement dissimulés.
http://www.pensee-unique.fr/pourquoi.html
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
J'ai été catégorique alors que je n'aurai pas du. En effet, il y a matière à douter de l'unique implication humaine dans le réchauffement climatique.
Il y a consensus chez les scientifiques, mais consensus n'est pas vérité. OK.
Personnellement, je suis absolument convaincu que l'homme est en immense partie responsable (si c'est pas totalement) pour une raison de logique :
On émet des GES massivement donc ça réchauffe. Ça tombe tellement sous le sens que je vois pas l'intérêt de chercher d'autres causes (je parle pour moi encore une fois, c'est mon raisonnement).
Mais j'admet, après avoir relu l'intégralité de ce post et des liens postés qu'il y a en effet de quoi se poser quelques questions, ou au moins de quoi laisser la place au doute, scientifiquement.
Par contre, pourquoi je trouve dangereux de vouloir absolument trouver d'autres causes (et effectivement ce n'est plus du raisonnement scientifique, j'admet) c'est que je sais pertinemment que la nature de l'homme étant ainsi faite, la collectivité aura encore moins de raison de se bouger le cul si on lui explique qu'en fin de compte c'est peut-être un réchauffement avec une minuscule part de naturel.
Je suis convaincu qu'il faut qu'on sorte de notre modèle de société thermo-industrielle car il n'est pas durable et je suis convaincu que ça sera déjà extrêmement difficile si demain on arrive à prouver que c'est 100% humain. Alors j'ose même pas imaginer si on arrive à prouver qu'il y a un poil de naturel la dedans.
En effet, c'est plus scientifique, c'est dogmatique, religieux, appelons ça comme vous voulez, je suis OK. Mea culpa.
En effet une bonne tranche d'écolos et de Greta like doivent avoir, consciemment ou inconsciemment, le même raisonnement que moi.
N'empêche que du fond de mes tripes je pense que c'est ce qu'il faut faire. Car c'est le seul moyen pour que le choc à venir soit moins rude.
@Résilient, quand tu dis :
Oui en effet, car à tord ou à raison c'est être associé aux adorateurs du "Business as usual" comme Laurent Alexandre notamment. Et plus grand monde ici j'imagine pense que le Business as usual est le schéma à suivre.
Donc non, je ne suis pas psy, je ne te prend pas pour un débile, je ne jette pas d'os au chien, je suis juste convaincu que ce n'est pas comme ça qu'il faut aborder le problème, au risque ne le voir s'empirer.
En effet, ce n'est plus un raisonnement scientifique, j'admet. Sainte Greta, confesse mes péchés.
En relisant ce post, je suis tombé sur quelques phrases que j'ai bien aimé, je me permet donc de les citer:
Il y a consensus chez les scientifiques, mais consensus n'est pas vérité. OK.
Personnellement, je suis absolument convaincu que l'homme est en immense partie responsable (si c'est pas totalement) pour une raison de logique :
On émet des GES massivement donc ça réchauffe. Ça tombe tellement sous le sens que je vois pas l'intérêt de chercher d'autres causes (je parle pour moi encore une fois, c'est mon raisonnement).
Mais j'admet, après avoir relu l'intégralité de ce post et des liens postés qu'il y a en effet de quoi se poser quelques questions, ou au moins de quoi laisser la place au doute, scientifiquement.
Par contre, pourquoi je trouve dangereux de vouloir absolument trouver d'autres causes (et effectivement ce n'est plus du raisonnement scientifique, j'admet) c'est que je sais pertinemment que la nature de l'homme étant ainsi faite, la collectivité aura encore moins de raison de se bouger le cul si on lui explique qu'en fin de compte c'est peut-être un réchauffement avec une minuscule part de naturel.
Je suis convaincu qu'il faut qu'on sorte de notre modèle de société thermo-industrielle car il n'est pas durable et je suis convaincu que ça sera déjà extrêmement difficile si demain on arrive à prouver que c'est 100% humain. Alors j'ose même pas imaginer si on arrive à prouver qu'il y a un poil de naturel la dedans.
En effet, c'est plus scientifique, c'est dogmatique, religieux, appelons ça comme vous voulez, je suis OK. Mea culpa.
En effet une bonne tranche d'écolos et de Greta like doivent avoir, consciemment ou inconsciemment, le même raisonnement que moi.
N'empêche que du fond de mes tripes je pense que c'est ce qu'il faut faire. Car c'est le seul moyen pour que le choc à venir soit moins rude.
@Résilient, quand tu dis :
Refuser l'origine anthropique du changement climatique, c'est automatiquement être dans le camp du mal.
Oui en effet, car à tord ou à raison c'est être associé aux adorateurs du "Business as usual" comme Laurent Alexandre notamment. Et plus grand monde ici j'imagine pense que le Business as usual est le schéma à suivre.
Donc non, je ne suis pas psy, je ne te prend pas pour un débile, je ne jette pas d'os au chien, je suis juste convaincu que ce n'est pas comme ça qu'il faut aborder le problème, au risque ne le voir s'empirer.
En effet, ce n'est plus un raisonnement scientifique, j'admet. Sainte Greta, confesse mes péchés.
En relisant ce post, je suis tombé sur quelques phrases que j'ai bien aimé, je me permet donc de les citer:
hildegarde a écrit:n'oublions jamais que nous ne sommes que de passage sur terre, alors, faisons au moins notre possible pour que celui ci soit le plus utile possible à l'humanité, car nos petits egos ne sont pas pérennes...
montalgie a écrit:Que ce soit vrai, que ce soit faux.
En tendant vers plus d'autonomie, de résilience.
En essayant à mon échelle individuel d'être le plus respectueux de mon environnement je suis quand même dans le bon.
Ai-je vraiment besoin de savoir si c'est vrai, ai-je vraiment besoin d'en connaitre l’ampleur?
Personnellement je m'en moque un peu.
Jeff01- Membre
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Salut,
Quelques observations issues de la lecture du résumé du rapport du GIEC.
Le GIEC définit l’ère préindustrielle comme la « période de plusieurs siècles précédant le début de l’activité industrielle à grande échelle vers 1750. La période de référence 1850-1900 est utilisée pour se rapprocher de la TMSG préindustrielle ».
Ça nous donne 2 faits intéressants admis par le GIEC :
Tout d’abord, que le RC avait commencé dès l’ère préindustrielle, donc, dans une période au cours de laquelle il n’y avait pas d’émissions anthropique de CO2 comparables à la période industrielle. L’amorçage du RC a donc une origine autre qu’anthropique, qui ne peut donc être que naturelle.
Et ensuite, le fait que le GIEC utilise la période 1850-1900 comme référence pour la période préindustrielle traduit bien le fait qu’entre 1850 et 1900, il n’y a pas de réchauffement d’origine anthropique, malgré 50 ans de révolution industrielles et d’émissions anthropiques beaucoup plus massives de CO2.
Ce qui confirme l’affirmation des deux articles de Météo-France que je donnais précédemment :
En résumé :
- Le GIEC reconnaît que le RC a débuté bien avant l’ère industrielle ;
- Météo-France reconnaît une « tendance claire » au RC qui, entre 1850 et 1950, n’est pas imputable aux activités humaines ;
-Météo-France admet une augmentation de la température du globe de 0,6°C au 20ème siècle, dont 50 années de RC non anthropique ;
Mais quelle est la part de l’anthropique dans ce cas ?
Le rapport du GIEC affirme que :
Vue la méthodologie du GIEC, on peut considérer que sa date de référence est 1750.
Donc, le RC depuis 1750 est de 1,2°C au maximum, dont 200 ans non imputable aux émissions de CO2 anthropiques.
Resteraient donc 50 ans de réchauffement imputables à l’homme, pour lequel le GIEC nous dit que :
C’est-à-dire que ces 70 années auraient vu un réchauffement total compris entre 0,7°C et 2,1 °C entre 1950 et aujourd’hui. Ce qui signifie que la contribution anthropique au RC est comprise entre +0,5°C (1,2°C – 0,7°C) et -0,9°C (1,2°C – 2,1°C)
Donc, deux possibilités :
- Soit on considère la valeur maximale de 1,5°C, et comme Jeff le dit, on devrait être depuis 1950 en période de refroidissement climatique et le RC anthropique est venu inverser la tendance. Ce qui ne correspond pas du tout aux affirmations du GIEC et de Météo-France mentionnées plus haut ;
- Soit c’est effectivement l’accumulation de C02 émis depuis les débuts de l’ère industrielle qui est venue accélérer un RC qui n’a pas, à la base, une origine anthropique.
Ce que confirme le GIEC dans le paragraphe suivant :
C’est un truisme : si le CO2 anthropique est à l’origine d’une partie du RC (le « RC anthropique », il est évident que si on arrête d’en émettre, ce dernier finira par s’arrêter, sans que le GIEC soit capable de donner une échéance précise.
Car il faut comprendre cette affirmation avec cette autre, concomitante :
« A elles seules »…
En synthèse, ce qu’il faut retentir de tout cela, c’est que le RC n’a pas une origine anthropique, puisqu’il a démarré bien avant l’explosion des activités humaines.
Le fait que les activités humaines puissent accélérer le phénomène est une hypothèse de base dont le GIEC essaie encore de déterminer l’impact réel.
Si on conjugue ces éléments du rapport, et les conclusions de l’étude qui avait fait l’objet de l’article très contestable (ici) (à savoir qu’un impact activités humaines « émerge » du « bruit de fond du RC global » ), cela signifie qu’il y a en fait deux RC :
- Un RC d’origine naturelle qui a démarré avant l’ère industrielle ;
- Un RC d’origine anthropique qui est (peut-être) venu accélérer la tendance (mais on ne sait pas dire dans quelle proportions).
Quelques observations issues de la lecture du résumé du rapport du GIEC.
Rapport GIEC 2108 a écrit:A.1 On estime que les activités humaines ont provoqué un réchauffement planétaire d’environ 1,0 °C [5] au-dessus des niveaux préindustriels, avec une valeur probable comprise entre 0,8 °C et 1,2 °C.Il est probable que le réchauffement climatique atteigne 1,5 °C entre 2030 et 2052 s’il continue d’augmenter au rythme actuel. (degré de confiance élevé) (Figure RID.1) {1.2}A.1.1 Reflétant la tendance au réchauffement à long terme depuis l’ère préindustrielle, la moyenne de la température de surface du globe (MTSG) observée pour la décennie 2006-2015 était de 0,87 °C (valeur probable comprise entre 0,75 °C et 0,99 °C) [6] au-dessus de la moyenne sur la période 1850-1900 (degré de confiance très élevé).
Le GIEC définit l’ère préindustrielle comme la « période de plusieurs siècles précédant le début de l’activité industrielle à grande échelle vers 1750. La période de référence 1850-1900 est utilisée pour se rapprocher de la TMSG préindustrielle ».
Ça nous donne 2 faits intéressants admis par le GIEC :
Tout d’abord, que le RC avait commencé dès l’ère préindustrielle, donc, dans une période au cours de laquelle il n’y avait pas d’émissions anthropique de CO2 comparables à la période industrielle. L’amorçage du RC a donc une origine autre qu’anthropique, qui ne peut donc être que naturelle.
Et ensuite, le fait que le GIEC utilise la période 1850-1900 comme référence pour la période préindustrielle traduit bien le fait qu’entre 1850 et 1900, il n’y a pas de réchauffement d’origine anthropique, malgré 50 ans de révolution industrielles et d’émissions anthropiques beaucoup plus massives de CO2.
Ce qui confirme l’affirmation des deux articles de Météo-France que je donnais précédemment :
Météo-France a écrit:Ainsi, en prenant uniquement en compte les facteurs de variabilité naturelle du système climatique (volcanisme, rayonnement solaire et variabilité interne), les modèles montrent des résultats assez proches des observations... mais seulement jusqu'à la moitié du XXe siècle.
Mais depuis 1850, on constate une tendance claire au réchauffement climatique, et même une accélération de celui-ci. Au XXe siècle, la température moyenne du globe a augmenté d'environ 0,6 °C
En résumé :
- Le GIEC reconnaît que le RC a débuté bien avant l’ère industrielle ;
- Météo-France reconnaît une « tendance claire » au RC qui, entre 1850 et 1950, n’est pas imputable aux activités humaines ;
-Météo-France admet une augmentation de la température du globe de 0,6°C au 20ème siècle, dont 50 années de RC non anthropique ;
Mais quelle est la part de l’anthropique dans ce cas ?
Le rapport du GIEC affirme que :
Rapport GIEC 2018 a écrit:On estime que les activités humaines ont provoqué un réchauffement planétaire d’environ 1,0 °C au-dessus des niveaux préindustriels, avec une valeur probable comprise entre 0,8 °C et 1,2 °C.
Vue la méthodologie du GIEC, on peut considérer que sa date de référence est 1750.
Donc, le RC depuis 1750 est de 1,2°C au maximum, dont 200 ans non imputable aux émissions de CO2 anthropiques.
Resteraient donc 50 ans de réchauffement imputables à l’homme, pour lequel le GIEC nous dit que :
Rapport GIEC 2018 a écrit:Le réchauffement anthropique estimé de la planète augmente actuellement de 0,2 °C (rythme probable compris entre 0,1 °C et 0,3 °C) par décennie en raison des émissions passées et actuelles (degré de confiance élevé).
C’est-à-dire que ces 70 années auraient vu un réchauffement total compris entre 0,7°C et 2,1 °C entre 1950 et aujourd’hui. Ce qui signifie que la contribution anthropique au RC est comprise entre +0,5°C (1,2°C – 0,7°C) et -0,9°C (1,2°C – 2,1°C)
Donc, deux possibilités :
- Soit on considère la valeur maximale de 1,5°C, et comme Jeff le dit, on devrait être depuis 1950 en période de refroidissement climatique et le RC anthropique est venu inverser la tendance. Ce qui ne correspond pas du tout aux affirmations du GIEC et de Météo-France mentionnées plus haut ;
- Soit c’est effectivement l’accumulation de C02 émis depuis les débuts de l’ère industrielle qui est venue accélérer un RC qui n’a pas, à la base, une origine anthropique.
Ce que confirme le GIEC dans le paragraphe suivant :
Rapport GIEC 2018 a écrit:A.2.2 : Atteindre et maintenir les émissions anthropiques mondiales nettes de CO2 à zéro et diminuer le forçage radiatif net autre que celui du CO2 permettraient de stopper le réchauffement planétaire d’origine anthropique sur des échelles de temps multidécennales (degré de confiance élevé).
C’est un truisme : si le CO2 anthropique est à l’origine d’une partie du RC (le « RC anthropique », il est évident que si on arrête d’en émettre, ce dernier finira par s’arrêter, sans que le GIEC soit capable de donner une échéance précise.
Car il faut comprendre cette affirmation avec cette autre, concomitante :
Rapport GIEC 2018 a écrit:A.2 (…) il est peu probable que ces émissions entraînent à elles seules un réchauffement planétaire de 1,5 °C (degré de confiance moyen). (Figure RID.1) {1.2, 3.3, Figure 1.5}
A.2.1 Il est peu probable que les émissions anthropiques (y compris les gaz à effet de serre, les aérosols et leurs précurseurs) qui ont eu lieu jusqu’à présent provoquent un réchauffement supplémentaire de plus de 0,5 °C au cours des deux ou trois prochaines décennies (degré de confiance élevé) ou à l’échelle d’un siècle (degré de confiance moyen). {1.2.4, Figure 1.5}
« A elles seules »…
En synthèse, ce qu’il faut retentir de tout cela, c’est que le RC n’a pas une origine anthropique, puisqu’il a démarré bien avant l’explosion des activités humaines.
Le fait que les activités humaines puissent accélérer le phénomène est une hypothèse de base dont le GIEC essaie encore de déterminer l’impact réel.
Si on conjugue ces éléments du rapport, et les conclusions de l’étude qui avait fait l’objet de l’article très contestable (ici) (à savoir qu’un impact activités humaines « émerge » du « bruit de fond du RC global » ), cela signifie qu’il y a en fait deux RC :
- Un RC d’origine naturelle qui a démarré avant l’ère industrielle ;
- Un RC d’origine anthropique qui est (peut-être) venu accélérer la tendance (mais on ne sait pas dire dans quelle proportions).
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Résilient a écrit:Tout d’abord, que le RC avait commencé dès l’ère préindustrielle, donc, dans une période au cours de laquelle il n’y avait pas d’émissions anthropique de CO2 comparables à la période industrielle
Tu oublies qu'avant de cramer du charbon, on cramait du bois. Et à un rythme tellement soutenu que c'est le charbon qui a sauvé les forêts européennes...
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Jeff01 a écrit:Résilient a écrit:Tout d’abord, que le RC avait commencé dès l’ère préindustrielle, donc, dans une période au cours de laquelle il n’y avait pas d’émissions anthropique de CO2 comparables à la période industrielle
Tu oublies qu'avant de cramer du charbon, on cramait du bois. Et à un rythme tellement soutenu que c'est le charbon qui a sauvé les forêts européennes...
Je re-re-cite donc :
Résilient a écrit:Météo-France a écrit:Ainsi, en prenant uniquement en compte les facteurs de variabilité naturelle du système climatique (volcanisme, rayonnement solaire et variabilité interne), les modèles montrent des résultats assez proches des observations... mais seulement jusqu'à la moitié du XXe siècle.
Les variations climatiques avant les alentours de 1950 sont imputables aux facteurs de variabilité naturelle.
Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le GIEC et Météo-France.
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
t'as quand même remarqué que j'ai posté à 11h14 ?
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Jeff01 a écrit:t'as quand même remarqué que j'ai posté à 11h14 ?
Oui, et je te répondrai par MP. Il y a certains éléments de ma réponse qui ne nécessitent pas d'être exposés en partie publique.
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Salut,
Désolé encore un "pavé" mais qui fait écho (me semble-t-il aux posts précédents ) et qui a le mérite de poser certaines questions concrètes ..
Parce qu'il y a une qualité qui semble avoir disparue dans tout ce tumulte ainsi que dans d'autres domaines d'ailleurs c'est " le bon sens" .
Judith Curry (*) a été auditionnée le 06 février 2019 par le comité « ressources naturelles » de la chambre des représentants sur le thème « impacts du changement climatique et nécessité d’agir ». Son témoignage écrit est accessible ici.
Les climatologues brandissent la menace que représente le changement climatique d’origine humaine.
Le changement climatique anthropique est une théorie dont le mécanisme de base est bien compris, mais dont l’ampleur potentielle est très incertaine.
Si le changement climatique était un problème simple et banal, tout le monde se mettrait d’accord sur sa solution.
En raison de la complexité du système climatique et de ses impacts sociétaux, les solutions peuvent avoir des conséquences inattendues susceptibles de générer de nouvelles vulnérabilités. Bref, le remède pourrait être pire que le mal.
Compte tenu de la complexité du problème, il y a de la place pour un débat contradictoire entre personnes raisonnables et intelligentes .
Selon les évaluations actuelles de la science, le changement climatique anthropique ne représente pas une menace existentielle à l’échelle du XXIe siècle, même dans sa forme la plus alarmiste.
Cependant, la menace perçue d’une apocalypse à brève échéance et l’adhésion à toute une série d’autres objectifs sociaux réduisent les options politiques que nous pourrions envisager.
En évaluant l’urgence d’une réductions des émissions, nous devons être réalistes quant à ce que cela permettra réellement de résoudre.
Les concentrations mondiales de CO2 ne seront pas réduites si les émissions en Chine et en Inde continuent d’augmenter.
Si l’on en croit les modèles climatiques, les changements dans les phénomènes météorologiques extrêmes n’apparaîtront qu’à la fin du XXIe siècle.
Et les conséquences les plus importantes ne se feront sentir qu’à partir du 22e siècle et au-delà.
Les gens préfèrent l’énergie « propre » à l’énergie « sale » à condition que la source d’énergie soit fiable, sûre et économique.
Cependant, on se tromperait en supposant que les technologies éoliennes et solaires actuelles sont adéquates pour alimenter en énergie une économie avancée.
La récente flambée de froid record dans le Midwest est un rappel brutal des défis que pose la fourniture d’une alimentation électrique fiable en cas d’événements climatiques extrêmes.
En ce qui concerne la politique énergétique et son rôle dans la réduction des émissions, deux options sont actuellement débattues :
A part créer une situation de blocage, ni l’une ni l’autre de ces deux options ne nous mènera là où nous voulons aller.
Une troisième option consiste à ré imaginer les systèmes d’énergie électrique du XXIe siècle avec de nouvelles technologies qui amélioreront la sécurité, la fiabilité et le coût de l’énergie tout en minimisant les impacts environnementaux.
Toutefois, cette stratégie nécessite des activités de recherche, de développement et d’expérimentation importantes.
Agir d’urgence sur la réduction des émissions en déployant les technologies du XXe siècle pourrait compromettre les chances d’une meilleure solution à long terme.
Étant donné que la réduction des émissions ne devrait pas changer le climat de façon significative avant la fin du XXIe siècle, les stratégies d’adaptation sont considérées de plus en plus favorablement.
Les dommages extrêmes causés par les récents ouragans et les pertes financières causées par les inondations, les sécheresses et les feux de forêt soulignent la vulnérabilité des États-Unis aux événements extrêmes.
On oublie un peu trop vite que les événements météorologiques extrêmes aux États-Unis ont été pires dans les années 1930 et 1950.
Les régions qui trouveront des solutions aux impacts actuels des phénomènes météorologiques extrêmes seront mieux préparées à faire face au stress supplémentaire causé par les changements climatiques tout en répondant aux demandes de justice sociale à court terme.
Les chefs d’entreprise avec lesquels je m’engage semblent très désireux d’une approche bipartisane et pragmatique de la politique climatique. J’y vois une fenêtre d’opportunité pour changer le cadre dans lequel nous abordons cette question.
Le soutien bipartisan semble réalisable pour des efforts pragmatiques visant à accélérer l’innovation énergétique, à renforcer la résilience face aux phénomènes météorologiques extrêmes et à s’abstenir de toute mesure génératrice de pollution.
Chacun de ces trois axes de progrès se justifient intrinsèquement indépendamment de leurs avantages pour l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ses effets.
Ils jettent les bases d’une politique climatique qui tient compte à la fois des préoccupations économiques et de justice sociale à court terme et des objectifs d’atténuation à long terme.
Son blog (en anglais) ici
Autre article intéressant:
Syndrome de stress pré-traumatique des scientifiques du climat Ici traduction
Désolé encore un "pavé" mais qui fait écho (me semble-t-il aux posts précédents ) et qui a le mérite de poser certaines questions concrètes ..
Parce qu'il y a une qualité qui semble avoir disparue dans tout ce tumulte ainsi que dans d'autres domaines d'ailleurs c'est " le bon sens" .
Judith Curry (*) a été auditionnée le 06 février 2019 par le comité « ressources naturelles » de la chambre des représentants sur le thème « impacts du changement climatique et nécessité d’agir ». Son témoignage écrit est accessible ici.
- CV Judith Curry :
- Judith Curry est présidente du réseau applications pour la prévision climatique (CFAN) et professeure émérite de sciences de la Terre et de l’atmosphère à la Georgia Institute of Technology.
Le Dr Curry a reçu un doctorat en sciences atmosphériques à l’Université de Chicago en 1982.
Avant de rejoindre la faculté de Georgia Tech en tant que présidente de l’École des sciences de la Terre et de l’atmosphère, elle a occupé des postes de professeur à l’Université du Colorado, à la Penn State University et à la Purdue University.
Les axes de recherche de J. Curry couvrent une large gamme de sujets liés à la météorologie et au climat. Elle est l’auteure de plus de 190 articles scientifiques et de manuels Thermodynamics of Atmospheres and Oceans et Thermodynamics, Kinetics and Microphysics of Clouds. J.
Curry a récemment fait partie du sous-comité des sciences de la Terre du conseil consultatif de la NASA, du comité consultatif de la recherche biologique et environnementale du DOE, du comité de recherche sur le climat des académies nationales, du Space Studies Board et du groupe de travail sur le climat de la NOAA. Judith.
Curry est membre de l’American Meteorological Society, de l’Association américaine pour l’avancement des sciences et de l’American Geophysical Union.
Les climatologues brandissent la menace que représente le changement climatique d’origine humaine.
Le changement climatique anthropique est une théorie dont le mécanisme de base est bien compris, mais dont l’ampleur potentielle est très incertaine.
Si le changement climatique était un problème simple et banal, tout le monde se mettrait d’accord sur sa solution.
En raison de la complexité du système climatique et de ses impacts sociétaux, les solutions peuvent avoir des conséquences inattendues susceptibles de générer de nouvelles vulnérabilités. Bref, le remède pourrait être pire que le mal.
Compte tenu de la complexité du problème, il y a de la place pour un débat contradictoire entre personnes raisonnables et intelligentes .
Selon les évaluations actuelles de la science, le changement climatique anthropique ne représente pas une menace existentielle à l’échelle du XXIe siècle, même dans sa forme la plus alarmiste.
Cependant, la menace perçue d’une apocalypse à brève échéance et l’adhésion à toute une série d’autres objectifs sociaux réduisent les options politiques que nous pourrions envisager.
En évaluant l’urgence d’une réductions des émissions, nous devons être réalistes quant à ce que cela permettra réellement de résoudre.
Les concentrations mondiales de CO2 ne seront pas réduites si les émissions en Chine et en Inde continuent d’augmenter.
Si l’on en croit les modèles climatiques, les changements dans les phénomènes météorologiques extrêmes n’apparaîtront qu’à la fin du XXIe siècle.
Et les conséquences les plus importantes ne se feront sentir qu’à partir du 22e siècle et au-delà.
Les gens préfèrent l’énergie « propre » à l’énergie « sale » à condition que la source d’énergie soit fiable, sûre et économique.
Cependant, on se tromperait en supposant que les technologies éoliennes et solaires actuelles sont adéquates pour alimenter en énergie une économie avancée.
La récente flambée de froid record dans le Midwest est un rappel brutal des défis que pose la fourniture d’une alimentation électrique fiable en cas d’événements climatiques extrêmes.
En ce qui concerne la politique énergétique et son rôle dans la réduction des émissions, deux options sont actuellement débattues :
- Option 1 : Ne rien faire, continuer comme si de rien n’était.
- Option 2 : Déployer rapidement des centrales éoliennes et solaires, dans le but d’éliminer les combustibles fossiles d’ici une à deux décennies.
A part créer une situation de blocage, ni l’une ni l’autre de ces deux options ne nous mènera là où nous voulons aller.
Une troisième option consiste à ré imaginer les systèmes d’énergie électrique du XXIe siècle avec de nouvelles technologies qui amélioreront la sécurité, la fiabilité et le coût de l’énergie tout en minimisant les impacts environnementaux.
Toutefois, cette stratégie nécessite des activités de recherche, de développement et d’expérimentation importantes.
Agir d’urgence sur la réduction des émissions en déployant les technologies du XXe siècle pourrait compromettre les chances d’une meilleure solution à long terme.
Étant donné que la réduction des émissions ne devrait pas changer le climat de façon significative avant la fin du XXIe siècle, les stratégies d’adaptation sont considérées de plus en plus favorablement.
Les dommages extrêmes causés par les récents ouragans et les pertes financières causées par les inondations, les sécheresses et les feux de forêt soulignent la vulnérabilité des États-Unis aux événements extrêmes.
On oublie un peu trop vite que les événements météorologiques extrêmes aux États-Unis ont été pires dans les années 1930 et 1950.
Les régions qui trouveront des solutions aux impacts actuels des phénomènes météorologiques extrêmes seront mieux préparées à faire face au stress supplémentaire causé par les changements climatiques tout en répondant aux demandes de justice sociale à court terme.
Les chefs d’entreprise avec lesquels je m’engage semblent très désireux d’une approche bipartisane et pragmatique de la politique climatique. J’y vois une fenêtre d’opportunité pour changer le cadre dans lequel nous abordons cette question.
Le soutien bipartisan semble réalisable pour des efforts pragmatiques visant à accélérer l’innovation énergétique, à renforcer la résilience face aux phénomènes météorologiques extrêmes et à s’abstenir de toute mesure génératrice de pollution.
Chacun de ces trois axes de progrès se justifient intrinsèquement indépendamment de leurs avantages pour l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ses effets.
Ils jettent les bases d’une politique climatique qui tient compte à la fois des préoccupations économiques et de justice sociale à court terme et des objectifs d’atténuation à long terme.
Son blog (en anglais) ici
Autre article intéressant:
Syndrome de stress pré-traumatique des scientifiques du climat Ici traduction
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Salut,
Judith Curry donne dans cet article un aperçu des réactions de son témoignage devant le Congées (voir ci-dessus)
Je commence ce poste alors que je suis assis à l'aéroport de Phoenix, attendant mon vol de retour retardé (à mon retour chez moi, j'aurai été debout pendant 24 heures aujourd'hui / demain).
Parfois, je me demande pourquoi je dérange.
Eh bien, peut-être que demain je m'en souviendrai. La réponse à mon témoignage a été gratifiante de la part de personnes de tous les horizons politiques.
Et la réponse de certains segments a été très éclairante.
Parfois, je pense que ces personnes ne veulent pas vraiment progresser dans la lutte contre le changement climatique, mais utilisent plutôt la question comme un club pour renforcer leur tribalisme et / ou atteindre leurs objectifs de justice sociale.
Je pense qu'ils aiment réellement les conflits liés à l'impasse et au climat.
Hypocondrie climatique
Tout d’abord, les hypocondriaques climatiques. Certaines personnes (dont l'un des membres) ont contesté la déclaration suivante dans mon témoignage:
"Sur la base de notre évaluation actuelle de la science, la menace ne semble pas être une menace existentielle à l'échelle du 21ème siècle, même dans son incarnation la plus alarmante."
J'ai fait référence à l'AR5 WGII:
«Chaque scénario catastrophique envisagé par le GIEC AR5 (GTII, tableau 12.4) a une cote très peu probable ou exceptionnellement improbable et / ou une confiance faible .
Le seul point critique que le GIEC estime probable au XXI e siècle est la disparition de la banquise arctique estivale (qui est assez réversible, car la banquise gèle chaque hiver). ”
Avec le recul, j'aurais dû frapper un peu plus fort. Voir mes posts précédents:
Il est risible de penser que des catastrophes telles que des catastrophes naturelles telles que des ouragans majeurs, des incendies de forêt majeurs, etc. seront "guéries" en éliminant les émissions de combustibles fossiles. Eh bien ce n'est pas vraiment drôle.
Penser que l'élimination des émissions de combustibles fossiles va "résoudre" le problème des phénomènes météorologiques extrêmes est très triste, en quelque sorte au niveau de la pratique des danses de la pluie. Tout ce qui ne va pas, ils sont responsables du changement climatique provoqué par les combustibles fossiles
.
Imaginez à quel point ils seraient surpris si nous réussissions un jour à éliminer les émissions de combustibles fossiles, et nous avions encore du mauvais temps!
.....
La suite
Judith Curry donne dans cet article un aperçu des réactions de son témoignage devant le Congées (voir ci-dessus)
Je commence ce poste alors que je suis assis à l'aéroport de Phoenix, attendant mon vol de retour retardé (à mon retour chez moi, j'aurai été debout pendant 24 heures aujourd'hui / demain).
Parfois, je me demande pourquoi je dérange.
Eh bien, peut-être que demain je m'en souviendrai. La réponse à mon témoignage a été gratifiante de la part de personnes de tous les horizons politiques.
Et la réponse de certains segments a été très éclairante.
Parfois, je pense que ces personnes ne veulent pas vraiment progresser dans la lutte contre le changement climatique, mais utilisent plutôt la question comme un club pour renforcer leur tribalisme et / ou atteindre leurs objectifs de justice sociale.
Je pense qu'ils aiment réellement les conflits liés à l'impasse et au climat.
Hypocondrie climatique
Tout d’abord, les hypocondriaques climatiques. Certaines personnes (dont l'un des membres) ont contesté la déclaration suivante dans mon témoignage:
"Sur la base de notre évaluation actuelle de la science, la menace ne semble pas être une menace existentielle à l'échelle du 21ème siècle, même dans son incarnation la plus alarmante."
J'ai fait référence à l'AR5 WGII:
«Chaque scénario catastrophique envisagé par le GIEC AR5 (GTII, tableau 12.4) a une cote très peu probable ou exceptionnellement improbable et / ou une confiance faible .
Le seul point critique que le GIEC estime probable au XXI e siècle est la disparition de la banquise arctique estivale (qui est assez réversible, car la banquise gèle chaque hiver). ”
Avec le recul, j'aurais dû frapper un peu plus fort. Voir mes posts précédents:
- La "menace" du changement climatique
- Le changement climatique est-il un problème de 'ruine'?
Le cinquième rapport d'évaluation du GIEC se réfère aux «motifs de préoccupation». Je ne reviendrai pas sur mes précédents articles, jetez un coup d'œil.
Il est risible de penser que des catastrophes telles que des catastrophes naturelles telles que des ouragans majeurs, des incendies de forêt majeurs, etc. seront "guéries" en éliminant les émissions de combustibles fossiles. Eh bien ce n'est pas vraiment drôle.
Penser que l'élimination des émissions de combustibles fossiles va "résoudre" le problème des phénomènes météorologiques extrêmes est très triste, en quelque sorte au niveau de la pratique des danses de la pluie. Tout ce qui ne va pas, ils sont responsables du changement climatique provoqué par les combustibles fossiles
.
Imaginez à quel point ils seraient surpris si nous réussissions un jour à éliminer les émissions de combustibles fossiles, et nous avions encore du mauvais temps!
.....
La suite
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Salut,
Le titre de ce topic n'est pas en corrélation avec le contenu.
"Questionnement sur le réchauffement climatique" semble plus approprié et élimine la connotation très partisane .
Si vous avez d'autres suggestions...
Le titre de ce topic n'est pas en corrélation avec le contenu.
"Questionnement sur le réchauffement climatique" semble plus approprié et élimine la connotation très partisane .
Si vous avez d'autres suggestions...
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Catharing a écrit:Salut,
Le titre de ce topic n'est pas en corrélation avec le contenu.
"Questionnement sur le réchauffement climatique" semble plus approprié et élimine la connotation très partisane .
Si vous avez d'autres suggestions...
A mon avis, il vaudrait mieux ouvrir un nouveau topic, puisque celui-ci, initialement, avait pour objectif de démontrer que le RC n'était précisément pas une arnaque.
Donc, un nouveau topic avec le titre que tu propose et qui commencerait à partir de la page 4 et du post de 3G (ICI) me paraît plus correspondre à la réalité de ce qui est posté ici.
A voir...
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"Nous ne pouvons peut-être pas préparer l'avenir de nos enfants, mais nous pouvons au moins préparer nos enfants à l'avenir" Franklin Roosvelt
“L'intelligence, ce n'est pas ce que l'on sait ; mais ce que l'on fait quand on ne sait pas.”
Jean Piaget
Outil à fagoter , Faire de la soupe déshydratée, Taille en têtard et bois de chauffage
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Salut,
YepRésilient a écrit:A mon avis, il vaudrait mieux ouvrir un nouveau topic, puisque celui-ci, initialement, avait pour objectif de démontrer que le RC n'était précisément pas une arnaque.
Donc, un nouveau topic avec le titre que tu propose et qui commencerait à partir de la page 4 et du post de 3G (ICI) me paraît plus correspondre à la réalité de ce qui est posté ici.
A voir...
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Par contre, on laisse un traceur pour que 3G puisse poster son argumentaire demain au bon endroit.
ça me paraît plus pratique...
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Partie 1:Ce qui tient des sciences non-exactes.
Bon rien qui va révolutionner le monde mais visiblement il y a un certain nombre de choses basiques à rappeler et à se garder dans un coin
de la mémoire..
Quelque soit le sujet de départ mit en avant qui va avoir un impact financier,c'est globalement toujours les meme schémas qui sont mit en œuvre.
Une partie qui tient des sciences exactes et une autre venant des sciences molles(humaines&économiques).
A chaque fois on voit resurgir les biais et grandeurs de la nature humaine.
En dehors du vrai champs d'étude,il y aura :
Le ponte qui se braque car cela remets en cause ses séminaires et ses bouquins(la renommée et les pépettes).
ceux qui vont se braquer car cela remet en cause ceux qui ont payé leurs études ou les emploi directement(ou non),on ne mort pas la main
qui te nourrit.
Une palanqué d'opportunistes qui veulent donner leur avis meme si personne ne le leur demande soit parce qu'ils ne sont pas
compétant dans le domaine ou considéré comme faisant partie du fond du panier par la profession mais comme cela ils font parler d'eux.
Cela peut leur permettre éventuellement d'avoir un strapontin à tel colloque.Simple strapontin mais qui leur permettra de dire qu'ils y étaient et
qu'ils ont parlé au professeur "machin".En bonus cela leur permettra de pondre un papier.
A savoir que les chercheurs sont évalués,entre autre,au nombre de publication.
Même si cela s'améliore,les contrôles un peu léger faisaient que quelque soit la qualité de la publication(La publication du mois/le torchon du mois
ou un vulgaire plagia(très courant))cela compte pour un...
A noter qu'un positionnement bien tranché dans les médias spécialisés peut permettre d'attirer l'attention et d'obtenir un poste de communiquant
plutôt rémunérateur.
Il y a d'office les puristes dont toute remise en cause de la croissance perpétuelle et autres dogmes économiques est une hérésie
à combattre par tout les moyens possibles.
Quand le sujet est suffisamment bien avancé,on passe dans le domaine du grand publique avec discutions enflammées de café ou de nos jours
sur face de bouc(ou équivalent).
Discussions qui se poursuivent sur le cause à effet alors que les décideurs sont déjà à la gestion du sujet(le vrai champs d'études).
un sujet pouvant être identifié des années avant passer un JT comme info de dernière minute...
Les gens du monde des affaires(au sens large du terme)doivent en rire au moins un petit peu car ils sont intelligents et pragmatiques.
Les crétins sanguins ne faisant pas long feu...
Une fois le problème découvert/sortit du placard avec une validation scientifique minimale,le but est de minimiser
le sujet et de retarder le plus longtemps possible réglementations/interdiction pure et simple*.
Le temps gagné permet de continuer d'engranger des bénéfices,trouver éventuellement des solutions palliatives ou à minima
de se repositionner financièrement pour l'après.
Vous remarquerez que je n'ai pas écris sur les sciences à proprement parler ni du changement climatique en particulier.
A bientôt pour la partie 2.
*délais pouvant se compter en dizaines d'années avec un bon lobbying.
Bon rien qui va révolutionner le monde mais visiblement il y a un certain nombre de choses basiques à rappeler et à se garder dans un coin
de la mémoire..
Quelque soit le sujet de départ mit en avant qui va avoir un impact financier,c'est globalement toujours les meme schémas qui sont mit en œuvre.
Une partie qui tient des sciences exactes et une autre venant des sciences molles(humaines&économiques).
A chaque fois on voit resurgir les biais et grandeurs de la nature humaine.
En dehors du vrai champs d'étude,il y aura :
Le ponte qui se braque car cela remets en cause ses séminaires et ses bouquins(la renommée et les pépettes).
ceux qui vont se braquer car cela remet en cause ceux qui ont payé leurs études ou les emploi directement(ou non),on ne mort pas la main
qui te nourrit.
Une palanqué d'opportunistes qui veulent donner leur avis meme si personne ne le leur demande soit parce qu'ils ne sont pas
compétant dans le domaine ou considéré comme faisant partie du fond du panier par la profession mais comme cela ils font parler d'eux.
Cela peut leur permettre éventuellement d'avoir un strapontin à tel colloque.Simple strapontin mais qui leur permettra de dire qu'ils y étaient et
qu'ils ont parlé au professeur "machin".En bonus cela leur permettra de pondre un papier.
A savoir que les chercheurs sont évalués,entre autre,au nombre de publication.
Même si cela s'améliore,les contrôles un peu léger faisaient que quelque soit la qualité de la publication(La publication du mois/le torchon du mois
ou un vulgaire plagia(très courant))cela compte pour un...
A noter qu'un positionnement bien tranché dans les médias spécialisés peut permettre d'attirer l'attention et d'obtenir un poste de communiquant
plutôt rémunérateur.
Il y a d'office les puristes dont toute remise en cause de la croissance perpétuelle et autres dogmes économiques est une hérésie
à combattre par tout les moyens possibles.
Quand le sujet est suffisamment bien avancé,on passe dans le domaine du grand publique avec discutions enflammées de café ou de nos jours
sur face de bouc(ou équivalent).
Discussions qui se poursuivent sur le cause à effet alors que les décideurs sont déjà à la gestion du sujet(le vrai champs d'études).
un sujet pouvant être identifié des années avant passer un JT comme info de dernière minute...
Les gens du monde des affaires(au sens large du terme)doivent en rire au moins un petit peu car ils sont intelligents et pragmatiques.
Les crétins sanguins ne faisant pas long feu...
Une fois le problème découvert/sortit du placard avec une validation scientifique minimale,le but est de minimiser
le sujet et de retarder le plus longtemps possible réglementations/interdiction pure et simple*.
Le temps gagné permet de continuer d'engranger des bénéfices,trouver éventuellement des solutions palliatives ou à minima
de se repositionner financièrement pour l'après.
Vous remarquerez que je n'ai pas écris sur les sciences à proprement parler ni du changement climatique en particulier.
A bientôt pour la partie 2.
*délais pouvant se compter en dizaines d'années avec un bon lobbying.
troisgriffes- Membre
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
heu ! 1850 ? c'est pas le "début" de l'ère du charbon et des machines à vapeur ? (voir la théorie des cycle économique long développée par Kondratiev)
Donc les premiers rejets en masse de CO2
Donc les premiers rejets en masse de CO2
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ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα ou scio me nihil scire Socrate.
si vous préférez en français : Je sais que je ne sais rien
J-Mi du Temple- Membre
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Et ben ... en 12 années de ce fofo c'est la première fois que ça "s'échauffe" autant
Bien que ce soit tentant je ne vais pas participer (mais je vais m'attacher à tout (re-)lire).
Bon sinon ... et mon pétrole abiotique dans tout ça on va le caser où ???
Bien que ce soit tentant je ne vais pas participer (mais je vais m'attacher à tout (re-)lire).
Bon sinon ... et mon pétrole abiotique dans tout ça on va le caser où ???
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Wasicun- Membre Premium
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Re: Le réchauffement climatique, mensonge éhonté ?
Le site de la FAO -
La suite ici
Chapitre 1 - Le climat de la terre - Une entité dynamique
Au cours du dernier million d'années, le climat de la Terre a été caractérisé par de longues périodes de temps froid durant lesquelles les glaciers continentaux couvraient de vastes surfaces. Chacune de ces périodes durait de 80 000 à 100 000 ans et elles étaient entrecoupées par des périodes plus brèves de temps plus chaud, de 10000 à 15000 ans chacune.
(...)
De nombreux scientifiques estiment que la période de températures relativement douces dont nous bénéficions aujourd'hui finira par conduire à une autre ère glaciaire (Easterling, 1990; Harrington, 1987).
4. Quels facteurs peuvent provoquer des changements dans le climat de la terre?
Les variations de température de la Terre et les changements associés dans le climat ont des causes complexes. Elles peuvent être classées dans les catégories suivantes:Les paragraphes suivants présentent quelques exemples de l'action de ces facteurs sur le climat mondial.Facteurs astronomiques - comme des changements dans l'activité solaire, des variations dans l'excentricité de l'orbite de la terre autour du soleil, des changements dans l'inclinaison de l'axe de la terre (obliquité) et la précession de l'axe de la terre et des collisions avec des astéroïdes ou des comètes.
Facteurs géologiques - comme la dérive des continents, des changements dans la topographie des fonds océaniques, les éruptions volcaniques, la formation de montagnes, l'érosion et l'altération des roches.
Facteurs océaniques - comme l'effet du phénomène El Niño, des changements dans la circulation océanique, des variations du niveau de la mer, la formation de glace, les efflorescences phytoplanctoniques et la production de sulfure de diméthyle.
Facteurs intervenant à la surface de la Terre -notamment l'effet de la végétation sur l'albédo de la surface (la blancheur ou le degré de réflexion de la lumière incidente provenant d'un objet) et l'évapotranspiration, les effets des plans d'eau, y compris l'irrigation et la poussière.
Facteurs atmosphériques - tels que le rôle des gaz à effet de serre, du dioxyde de soufre et des polluants atmosphériques, les effets de la couche nuageuse et les interactions entre l'air, la terre et la mer.
On estime que les variations de l'activité solaire, comme la fréquence et l'intensité des taches solaires ou le réchauffement progressif du soleil avec la diminution de sa réserve d'hydrogène, ont des effets importants sur le climat. La quasi-interruption de l'activité solaire pendant environ 70 à 80 ans au XVI le siècle, par exemple, coïncide avec le point culminant du Petit Age Glaciaire, période de récoltes catastrophiques en Europe qui furent suivies de décennies de difficultés et de conflits sociaux. La tendance au réchauffement qui suivit le Petit Age Glaciaire coïncida avec une reprise de l'activité solaire. La période récente de températures plus chaudes est associée à une activité solaire exceptionnellement forte qui a commencé à la fin des années 80 (Harrington, 1987; Windelius et Tucker, 1990). Cependant, l'accroissement mesuré de l'énergie solaire reçue par la Terre pendant les pics d'activité solaire ne semble pas être suffisant pour entraîner des changements importants dans le climat.
En de rares occasions, des astéroïdes de grandes dimensions sont entrés en collision avec la Terre. Une collision de ce genre peut avoir plusieurs effets catastrophiques, en particulier la formation d'une couche de fine poussière dans l'atmosphère qui réduit la quantité d'énergie solaire parvenant à la surface de la terre. Ceci peut provoquer une baisse des températures et des intensités lumineuses. De l'avis de certains scientifiques, la collision d'un astéroïde d'environ 10 km de diamètre avec la Terre, il y a environ 65 millions d'années, a eu pour conséquence le refroidissement très marqué qui a mis fin à la période des dinosaures. Près de la moitié des genres de végétaux et d'animaux vivant à cette époque ont disparu (Harrington, 1987).
La théorie de Milankovitch sur les glaciations est basée sur la variation à long terme du rayonnement solaire reçu aux latitudes polaires durant certaines périodes de l'année. Ces variations sont dues à des changements dans l'excentricité de l'orbite de la Terre autour du soleil, qui varie entre 0 et 0,06 avec une période moyenne de 93 000 ans; l'angle d'inclinaison de l'axe de la Terre, qui varie entre 22,1 et 24,5° avec une moyenne de 41 000 années et la précession de l'axe de la Terre, qui varie avec une période moyenne de 21 000 ans (Weertman, 1976).
Les éruptions volcaniques sont parfois si violentes que de grandes quantités de poussière et de gaz sont projetées à haute altitude dans l'atmosphère. Les particules qui atteignent la stratosphère peuvent persister pendant plusieurs années. Elles provoquent une baisse des températures en réfléchissant le rayonnement solaire. Le Petit Age Glaciaire a été caractérisé par une activité volcanique fréquente par rapport à notre siècle. L'éruption en 1815 du volcan indonésien Tambora, la plus grande éruption enregistrée dans l'histoire, a été suivie d'une période de temps frais dans certaines régions de l'Europe, de l'Amérique du Nord et peut-être d'autres régions du monde, appelée "L'Année sans été". Elle eut pour conséquence une mauvaise récolte de maïs dans certaines zones des Etats-Unis et des mauvaises récoltes généralisées en Europe de l'Ouest (Stommel et Stommel, 1983). A Gand, en Belgique, par exemple, l'été de 1816 fut le plus froid jamais enregistré entre 1753 et 1960 (Gommes, 1980), Les émissions volcaniques dues à l'éruption du El Chichón au Mexique en 1982 et du Pinatubo aux Philippines en 1991 ont également causé un léger refroidissement.
L'océan joue un rôle essentiel dans le système climatique global. Plus de la moitié du rayonnement solaire atteignant la surface de la Terre est d'abord absorbée par l'océan, où elle est stockée et redistribuée par les courants océaniques avant d'être libérée dans l'atmosphère. Les courants océaniques sont commandés par les transferts de quantité de mouvement, de chaleur et d'eau entre l'océan et l'atmosphère (Cubasch et Cess, 1990).
Un courant océanique connu pour son influence importante sur le climat global est l'EI Niño (L'Enfant-Dieu en espagnol). Il s'agit d'un courant océanique chaud qui apparaît généralement le long de la côte ouest de l'Amérique du Sud vers Noël et dure plusieurs mois. Un phénomène El Niño est déclenché par l'oscillation australe (ENSO) provenant du gradient entre un système de basse pression qui couvre certaines régions de l'Indonésie et de la Malaisie, et un système de haute pression sur le Pacifique Sud. Quand la différence de pression entre ces deux systèmes diminue, les alizés soufflant vers l'ouest sont affaiblis, causant un réchauffement de la surface de l'océan au large de la côte péruvienne. Ceci entraîne un déplacement du système de basse pression vers l'est, une diminution des précipitations en Malaisie et en Indonésie et une augmentation
des précipitations sur la côte ouest de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud. Un phénomène ENSO particulièrement grave en 1982-83 a provoqué une forte sécheresse sur l'île de Bornéo, causant les incendies de forêts les plus étendus jamais vus dans l'histoire. Près de 3,5 millions d'ha de forêts ombrophiles primaires et secondaires au Kalimantan Est, en Indonésie, ont été détruits par ces incendies (Goldammer et Seibert, 1990). Ce même phénomène ENSO a provoqué de violentes tempêtes et des inondations importantes le long de la côte ouest de l'Amérique du Sud. Les événements ENSO ont une influence sur la météorologie de la planète entière. C'est le principal facteur de l'environnement à l'échelon mondial qui a des répercussions sur l'activité saisonnière des ouragans dans l'Atlantique. Il n'y a pas d'ouragans durant les saisons où les températures de l'eau dans le Pacifique équatorial oriental et central sont élevées. Leur activité est renforcée durant les saisons où les températures de l'eau sont basses (Grey, 1993). Il est également démontré que les phénomènes ENSO sont liés à une pluviosité inférieure à la moyenne en Afrique australe (Cane et al, 1994).
Les océans sont également le théâtre de phénomènes chimiques et biologiques importants pour le contrôle du CO2 II s'établit un transfert de CO2 de l'atmosphère à l'océan dû aux différences dans la pression partielle de CO2 dans l'océan et dans les couches les plus basses de l'atmosphère. Les océans contiennent également du phytoplancton qui transforme le CO2. dissous en un carbone particulaire qui pénètre dans l'eau profonde (Cubasch et Cess, 1990).
La température moyenne de la Terre est actuellement de 15°C. Ceci est dû en grande partie aux effets des gaz radiatifs ou "à effet de serre" présents dans l'atmosphère. Sans ces gaz, la température moyenne de la Terre serait de -18°C, ce qui équivaut à la température de la surface de la lune et la vie, telle que nous la connaissons, ne serait pas possible. La plus grande partie du rayonnement de courte longueur d'onde que la Terre
reçoit du soleil traverse ces gaz et réchauffe la surface de la Terre. La surface, à son tour, renvoie dans l'atmosphère le rayonnement thermique de grande longueur d'onde. Celui-ci est absorbé par les gaz à effet de serre et réchauffe l'atmosphère. L'atmosphère émet un rayonnement de grande longueur d'onde vers l'espace et vers le bas pour réchauffer encore la surface de la Terre
La suite ici
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